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Indéniablement, que l’on soit partisan de ce genre d’intervention ou hostile au droit d’ingérence, les conséquences de ce conflit, et la manière dont il a été isolé, bouleverseront les doctrines d’emploi des forces armées et quelque fois leur format, ceci bien évidemment que l’on fit parti de la coalition ou simplement des états spectateurs. Pour l’OURS, bien que n’étant pas directement impliquée sur le terrain, la crise qui embrasa cette région du Moyen- Orient, au mois d’août 1 990, donne un éclairage sur les évolutions politiques de ce pays et, notamment sur des changements qui seraient intervenus un an auparavant.

En effet, l’OURS adopte, en se rangeant du côté de la coalition anti-récriraient, une nouvelle approche en matière de politique internationale. Elle marque, par cette attitude, une très nette volonté de se transformer en un état de droit. Pourtant, cette initiative, si elle réjouit ou réconforte les démocraties occidentales, elle n’est pas unanimement a premier boy fêlée I H0fi6pq 22, 2009 13 pages soie toi vie nixe oie approuvée par l’ensemble des décideras politiques, premiers concernés par ces nouvelles mesures.

Pour mieux appréhender les leçons que diplomates et stratèges soviétiques ont su tirer de cette crise qui a secoué les fondements de certitudes passées, il convient de se pencher dans un premier temps sur l’évolution de la datation interne en OURS qui fut déterminante quant à la position prise par les dirigeants soviétiques durant la Guerre du Golfe.

Nous mentionneront, dans un deuxième temps, les premières analyses d’ordre doctrinal et police- militaire qui virent le jour fin janvier, soit immédiatement après le début de l’offensive alliées. Enfin, nous nous intéresseront aux analyses d’ordre strictement militaire qui n’apparaîtront qu’au milieu du mois de mars soit au début du désengagement des forces coalisées du théâtre Moyen- Oriental. Sa observateurs auront noté une présence quasi rentrante de l’OURS sur la scène diplomatique durant la période d’août à janvier 1 991. L’ambiguïté de cette activité intense réside dans le fait qu’elle représente à la fois le besoin de l’OURS à manifester sa solidarité avec la coalition occidentale anti-récriraient et la nécessité pour elle de persister à marquer sa spécificité, comme si sa position était le reflet d’un « oui, mais…

C’est ainsi que, suite des déclarations contradictoires sur la participation militaire de l’OURS sous la bannière des Nations Unies, en définitive, il s’est avéré qu’elle n’engagerait aucune de ses races dans le cas d’une confronté en définitive, il s’est avéré qu’elle n’engagerait aucune de ses forces dans le cas d’une confrontation armée. Aussi saugrenue que semble paraître ce retournement de situation, l’attitude de l’OURS aurait été largement influencé par au moins trois facteurs déterminants.

Premièrement, l’évolution de la situation politique intérieure et des tensions qui régnaient au sein même du pouvoir politique semblent avoir altéré, sinon la faculté de décision unanime, au moins le fonctionnement de l’appareil décisionnel selon les méthodes traditionnelles. Deuxièmement, une volonté affichée de la part de l’OURS de ne pas se laisser marginaliser dans l’arène internationale ceci malgré l’effondrement de son empire et l’affaiblissement de son rôle de superpuissance.

Enfin, la volonté non avouée des états-Unis d’associer l’OURS à cette crise et à son règlement dans le but d’internationaliser le conflit. Tout d’abord sur le plan de la situation politique intérieure, notons que le mouvement d’ouverture insufflé par M. Grabataire vécut, pendant des mois durant, une crise politique interne qui aboutira, en août 1991, à une initiative de putsch qui prit le nom de la « révolution de palais Les signes avant-coureurs de tels extrêmes sont clairement identifiés dès l’automne 1 990, par la perte progressive de l’influence du ministre des affaires étrangères, M.

CARAVANE, considéré comme prof occidental, au profit des « conservateurs ». En définitive, il devra s’incliner en présentant sa démission. Son successeur, même s’il n « conservateurs En définitive, il devra s’incliner en présentant sa démission. Son successeur, même s’il ne remet pas en cause directement la politique d’ouverture, enquerra nettement d’enthousiasme à suivre le pas de la politique occidentale. C’est durant cette période, sans aucun doute, que la position de ‘OURS sera la plus ambiguë.

En effet, sans dénigrer les engagements qui la liait avec les états occidentaux, elle cherchera à maintenir le lien avec la coalition sans perdre les avantages et les intérêts d’une alliance avec l’arc. Elle tentera de minimiser l’agression de l’allié afin de lui éviter l’offensive de la coalition, et lorsque cette décision sembla inéluctable, elle tentera de la retarder le plus possible. Cette man?ouvre, âgée comme diplomatiques douteuse par les états occidentaux, a suscité beaucoup d’inquiétude.

En fait, pour les observateurs, moussu désirait jouer un rôle d’intermédiaire entre l’arc et les états-Unis pour éviter l’affrontement. Certain n’hésitent pas à affirmer que les seules motivations de moussu, à cette époque, était de vouloir éviter une confrontation de deux technologies d’armement différentes car elle savait qu’un affrontement terrestre avec l’arc ne tournerait pas à l’avantage des armes soviétiques.

Pourtant, ce que ces analystes manquent de mentionner, ‘est que les armées racines détenaient également des équipements de technologie occidentale notamment française et américaine. Ils s’appuient pour cela sur les affirmations de moussu américaine. Ils s’appuient pour cela sur les affirmations de moussu que les armes fournies à l’arc étaient d’ancienne génération, soit d’une production datant des années soixante et soixante dix.

Notons simplement au passage, que les unités d’élite de la garde républicaine qui s’élèvent à plusieurs bataillons étaient dotées, elles, de char TA de dernière génération. Retenons plutôt que les raisons de cette position politique ambiguë relevait surtout du fait que l’OURS voulait avant tout, grâce à sa non participation aux opérations militaires, préserver quelque crédit dans la région en jouant les bons offices et ce, malgré ses revers d’alliance et l’affaiblissement de sa puissance globale.

C’est en d’autres termes, la volonté pour une superpuissance l’agonie de vouloir demeurer un pion majeure de la diplomatie internationale. Par ailleurs, n’oublions pas que ce « ballet » politique se fait avec la bénédiction des états- Unis qui ne voulait pas, à l’instar d’aujourd’hui, paraître homme l’unique grande puissance mondiale. Ce jeu américain vise à contrebalancer au maximum l’impression d’une offensive hégémonique américaine dans la région du Moyen-Orient.

D’ailleurs, moussu sera conviée à madrier dans le cadre de la conférence visant à établir un processus de règlement global du conflit racine. Et, alors que le poids soviétique dans la balance internationale ne pèse plus grand chose, assainiront ne ménagera pas ses efforts pour que GRABATAIRE puisse coposséder la séance inaugurale le 30 octobre. Ménagera pas ses efforts pour que GRABATAIRE puisse présider la séance inaugurale le 30 octobre. Le rôle de moussu, dans sa contribution à la résolution de la crise moyen-orientale, semble lui réussir.

En effet, son attitude durant la guerre du Golfe a été positivement perçue en serais ce qui aura largement contribué au rétablissement des relations diplomatiques avec l’état hébreu. Elle parvient également à conforter, voire renforcer, sa position diplomatique dans la région, notamment en améliorant ses relations avec les états reconnus comme modérés par les puissances occidentales, relations qui avaient déjà été engagées dès son retrait ‘figurants en 1989.

C’est ainsi que ne bénéficiant, en souvenir de sa puissance mondiale, que le droit de veto au conseil de sécurité de l’ON, l’OURS retrouve une place d »importance au sein de la communauté internationale. La guerre du Golfe n’amena pas uniquement des dissensions d’un niveau diplomatique au sein du milieu politique. Elle fut également le prétexte pour la haute hiérarchie militaire soviétique de contester, voire de s’opposer ouvertement, à la doctrine dite défensive développée par M. GRABATAIRE en 1987.

En effet, dès le mois de janvier, le début de l’offensive e l’alliance occidentale contre l’arc servira, si ce n’est de détonateur, de révélateur en matière de critique de la nouvelle doctrine militaire en vigueur. Les développements de la doctrine « strictement défensive », publiés fin 1990, étaient ressentis plus par une doctrine « strictement défensive », publiés fin 1 990, étaient ressentis plus par une recherche de compromis que par une quelconque évolution doctrinale.

En tous les cas, ils ne faisaient que renforcer davantage un aspect résolument défensif. Des doutes commencèrent à germer, et des critiques ouvertes à fuser. Ici, l’on reprocha aux militaires homme aux politiques d’avoir ériger la doctrine en dogme alors qu’il était plus opportun de la concevoir selon une conception de la stratégie de la réponse adéquate dans le but « d’assurer la supériorité décisive sur l’adversaire » rappelant étrangement un mélange de la doctrine soviétique traditionnelle rehaussée du concept occidental du « flexible restons ».

Là, l’on réfuta le caractère limitatif et exclusif de la nouvelle doctrine avançant que « les forces soviétiques devaient être à même de traiter n’importe qu’elle type d’action », cherchant plutôt à octroyer plus ‘initiative au tacticien en la complétant par un volet d’action sous la forme « offensive, contre-offensive ». C’est sans doute cette dernière vague de critique qui amena les experts militaires, dans le cadre du bilan des opérations militaires dans le Golfe en octobre 1 991 , affirmer qu’une doctrine strictement défensive s’avérerait insuffisante pour répondre à un conflit moderne.

Ils proposèrent donc des aménagements possibles, tous orientés vers plus de flexibilité dans le sens de l’action offensive. Ils pointèrent par là, la nécessité de remettre au goût du jour une réévaluation de l’important août du jour une réévaluation de l’importance de facteurs, qu’ils considèrent comme essentiels, tels que celui de la surprise ou celui de la phase initiale de la guerre. La tâche qui consistait à revoir la doctrine s’avérait difficile car elle était double.

D’une part, ils étaient tenus de prendre en compte les nouveaux impératifs liés à la démocratie qui sous entend la disparition de la menace traditionnelle extérieure inhérente au sentiment de « forteresse en état de siège » entretenu jusque là par l’idéologie communiste, d’autre part, ils se devaient d’ introduire les leçons, en termes opérationnels et octogonaux, tirées de la guerre du Golfe.

Les premières conclusions, présentées par le nouveau chef de l’état-major général, vont dans ce sens, il affirme : « il est nécessaire de rejeter toute approche doctrinaire de la stratégie qui avait cours chez nous il y a encore peu de temps… Notre stratégie doit être équilibrée, souple, audacieuse et économiquement fondée ». Il affirmait en d’autres termes la nécessité pour les militaires soviétiques de revenir sur toute une partie de leur histoire confirmant ainsi la nécessité de mener des changements identiques à ceux revenus sur le plan diplomatique un an auparavant.

Cependant, la guerre du Golfe ne se contentera pas d’amener de profondes évolutions uniquement dans le domaine doctrinal. Ce conflit donnera également des éclairages plus opérationnels. Cc ‘est à compter du début conflit donnera également des éclairages plus opérationnels. ‘est à compter du début du désengagement des forces coalisées du théâtre d’opération, fin mars, que les premiers enseignements furent tirés dans les armées occidentales. Ce fut également le cas pour l’OURS, ils concernaient essentiellement les domaines de l’armement et de ‘organisation des forces armées.

Ces leçons toucheront en priorité trois secteurs : tout d’abord la place prépondérante de l’aviation dans les conflits modernes, en second lieu, le poids déterminant des nouvelles technologies et principalement celle de l’électronique, enfin, l’importance vitale de mener une véritable campagne du renseignement. Notons en préambule, que ‘aviation soviétique n’ jamais été considérée comme prioritaire hormis au début des années cinquante car elle représentait le seul vecteur de l’arme nucléaire.

A la décharge de l’OURS, ce concept de ‘usage minimal des forces aériennes était également largement répandu dans les doctrines occidentales. L’importance des flottes aériennes de combat prouve, encore aujourd’hui, que face aux choix budgétaires, les états ont préféré investir dans la technologie des missiles sol-air ou balistiques.