Styles de direction
. La diversité des styles de direction Document 1. L’analyse de Rensis Likert, p. 46 1. Repérez, parmi les quatre styles de direction, ceux qui risquent d’engendrer des décisions mal adaptées ou mal exécutées. Les styles autoritaires exploiteur ou paternaliste n’accordent aucune ou peu de place aux subordonnés dans la prise de décision. Comme, par ailleurs, la communication liée à ces deux styles est descendante, les décisions peuvent être mal comprises et donc mal exécutées. 2. Quels styles vous semblent être garants de la réactivité du processus de décision ?
Le style participatif permet une meilleure réactivité en délégant p g le pouvoir de décisio résoudre. 3. Quel style choisirie ou décisions et leur pert Pour assurer la cohé s du problème ? ohérence des tyles autoritaire et consultatif sont les plus adaptés car ils évitent la dilution des responsabilités par rapport aux orientations stratégiques de l’entreprise. En revanche, le style participatif assure la pertinence des décisions et leur sûreté d’exécution car elles sont prises par ceux- là même qui les mettent en œuvre. CAS Des styles de direction, p. 7 Caractérisez le style de direction de ces quatre patrons selon la grille de Likert. – Lakshmi Mittal est un patron avec des caractéristiques plutôt « exploiteur – Michael O’Leary : est également un patron avec des caractéristiques plutôt « exploiteur – Bernard Arnault est un p patron avec des caractéristiques plutôt « paternaliste – Ingvar Kamprad est un patron c avec des caractéristiques plutôt « consultatif » 5. Montrer que leur style de management a influencé le processus de décision, la culture et le succès de leur entreprise. our Lakshmi Mittal : ce patron avec des caractéristiques lutôt « exploiteur » est devenu le symbole de la dynamique économique indienne, en contrôlant et en prenant lui-même les décisions au sommet, en ayant des rapports distants avec ses collaborateurs (il parcourt le monde pour visiter ses usines et ses clients, il contrôle au plus près ses comptes et le travail des responsables de son groupe, quitte à leur mettre une forte pression, il s’attache à chaque détail et revêt l’habit de cost killer). our Michael O’l_eary : également patron avec des caractéristiques plutôt « exploiteur », figure du low-cost aérien n Europe, il fonde son succès sur le contrôle, prend lui-même les décisions au sommet et garde des rapports distants avec ses collaborateurs. Ses décisions sont souvent reçues avec hostilité par le personnel (il peut décider seul de remplacer le copilote de ses avions par une hôtesse de l’air ; sa vision du Code du travail a conduit son entreprise devant les juges et il en conserve une rancune tenace envers ses salariés). Pour Bernard Arnault : ce patron avec des caractéristiques plutôt « paternaliste » est devenu la première fortune de France t a construit un groupe de luxe de taille mondiale. Les décisions se prennent au sommet et la communication est descendante s’il est capable de vérifie 2 décisions se prennent au sommet et la communication est descendante : s’il est capable de vérifier par lui-même qu’un de ses magasins est bien tenu, il se démène pour mener ses affaires et réaliser ses ambitions ; il a un fort niveau d’exigence qu’il impose en interne.
Toutefois, il a confiance en ses collaborateurs, avec lesquels il entretient un contact étroit (il laisse une relative utonomie à ses différentes entités, sait s’entourer des meilleurs, et compte avec ses équipes dirigeantes et les grands couturiers, qui lui font confiance). pour Ingvar Kamprad : ce patron avec des caractéristiques plutôt « consultatif » est le symbole de la réussite d’Ikea, la chaîne d’ameublement suédoise de taille internationale.
Sil a des rapports assez étroits avec ses collaborateurs, basés sur une grande confiance, cette confiance n’est cependant pas totale, car il souhaite se réserver le contrôle des décisions et reste maître e l’entreprise : les décisions passent par lui (au sommet et aux échelons subalternes) ; il entend consenrer un esprit familial dont il est le patriarche, se faisant un devoir de diriger son groupe avec simplicité.
Il tente d’adopter le bon leadership : il tient ? donner rexemple, refuse de demander à ses collaborateurs de voyager à l’économie si lui-même voyage dans le luxe. Son système de motivation est fondé sur rintérêt et les récompenses, et sur le sentiment d’appartenance (son message de Noël à ses collaborateurs commence par « Chère famille Ikea… ») 3