Stress et précarité de l’emploi
E monde du travail selon Hervé Sérieyx Stress et précarité : les nouveaux défis de la formation La globalisation nous pose un grand nombre de questions toutes plus déboussolantes les unes que les autres. Elle comporte, bien sûr, de nombreux aspects positifs, mais nous ressentons, chacun dans notre vie ou en lisant le journal, combien nous ne savons pas aujourd’hui composer avec tous ses effets. Voici deux de ces effets parmi bien d’autres : la précarisation de to vien « ext l’emploi et le considé professionnelle. Deu formation, tant pour Une précarisation ac tru’ p g stress dans la vie ouveaux besoins de es gestionnaires.
Parce qu’elle met en compétition, à l’échelle planétaire, des conditions salariales et sociales incommensurables, la globalisation économique oblige les entreprises à se restructurer sans fin. Les pays occidentaux ont déjà connu, en moins de 20 ans, trois types de restructurations qui ne cessent de précariser un peu plus l’emploi et la vie professionnelle des salariés. Les restructurations du premier type ont d’abord conduit les entreprises à réduire leurs effectifs pour demeurer compétitives : il s’agissait de conser,’er le même volume d’activité, en le réalisant vec moins d’employés.
On licenciait pour diminuer les coûts. Le deuxième type de restructurations a a été la conséquence de la spécialisation grandissante des entreprises qui ont cherché à réduire leurs coûts fixes en se concentrant sur leur cour de compétences et en ayant de plus en plus recours à la sous-traitance. Elles se sont mises à licencier certains de leurs salariés qui ouvraient dans les secteurs d’activité qu’elles ont choisi de confier à des sociétés spécialisées, qu’il s’agisse de logistique, d’informatique, de gestion administrative, de production, voire de gestion du personnel.
La troisième vague de restructurations est plus récente. Depuis deux ans, elle se déverse en Amérique du Nord et en Europe. Pour les entreprises, il ne s’agit plus seulement de rester compétitives, mais de maximiser le retour sur le capital pour les actionnaires — c’est à-dire de faire en sorte que le rendement de leur investissement soit toujours plus important. y a 20 ans, on était licencié parce qu’on n’était pas compétent; il y a 10 ans, parce qu’on coûtait trop cher à l’entreprise; il y a 5 ans, parce qu’on avait la malchance de travailler dans les activités onnées en sous-traitance; dorénavant, on court le risque dêtre licencié parce que le rendement du captal investi est jugé trop faible par les actionnaires. Dans ces conditions, il devient hasardeux d’anticiper le cours de sa vie professionnelle.
L’accroissement du stress Parce qu’elles sont plongées dans l’univers de la concurrence, les entreprises sont contraintes à l’évolution contin 2 plongées dans l’univers de la concurrence, les entreprises sont contraintes à l’évolution continue et à la perpétuelle remise en cause de leurs positions. Elles ne sont plus vraiment maîtresses e leur destin, à cause de la mondialisation qui interconnecte toutes les économies et y multiplie les réactions en chaine aux conséquences imprévisibles; de l’influence grandissante des actionnaires dans leurs prises de décisions; et des méga-fusions qui ne cessent de les bouleverser.
Ces conditions instillent dans les milieux de travail stress, peur et épuisement. Le discours politiquement correct sur «les femmes et les hommes qui sont la ressource principale de l’entreprise» apparait comme un concept à mille lieues de la réalité et rappelle ux employés qu’ils ne sont qu’une variable qu’on ajuste au gré des besoins de l’entreprise. Il n’en faut pas plus pour que chacun dans l’entreprise se braque, défende son territoire et préfère tirer le premier plutôt que risquer d’être abattu.
La montée du stress dans les organisations n’est pas une illusion. Nombre d’ouvrages ont d’ailleurs démontré, ces derniers temps, combien croît la consommation de tranquillisants dans les entreprises. Somme toute, c’est assez normal : la guerre économique s’est substituée à la guerre traditionnelle. Si elle produit moins de cadavres, elle recycle sous des formes différentes le même potentiel de violence. Le culte de la réussite, le mythe de la saine compétition, l’apologie 3 même potentiel de violence. rès américaine de l’argent comme indicateur du statut social, la peur de perdre son emploi, la face, son niveau de vie, son statut et sa capacité de consommation, tout cela génère assez naturellement dans les milieux de travail le chacun pour soi et le rejet de l’autre, en particulier du jeune «qui va me prendre ma place» ou du vieux «qui coûte trop cher». D’où la tendance à la lacardisation de certains employés, au harcèlement moral ou, le plus souvent, à la «démission de l’intérieur» : on fait semblant d’être encore là, mais on n’y est plus.
Dans ce contexte de précarisation de l’emploi, de stress grandissant, d’épuisement professionnel et de harcèlement moral, il est urgent d’enseigner aux gestionnaires des méthodes de relations humaines plus intelligentes, une dimension essentielle du management. Ils doivent être en mesure d’encadrer leurs employés et de faire en sorte qu’ils dépassent leurs peurs et gèrent le stress et la tension inhérents aux ouvelles conditions de la compétition économique, afin de donner leur pleine contribution.
Il est aussi dans l’intérêt des individus comme de la collectivité de reconnaitre le droit des travailleurs à la «formation tout au long de la vie», pour accompagner des parcours professionnels inévitablement jalonnés de ruptures. C’est la formation continue qui aide l’individu à faire face aux nouveaux défis 4 jalonnés de ruptures. C’est la formation continue qui aide l’individu à faire face aux nouveaux défis de l’entreprise et qui augmente ses chances de retrouver un emploi en cas de icenciement — permettant du coup à la société de conserver un citoyen solvable qui peut participer à son économie.
Le magazine Jobboom a invité Hervé Sérieyx, spécialiste français du management et de la gestion des ressources humaines, à commenter le monde du travail. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont La nouvelle excellence – Réussir dans l’économie nouvelle (2000) et Les jeunes et l’entreprise : des noces ambiguës (2002). II est aussi vice-président du conseil de surveillance du Groupe ITEO et vice-président du conseil d’administration du Groupe Conseil CFC (ww »‘. roupecfc. com).
Comment gérer le stress de la précarité de l’emploi Si l’idée d’aller au travail, vous remplit d’effroi chaque matin en raison de la quantité de stress que vous face à chaque jour, et si vous n’avez pas une source alternative de revenus, suivez ces 3 conseils pour vous aider à gérer le stress à votre lieu de travail. 1. Prie tous les matins Commencez chaque journée en remerciant Dieu pour votre travail, même si elle est pleine de stress, et puis lui demander d’intervenir dans votre situation financière et à votre lieu de travail. . Lisez votre Bible Commencez par lire Ecclésiaste 9:01 qui déclare que le travail des justes et des sages est dans les mains de Dieu. Cela sig S déclare que le travail des justes et des sages est dans les mains de Dieu. Cela signifie que même si la source de votre stress au travail est un superviseur chercher des moyens de mettre fin vos services injustement, le dernier mot n’est pas dans les mains de ses. Cest dans les mains de Dieu.
Par conséquent, vous ne laissez pas la peur d’être limogé le stress vous aussi longtemps que vous faites la bonne chose et se comporter avec sagesse votre lieu de travail. Puis lisez le Psaume 75:6-7, qui affirme que la promotion ne vient pas de l’est ou l’ouest ou le sud. Elle vient de Dieu. par conséquent, si la source de votre stress au travail est un patron qui ne tient pas compte de votre bon travail ou prend de crédit pour lui-même, Dieu peut encore vous amener à être promu miraculeusement au lieu d’être limogé scandaleusement.
Que ce Écriture vous encourageons à continuer à travailler et faire la bonne chose aux yeux de Dieu indépendamment de la rétroaction négative que vous obtenez de votre patron. Ensuite, lisez Jérémie 31:16 où Dieu vous dit de cesser de leurer et sécher vos yeux parce que votre travail doit être récompensé. Il dit qu’il va récompenser votre bon travail, même si votre employeur vous fait un stress financier, stress physique et le stress émotionnel en vous obligeant à faire des heures supplémentaires et de ne pas vous rémunérer suffisamment.
Enfin, vous affirmer, par la lecture Isaïe 49:4 qui stipule que sûrement votre juste réco suffisamment. Enfin, vous affirmer, par la lecture Isaiè 49:4 qui stipule que sûrement votre juste récompense est auprès de Dieu. Croyez que Dieu récompensera pour vos efforts, vous serez mieux en mesure e gérer la démoralisation qui vient de précarité de l’emploi et du stress qui en résulte d’emploi chronique.
Copiez ces Écritures sur une petite carte et de les transporter avec vous afin que vous pouvez méditer sur eux chaque matin, comme vous vous déplacez à votre lieu de travail et pendant vos pauses de travail. Remplissez votre esprit avec eux et vous serez en mesure de gérer le stress à votre lieu de travail ainsi que le stress qui découle de la crainte de licenciements. 3. Exercice aérobiose Prévoyez au moins deux heures d’exercice aérobie dans votre rogramme hebdomadaire et vous serez en mesure de composer avec le stress du travail plus efficacement.