Le stress au travail

essay B

Le stress au travail Le stress apparaît depuis une quinzaine d’années comme l’un des risques majeurs auquel les organisations et entreprises doivent faire face : un salarié européen sur cinq déclare souffrir de troubles de santé liés au stress au travail. Les moyens de prévenir le stress au travail existent. La démarche de prévention collective est à privilégier car elle est plus efficace dans le temps. Elle consiste à réduire les sources de stress dans l’entreprise en agissant directement sur l’organisation, les conditions de travail, les relations sociales de travail et/ou le poste de travail.

Le stress fait partie des risques psychosociologie. Cette catégorie de iris use inclut également les violences externes, les violences internes dont le harcèlement moral mais aussi le sentiment de mal-être au travail. Si ces différents risques psychosociologie ont des causes, des manifestations et des conséquences spécifiques, ils peuvent être associés. Un contexte professionnel stressant peut, par exemple, favoriser l’apparition de situations de harcèlement. Ce qu’il faut retenir Quels liens avec le travail ? Premier bu va 1 empâta 23, 2011 29 pages catégorie de risques inclut également les violences

Mécanismes et conséquences pour a santé Conséquences pour l’entreprise problèmes de santé au travail déclaré, derrière les maux de dos, les troubles institutionnalisées et la fatigue (selon la dernière enquête de la Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de travail). Le phénomène n’épargne plus aucun secteur d’activité. On parle de stress au travail quand une personne ressent un déséquilibre entre ce qu’on lui demande de faire dans le cadre professionnel et les ressources dont elle dispose pour y répondre.

Les situations stressantes qui s’installent ans la durée ont toujours un coût pour la santé des individus qui les subissent. Elles ont également des répercussions négatives sur le fonctionnement des entreprises. C’est pourquoi on ne peut pas parler de « bon stress Définition du stress au travail Le stress « survient lorsqu’ y a déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face.

Bien que le processus d’évaluation des contraintes et des ressources soit d’ordre psychologique, les effets du stress ne sont pas uniquement e nature psychologique. Il affecte également la santé physique, le bien-être et la productivité ». On retrouve dans cette définition trois notions importantes les facteurs de stress, c’est-à-dire des situations de travail contraignantes qui vont favoriser l’apparition de l’état de stress, la personne qui va réagir à ce qui lui pose problème, à la fois avec son corps et son psychisme, ou la santé de la personne et sur l’entreprise, si la situation concerne un nombre important de salariés.

D’après l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail Bande annonce de l’outil de sensibilisation « Stress au travail, le démasquer pour le prévenir. Trois films » Le stress doit devenir une préoccupation pour l’entreprise dès lors que les plaintes de « mal-être » au travail se multiplient et quand les facteurs qui en sont à l’origine sont liés au travail (intensification du travail, pressions multiples, exigences de la clientèle… ).

Le stress n’est pas, dans ce cas, le révélateur de fragilité individuelles mais la manifestation de dysfonctionnements plus généraux dans l’entreprise. La prévention du stress s’inscrit dans le cadre général de la révélation des risques professionnels. Le chef d’entreprise doit veiller à protéger la santé et la sécurité pays?que et mentale de ses salariés au travail. C’est une obligation de résultat. Et comme pour les autres risques professionnels, l’approche du stress au travail doit donner lieu à une évaluation et à un programme de prévention.

La priorité doit être de promouvoir au sein des entreprises des modes d’organisation qui n’altèrent pas la santé physique et mentale des salariés. Les actions de prévention collective du stress au travail sont à privilégier car elles sont lus efficaces dans le temps. Elles consistent à réduire les sources de stress en agissant directement sur l’organisation, les conditions de travail, les relations sociales de travail, le poste de travail. Travail.. D’autres types d’interventions existent.

Ils visent renforcer la résistance individuelle des salariés à des situations de travail potentiellement stressantes pour eux : gestion individuelle du stress, formation à la gestion des conflits… Leurs effets bénéfiques ne sont cependant que de courte durée. Principaux outils diffusés par l’UNIR pour lutter contre le Et s’il y avait du stress dans votre entreprise ? » (DE 973) « Le stress au travail, le démasquer pour le prévenir. Trois films » (DIV. 0365) « Stress au travail.

Les étapes d’une démarche de prévention » (DE 601 1) « Dépister les risques psychosociologie : des indicateurs pour vous guider » (DE 601 2) « Risques psychosociologie. Et si vous faisiez appel à un consultant ? » (DE 6070) Voir en fin de dossier une liste plus complète des outils mis à disposition par l’UNIR Les cas de stress dans l’entreprise sont parfois niés ou attribués uniquement à la fragilité ou à l’inadaptation au este de certains. Face à des symptômes de stress, il est parfois difficile de démêler la part des facteurs personnels et professionnels en jeu.

Mais, sans nier l’existence de facteurs personnels, il est primordial de rechercher le lien possible avec le contexte dépend notamment de la façon dont nous percevons l’enjeu et les ressources à notre disposition pour y faire face. Une même situation, par exemple le fait de travailler sous contraintes temporelles fortes, peut ainsi être perçue différemment selon les salariés et peut également varier dans le temps pour un même salarié (voir le modèle réinscriraient de lascars et affolant).

Malgré ces différences de perception, certaines caractéristiques des situations de travail sont identifiées comme pouvant générer du stress. On peut regrouper ces caractéristiques en cinq grandes catégories. Principaux facteurs de stress en milieu professionnel Facteurs liés à la tâche ou liés au contenu même du travail à effectuer Fortes exigences quantitatives (charge de travail, rendement, pression temporelle, masse d’informations traiter… ) Fortes exigences qualitatives (précision, qualité, vigilance… )

Difficultés liées à la tâche (monotonie, absence d’autonomie, répétition, fragmentation… ) Risques inhérents à l’exécution même de la tâche (par exemple, erreur médicale fatale du chirurgien) Facteurs liés à l’organisation du travail Absence de contrôle sur la répartition et la planification des tâches dans l’entreprise Imprécision des missions confiées (Qu’attend-on de moi ? Comment dois-je m’ prendre ? Sur quelle base serai-je évalué(e) ? ) Contradiction entre les exigences du poste (Comment faire vite et bien ?

Qui dois-je satisfaire : le client ou le respect de aie sociale et familiale Nouveaux modes d’organisation (flux tendu, polyvalente… ) Instabilité des contrats de travail (contrat précaire, sous- traitante… ) Facteurs liés aux relations de travail Manque d’aide de la part des collègues et/ou des supérieurs hiérarchiques Management peu participatif, autoritaire, déficient… Absence ou faible reconnaissance du travail accompli Facteurs liés à l’environnement physique et technique Nuisances physiques au poste de travail (bruit, chaleur, humidité… Mauvaise conception des lieux et/ou des postes de travail (manque d’espace, éclairage inadapté… Facteurs liés à l’environnement souci-économique de l’entreprise Mauvaise santé économique de l’entreprise ou incertitude sur son avenir Surenchère à la compétitivité sur le plan national ou international Les enquêtes sur les conditions de travail réalisées périodiquement par le ministère chargé du Travail fournissent des statistiques sur des facteurs perçus comme contraignants par les salariés. On y retrouve les facteurs de stress liés à la tâche et l’organisation du travail. Subit des agressions verbales. 2 % déclarent vivre des situations de tension avec le oubli (parmi les 68 % des salariés en contact avec le public). D’après les enquêtes SEMER 2003 et « conditions de travail » 2005 réalisées par le ministère chargé du Travail auprès de la population active (disponibles sur le site ai. Travail. Ogive. Far/ rubrique statistiques) Comprendre comment agissent les facteurs de stress Disposer d’une liste de facteurs de stress est un outil intéressant pour une première approche du stress dans Il est possible d’aller plus loin en prenant en compte le poids de chaque facteur et la combinaison des facteurs entre eux.

En effet, selon les situations de travail, ces facteurs de stress ont une importance variable et peuvent interagir entre eux, en se neutralisant ou au contraire en se renforçant. Différentes études menées sur les facteurs de stress au travail montrent qu’ils sont d’autant plus « toxiques » pour la santé quand Ils s’inscrivent dans la durée. Les facteurs de stress durables peuvent en effet créer un état de stress chronique et devenir un risque pour la santé.

Ils sont subis. L’accumulation des facteurs de stress est, en outre, un élément aggravant. Par exemple, dans certains centres ‘appels téléphoniques, les employés doivent, dans un temps limité, respecter strictement un script de conversation avec le client tout en répondant à ses questions et en remplissant une fiche informatique, dans une ambiance bruyante, avec l’affichage sur un écran du nombre de clients en attente… Ils sont incompatibles.

La coexistence de certains facteurs de stress antagonistes affecte particulièrement la santé. On peut notamment citer la coexistence d’une forte exigence de productivité et d’une faible marge de man?ouvre (le « job strate » de karatékas), ou encore d’une forte exigence de productivité et de faibles bénéfices procurés par le travail (financiers ou autres) (modèle de siégerais). Pour en savoir plus sur les modèles théoriques du stress, consultez le document « Trois modèles du stress » (mis en ligne prochainement).

Mécanismes et conséquences sur la santé Lorsque l’on est stress, des mécanismes physiologiques et psychologiques sont mis en ?ouvre de manière simultanée. Les mécanismes psychologiques sont présentés dans le document « Trois modèles de stress » (voir le modèle transactionnel). Qu’en est-il des réactions de notre organisme ? Notre animation « Les mécanismes du stress au travail » en donne une présentation synthétique. (1907-1982), médecin-endoctrinerons autrichien. Pour selle, le stress est une « réponse non spécifique de l’organisme face à une demande ».

AI est à l’origine du concept de « syndrome général d’adaptation », qui décrit les trois réactions successives de l’organisme face à une situation stressante (alarme, résistance, épuisement). Réaction de l’organisme face à une situation stressante Les 3 phases du syndrome général d’adaptation face à une situation stressante Réaction d’alarme Dès la confrontation à une situation évaluée comme stressante, des hormones sont libérées par l’organisme via une glande située au-dessus des reins, la glande naturellement : ce sont les catéchumènes.

Ces hormones ont pour effet d’augmenter la fréquence cardiaque, la tension artérielle, les niveaux de vigilance, la température corporelle et de provoquer une vasodilatation des vaisseaux des muscles. Toutes ces modifications ont pour but d’amener l’oxygène aux muscles et au c?Ur, et ainsi de préparer l’organisme à réagir. Ressortissantes l’alarme, un second axe neuronales l’axe correctrice) est activé, préparant l’organisme aux dépenses énergétiques que nécessitera la réponse au stress.

De nouvelles hormones, les glorification, sont sécrétées : elles augmentent le taux de sucre dans le sang pour apporter l’énergie nécessaire aux muscles, au c?Ur et au cerveau. Les glorification ont la particularité de pouvoir freiner leur propre sécrétion par rétroaction : la quantité d’hormones libérées dans le sang est détectée par des récepteurs du système nerveux central qui la régalent.