Sommes nous vraiment libres devant le temps?

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Comment vaincre cet obstacle du temps ? Heidegger pose très bien ce problème dans son texte  » le temps est l’être essentiel de l’homme ». Dans son article, il dit que l’homme est fini dans le temps. On nait, on vit, on meurt. Le temps est quelque chose d’extérieur à l’homme qui fond sur lui. On est englué dedans, déj? possédé par la mort. Cependant selon Heidegger, la liberté de l’homme est liée à « l’avenir », la part Sommes nous vraiment libres devant le temps? Premium By ElizabethMoka IS, 2014 5 pages Dans cette phrase, le mot « vraiment » présuppose que nous ne sommes pas libres devant le temps.

De même que le mot « devane’ suppose un obstacle, une restriction de liberté. La problématique nous suggère donc qu’il y a des obstacles entre notre liberté et le temps. Y a-t-il vraiment aucun moyen d’être libre devant le temps ? Le temps est-il un obstacle insurmontable ? Certes, notre temps humain est fini, limité comparé au temps qui passe, infini. Mais peut-on quand-même surmonter cet obstacle, le valncre ? Quels possibles nous reste-t- il face au temps ? Pour pouvoir bien disserter sur cette question, il faut définir avant tout le mot libre.

Il peut être pris dans le sens Swpe to page ?tre libre, sans contr que l’on dit. Maintenant que les m développement peut ors is a de pouvoir choisir ce claires, le part divine de l’homme. Il a dans l’avenir une infinité de possibles qui, s’il est libre, lui permettent de « bondir glorieusement ». Car c’est un être de projets qu’ils lui permettent « l’exaltation de l’essor ». Heidegger montre que l’homme est à la fois fini dans le temps, mortel, mais aussi infini, divin. La temporalité reste cependant un problème dans cette phrase.

Saint- Augustin nous l’explique très bien dans son texte « l’être du temps ». Pour que le temps existe, il faut que quelque chose se asse, car si rien ne se passait, il ny aurait pas de passé. Et si rien n’arrivait, il n’y aurait pas de temps à venir. Et si rien n’était, le présent ne serait pas. Le présent n’existe que pour rejoindre le passé et le futur que pour devenir présent. Selon lui il n’est pas pertinent de dire : il y a trois temps, le passé, le présent et l’avenir. On dirait plus justement : « Il y a trois temps : le présent du passé, le présent du présent, le présent du futur. ?. C’est trois temps ne sont que dans notre esprit, on ne les voit pas ailleurs. Le passé est la mémoire ; le présent est ‘intuition directe et l’avenir est l’attente. Pour lui, ces trois temps existent mais que sous cette forme. Huisman développe très bien dans son texte « le refus du temps » l’envie d’échapper à cette temporalité. On peut facilement refaire le chemin inverse que l’on a parcouru c d’échapper à cette temporalité. On peut facilement refaire le chemin inverse que Fon a parcouru ce matin, mais pourra-t-on rembobiner notre matinée ?

La réponse est certainement non pour l’instant. Tout comme malgré notre impatience nous ne pourrons pas avancer dans le temps et décrire précisément notre visage dans 20 ans. Bien que nous voulions échapper au temps, nous ne le pouvons pas, car le temps fait en quelque sorte partie de nous. Le temps est irréversible et constitue le plus grand obstacle de notre rencontre avec la liberté. Cependant Huisman nous montre aussi les trois modes d’expérience que nous avons a disposition pour échapper à la temporalité.

On peut échapper au temps avec l’expérience de mémoire, se rappeler certalns causes antérieure à notre existence, mettre par écrit notre expérience passée. Il y a aussi l’expérience du temps « libre », faire de nouvelles choses, occuper notre temps, le tuer, ne pas le perdre inutilement. Et nous pouvons aussi faire des projets, prévoir pour le futur, essayer de laisser une trace. L’artiste le fait très bien à travers ses œuvres. II a une envie de laisser sa trace pour les générations à venir.

Ily a plusieurs projets qui permettent de vaincre l’obstacle du temps et d’être libre. Platon évoque dans son discours « Humanité et animalité : le désir de procréation. » le projet de la procréation. I « Humanité et animalité : le désir de procréation. » le projet de la procréation. II dit qu’en ayant une descendance, on laisse une trace de notre passage dans le futur, et de cette façon ous serions « immortel », car il y aurait toujours une part de nous vivante. Et donc le temps n’aura pas pu nous emporter complétement. y a aussi le projet de sainteté bouddhiste (Nirvana). Pour cela il faut arriver à l’extinction de tous les désirs selon le bouddhisme et une fois cela nous aurons une liberté face au temps. Le projet de l’artiste consiste à tout faire pour qu’une œuvre reste le plus longtemps connue. L’artiste Michel-Ange passa la plus grande partie de sa vie à cela. Il sculpta de grands chefs-d ‘œuvres pour que ceux-cl soient connus et perpétuent ainsi son existence. Repousser la mort ou apprendre à mourir est un projet moderne pour vaincre le temps.

On peut facilement repousser la mort de nos jours grâce à des progrès médicaux en médecine, mais cela ne nous permet pas encore d’être immortels. Alors il existe maintenant la possibilité d’essayer d’apprendre à mourir. On peut pour cela par exemple déjà choisir son cercueil, ou se préparer mentalement afin qu’une fois celle-ci à notre porte nous n’ayons pas de regret. Cependant nous ne serons pas totalement libre vu que nous mourons quand même. Il y a aussi le projet inverse à celui ci-dessus. C’est PAGF otalement libre vu que nous mourons quand même. y a aussi le projet inverse à celui ci-dessus. C’est celui de choisir sa mort par le suicide. D’une certaine manière nous serlons libre car nous serions le maitre de notre mort. Mais encore une fois, nous finirions tout de même par mourir. Tous ces projets nous permettent une liberté considérable devant ce grand obstacle qui est le temps. Nous pouvons donc en conclure que l’homme est une part du temps. On a des possibilités d’y échapper, mais elles sont restreintes et cela dépend aussi de notre vision du mot libre. On est pris dedans, comme une mouche coincée dans le béton.

Mais n peut aussi considérer que le temps est une part de l’homme, car celui-ci est né de l’intelligence humaine. C’est nous qui lui avons mis des durées, nous l’avons fragmenté, nous l’avons fait cyclique et évolutif. Nous lui avons donné des valeurs et nous l’avons nommé afin qu’il puisse nous donner des repères. Alors, est-ce le temps qui vient de l’homme, ou l’homme qui vient du temps ? Jusqu’où va la liberté ? A-t-on le droit de tout faire par la simple raison que nous sommes libres? Le temps est-il notre ami ou notre ennemi ? Ce sujet nous ouvre à plusieurs questions sur lesquels nous pourrons disserter une prochaine fois.