Serions Nous Plus Libre Sans Soci T
Nous pouvons constater un paradoxe entre la liberté et la société. La liberté est un concept complexe ayant de nombreuses définitions. Au sens général, la liberté désigne l’état du sujet qui n’est pas soumis à une contrainte externe dans l’exercice de sa volonté. Au sens politique, elle désigne le droit du citoyen à agir conformément à sa volonté dans la limites des lois de l’Etat. La société désigne de manière générale tout ensemble d’individus formant un groupe plus ou moins organisé, ayant un destin commun et partageant le même espace de vie. Serions•nous plus libres sans société?
Dans un premier mouvement nous verrons que la société est nécessaire à Ihomme car celui-ci est un animal social. Dans un second temps, nous parlerons de la relation entre la société est la la liberté chez les stoi étudierons certaines toutefois pas la libert or 3 ntra:. Sni* to nous présenterons rnière partie nous qui n’empêche a composent. Dans son traité Les Politiques, Aristote crit que « la cité fait partie des choses naturelles et l’homme est par nature un animal politique », c’est-à-dire un être vivant qui tend naturellement ? s’associer à ses semblables au sein d’une société.
Selon lui, la ociété est innée chez l’homme. Pareillement, dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Rousseau fait l’hypothèse qu’avant l’état civil, l’homme n’exis Swipe to View next page n’existe qu’à l’état de nature où il est « un être libre dont le cœur est en paix et le corps en santé Dans Du contrat social, il en vient ensuite à « examiner l’acte par lequel un peuple est un peuple c’est-à-dire passe de l’état de nature à l’état civil. Cet acte, qui constitue « le vrai fondement de la société h, c’est le « pacte social » en tant qu’il est passé entre les hommes.
En effet, vient un moment où « cet état primitif ne peut plus subsister » du fait que les obstacles à la survie deviennent plus grands que les efforts déployés par chacun pour la maintenir. Dans ces conditions, les hommes « n’ont plus d’autre moyen pour se conserver que de former par agrégation une somme de forces » qui puisse l’emporter sur ces obstacles. Ils sont alors amenés à conclure un contrat. Ainsi, « chacun se donnant à tous ne se donne à sa personne » et la communauté forme un « corps politique » dans lequel les associés « prennent collectivement le nom de peuple ».
Nous en venons ainsi à nous intéresser aux relations entre les individus d’une société. Selon Rousseau, notre liberté dépend de celle d’autrui. Il faudrait prendre en compte la liberté d’autrui pour ne pas aller à son encontre. La liberté ne pourrait s’exprimer qu’en présence de lois. Ainsi pour lu, la société est nécessaire à déterminer la liberté d’un individu. Dans le Manuel , Epictète écrit: « il y a des choses qui dépendent de nous et d’autres qui ne dépendent pas de nous » ; « ce qui dépend de nous est, par sa nature même, soumis à notre libre volonté » tel que nos pensée