Seance 5 La Noce Au Musee Zola
Séance 5 : La noce au musée du Louvre Dominante : langue objectif : comprendre la fonction des discours rapportés dans cet extrait 1 -rappels sur les discours rapportés 2-lecture 3-travail sur les discours rapportés et leurs effets 4-Lecture analytique Introduction Que Zola ait été la cible de multiples attaques lors de la parution Sni* to View nextÇEge de l’A permet aujour l’écriture de cette œu e. ors ses détracteurs rapp . du Figaro il souligne I littérature. L’étude m modernité de es qu’il a données ? uvre. Au directeur d appliquer à la du milieu après ses ectures de Claude Bernard.
II s’attirme en tant que Naturaliste et rédige un véritable manifeste Le roman expérimental publié en 1880. Dans l’A Gervaise vient d’ épouser Coupeau, un zingueur honnête et surtout qui ne boit pas. La noce est trop en avance pour se rendre au restaurant, une ballade dans paris est proposée. La pluie vient en perturber le cours, Monsieur Madinier suggère alors de se rendre au Louvre. Cest la première f01S pour la plupart des convives qui ne sortent que rarement du Quartier ouvrier de la goutte de d’or. Cette visite est une peinture efficace e personnes plus que modestes entraînées dans un dédale d’ œuvres.
En quoi la progression du parcours de la noce dans le musée va t-elle opérer un renversement de la situation initiale ? Les mouvements du texte sugg suggèrent dans un premier temps que l’on tourne en rond au sens propre et au sens figuré. Puis que la lassitude l’emporte : la noce ne peut déchiffrer ce monde inconnu auquel elle n’a pas été initiée et n’a pas la sensibilité requise. Enfin la noce est prlse pour objet de curiosité, un défilé hétéroclite et abrutissant. I On tourne » en rond a-le chef de file Dans un premier temps, la noce tourne en rond au sens propre et au sens figuré.
Au sens figuré, M Madinier s’est institué chef de file comme en témoignent les termes « surveillait » « commanda une halte » « d’un geste » qui suggèrent sa toute autorlté. Il veille au bon ordre, au bon déroulement de cette visite. Il est la personne prétendument initiée à l’art. Celui qui doit rendre la visite herméneutique. Pour se faire, il confère une certaine solennité et même sacralité aux lieux et œuvres on note le verbe de parole « murmurait à demi voix » et la comparaison « comme dans une église
Il est celui que l’on interroge et l’une de ses réponses témoigne de sa méconnaissance « il la lui donna pour la maîtresse » b-la noce la noce est désignée à plusieurs reprises comme un tout indifférencié, l’emploi du pronom « on » neutralise la personne. Le cortège est apprécié dans sa globalité, elle ne forme qu’un peut-être parce qu’aucune des personnes ne parvient à se distinguer dans ce milieu. Nous constatons que la focalisation omnisciente nous offre une palette variée des réactions et sentiments inattendus devant des œuvres inscrites au patrimoine de l’humanité. Gervaise