Sans Nom 1
DELITTE MAXENCE La guerre: Français:examen oral. Décembre 2014 or 3 Sni* to View Poème romantique : « Après la bataille » (1859) Mon père, ce héros au sourire si doux, Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit. C’était un Espagnol de l’armée en déroute Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié. Et qui disait: » A boire! à boire par pitié ! » Victor Hugo,La légende des siècles, Poetica Poème symboliste • « Le dormeur du val » (1870) Cest un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière ‘eut. port. Mais pour ceux qui n’ étaient pas nés, Qu étaient pas là pour apprécier, C’ est du passé dépassé, Un champ perdu dans le nord-est, Entre Épinal et Bucarest, C’ est une statue sur la grand place. Finalement Verdun, Ce n’ est qu ‘ un vieux qui passe. Même si l’ histoire nous joue souvent Le mouvement tournant par Sedan, C’ est du passé. C’ est la chanson des Partisans, C’ est 151 5, c’ est Marignan, Dépassé. Une guerre qui s est perdue sans doute
Entre Biarritz et Knokke-le-Zoute, Finalement la terreur, Ce n ‘ est qu un vieux qui passe. Pour ceux qu on n’a pas revus, Verdun, n • est plus rien. Pour ceux qui sont revenus, Verdun, n’ est pas loin. C’ est un champ brûlé tout petit, Entre Monfaucon et Charny, C’ est à côté. C • est une sortie dans le nord-est, Sur autoroute de Reims à Metz. On y va par la voie sacrée. Finalement, Verdun, C’ est un vieillard rusé. J’ ai une tendresse particul J’ ai une tendresse particulière