Rosalie Prudent

essay A

Question nol 1- Situation initiale : Personne ne comprend pourquoi Rosalie Prudent, bonne chez les époux Varambot, a tué et enterré son enfant dont elle a accouché pendant la nuit. 2- Elément perturbateur Rosalie Prudent, a tué son enfant après avoir préparé sa naissance. Elle a contacté la sage-femme du village, a fait le trousseau de son bé une autre place car e ils sauraient.

Au tribunal, alors que de comprendre pour p g trois mois, cherché s la renverrait quand le Président essaye fanticide, et la rassure en lui disant que la justice peut l’aider. 3- Les péripéties Rosalie Prudent dévoile au Président du Tribunal, que le père de son enfant, est le neveu de ses patrons, qu’il la séduite lors de son séjour estival, qu’il lui a fait l’amour, qu’elle s’est laissé faire par faiblesse, et qu’elle s’est retrouvé enceinte sans comprendre ce qu’il lui arrivait. – L’élément de résolution Elle raconte au tribunal ce qu’il s’est passé entre le moment où elle a découvert sa grossesse et sa présence au tribunal : – Elle a contacté la sage-femme pour savoir comment ça se – un soir, après son travail, elle a accouché toute seule, sans ecevoir d’aide, et en évitant de salir son lit, d’un puis de deux enfants, – Paniquée par cette double naissance qu’elle n’avait pas prévu et qu’elle n’avait pas pu imaginer, faute d’information, elle a décidé de les tuer.

Elle savait qu’elle ne pourrait pas les élever. Une fois morts, elle les a enterrés dans le jardin. De retour dans sa chambre, elle s’est allongé tant elle souffrait. Comme elle ne pouvait pas se lever, ses maitres ont fait venir le docteur qui a tout découvert. – Le tribunal est bouleversé par la détresse de cette jeune femme 5- La situation finale Rosalie Prudent est acquittée

Question na2 Rosalie Prudent Relevé de tout ce qui la concerne – Bonne chez les époux Varambot, de Mantes – Devenue grosse à l’insu de ses maitres – Avait accouché, pendant la nuit, dans sa mansarde, puis tué et enterré son enfant dans le jardin – trousseau complet trouvé lors de la perquisition – elle a fait son trousseau elle-même – elle a passé ses nuits à le couper et à le coudre pendant trois mois – Pour cela, elle a acheté de la chandelle a l’épicier, sur ses gages – Elle a prévenu la sage-femme qui lui a donné tous les renseignements et les conseils au cas où l’accident arriverait dans n moment où les secours demeureraient impossibles, et cherché une place à Poiss 2 place à Poissy – Rosalie prévoyait son renvoi – La coupable, une belle grande fille de Basse-Normandie, assez instruite pour son état, pleurait sans cesse et ne répondait rien. – elle avait accompli cet acte barbare dans un moment de désespoir et de folie, puisque tout indiquait qu’elle avait espéré garder et élever son fils. – Alors elle se décida. – usque-là elle l’avait caché obstinément. – Elle répondit soudain, en regardant ses maîtres qui venaient de la calomnier avec rage. ?? C’est M. Joseph, le neveu à M. Varambot. Elle ment – Alors elle se mit brusquement à parler avec abondance, soulageant son cœur fermé, son pauvre cœur solitaire et broyé, vidant son chagrin, tout son chagrin maintenant devant ces hommes sévères qu’elle avait pris Jusque-là pour des ennemis et des juges inflexibles. – Moi, je ne pensais à rien quand il s’est mis à me regarder, et puis à me dire des flatteries, et puis à me cajoler tant que le jour durait. MOI, je me SUIS laissé prendre, m’sieu. – j’étais belle fille, que j’étais plaisante… que j’étais de son goût. Moi, il me plaisait pour sûr… Que voulez-vous on écoute ces choses-là, quand on est seule.. toute seule… comme moi. J’suis seule sur la terre, m’sieu… j’n’ai personne à qui parler… personne à qui compter mes ennuyances… Je n’ai pu d’père, pu d’mère, ni frère, ni sœur, personne ! ?a m’a fait comme un frère qui serait rvenu quand il s’est mis à me causer. Et puis, il m’a demandé de descendre 3 frère qui serait rvenu quand il s’est mis à me causer. Et puis, il m’a demandé de descendre au bord de la rivière, un soir, pour bavarder sans faire de bruit. J’y suis Vnue, moi… Je sais-t-il ? je sais-t-il après ?… Il me tenait la taille… Pour sûr, je ne voulais pas.. ‘ai pas pu… j’avais envie de pleurer tant que l’air était non… non… J douce… il faisait clair de lune… J’ai pas pu… Non… je vous jure… j’ai pas pu -Je l’aurais suivi au bout du monde… -Je ne savais pas que j’étais grosse, moi Je ne rai su que l’mois d’après.. Elle se mit à pleurer si fort qu’on dut lui laisser le temps de se remettre. – Elle recommença à parler : « Quand j’ai vu que j’étais grosse, j’ai prévenu Mme Boudin, la sage-femme, qu’est là pour le dire ; et j’y i demandé la manière pour le cas que ça arriverait sans elle. Et puis j’ai fait mon trousseau, nuit à nuit, jusqu’à une heure du matin, chaque soir ; et puis j’ai cherché une autre place, car je savais bien que je serais renvoyée ; mais j’voulais rester jusqu’au bout dans la maison, pour économiser des sous, vu que j’n’en ai guère — Oh ! pour sûr non, m’sieu. V’là la chose. C’est arrivé plus tôt que je n’aurais cru. Ça m’a pris dans ma cuisine, comme j’finissais ma vaisselle. je monte, pas sans peine, en me tirant à la rampe ; et je m’couche par terre, sur le carreau, pour n’point gâter mon lit. ?a a duré p’t-être une heure, p’t-ëtre deux, #t-être trois ; je ne sais point, tant ça me faisait 4 a duré p’t-être une heure, pt-être deux, p’t-être trois ; je ne sais point, tant ça me faisait mal ; et puis, je l’poussais d’toute ma force, j’ai senti qu’il sortait, et je l’ai ramassé. Oh ! oui, j’étais contente, pour sûr ! J’ai fait tout ce que m’avait dit Mme Boudin, tout ! Et puis je rai mis sur mon lit, lui ! Et puis Vlà qu’il me rvient une douleur, mais une douleur à mourir. — Si vous connaissiez ça, vous autres, vous n’en feriez pas tant, allez ! ?? J’en ai tombé sur es genoux, puis sur le dos, par terre ; et v’là que ça me reprend, p’t-être une heure encore, p’t-être deux, là toute seule…. et puis qu’il en sort un autre…. un autre deux… , oui… , deux… comme ça ! Je l’ai pris comme le premier, et puis je l’ai mis sur le lit, côte à côte — deux. — Est-ce possible, dites ? Deux enfants ! Moi qui gagne vingt francs par mois ! Dites… est-ce possible ? Un, oui, ça s’peut, en se privant… mais pas deux ! Ça m’a tourné la tête. Est-ce que je sais, moi ? — J’pouvais-t-il choisir, dites ? Est-ce que je sais Je me suis vue à la fin de mes jours ! J’ai mis l’oreiller d’sus, sans savoir… Je n’pouvais pas en garder deux… et je m’suis couchée d’sus encore.

Et puis, j’suis restée à m’rouler et à pleurer usqu’au jour que j’ai vu venir par la fenêtre – Alors je les ai pris sous mon bras, j’ai descendu l’escalier, j’ai sorti dans l’potager, j’ai pris la bêche au jardinier, et je les ai enfouis sous terre, l’plus profond que j’ai pu – leur m S pris la bêche au jardinier, et je les ai enfouis sous terre, profond que j’ai pu – leur mère -Je sais-t-il, moi ? ‘plus – Et puis, dans mon lit, « là que j’ai été si mal que j’ai pas pu me ever. – Cest la vérité, m’sieu le juge. Faites ce qu’il vous plaira, j’suis prête. – Et elle se mit à sangloter si fort qu’elle gémissait à fendre les cœurs – La fille Rosalie Prudent fut acquittée. Analyse du personnage : Rosalie Prudent, est belle, grande, instruite mais terriblement seule. Malgré sa fonction de servante de monsieur et madame Varambot à Mantes (Basse Normandie), elle a perdu tout contact extéEIle est grande, belle, instruite mais seule, terriblement seule.

Cette solitude se note depuis sa jeunesse jusqu’au tribunal où elle est jugée pour le crime qu’elle a commis. Cet isolement est le centre du drame et est allié à l’indifférence des autres dont elle est la victime. Personne ne lui parle excepté Joseph Varambot, lorsqu’il la séduit. Personne ne l’écoute excepté la sage-femme et surtout le président du Tribunal. Elle Vit sa grossesse en prenant toutes les précautions pour qu’elle puisse élever seule son enfant. Personne ne remarque sa grossesse, ne l’entend accoucher, ne remarque sa peine. L’infanticide qu’elle commet sur ses enfants n’est absolument pas volontaire. Elle tue parce qu’elle n’a pas d’autres choix.

Elle ensait garder son enfant parce qu’elle avait pris toutes les dispositions pour l’élever mais pas deux e garder son enfant parce qu’elle avait pris toutes les dispositions pour l’élever mais pas deux et on note sa détresse dans la douleur qu’elle ressent lors la deuxième naissance. Lorsqu’elle enterre ses bébés, la déchirure est tout aussi présente et on remarque sa peine lorsqu’elle sépare les deux corps pour éviter qu’ils puissent dire eux aussi du mal d’elle. Rosalie Prudent est une femme humaine mais tellement isolée qu’elle n’a pas pu vivre sa vie de femme et de mère. Question na3 : Les enfants ont été conçu avec l’amour de leur mère.

Elle avait préparé la naissance en cherchant une autre place, en rencontrant la sage-femme pour pouvoir se débrouiller seule lors de l’accouchement, en confectionnant les vêtements et le necessaire. puis le jour de la naissance est arrivé. Les deux enfants naissent un après l’autre. Leur mère les place dans son lit, au chaud. Mais le drame de la solitude, de l’indifférence et de la pauvreté aura raison sur leur VIe. Leur mère est obligée de les tuer pour éviter de ne pas pouvoir les voir mourir de faim puisqu’elle n’avait pas ‘argent pour les élever. Ils mourront dans une douleur similaire à celle de la vie de leur mère : étouffés pour ne pas faire de bruit, pour que personne ne se rende compte de leur venue au monde.

Leur enterrement est tout aussi empreint de cet étouffement car leur mère les a enseveli séparément pour qu’ils ne puissent pas parler entre eux de leur mort et cond leur mère les a enseveli séparément pour qu’ils ne puissent pas parler entre eux de leur mort et condamner leur mère pour son geste. Elle les aimait, mais n’a pas pu assumer leur vie du fait de la auvreté et de la répression d’une morale très étriquée. Si leur père avait été présent, si leur mère n’avait pas vécu dans l’indifférence, si une personne avait prévenu leur mère qu’ils pouvaient être deux, ils auraient vécu en recevant ramour immense qu’une mère donne à son enfant et auraient pu etre heureux. Le Procureur Loin d’une justice accusatoire et bornée, cet homme écoute Rosalie Prudent sans se limiter au point de vue diffamatoire de ses patrons.

Il prend note de la détresse de cette jeune femme, fait en sorte que la douleur soit perçue par les jurés et décide de a sentence finale qui ne peut être autre que l’acquittement. Monsieur et Madame Varamont Ces rentiers profitent de leur servante qu’ils ne regardent pas. Ils ne s’aperçoivent pas de la cours que leur neveu fait à la servante durant trois mois, ils ne voient pas que Rosalie Prudent est enceinte, n’entendent pas la jeune femme accoucher, les bébés pousser leur premier cri. Comme beaucoup de patrons, ils pensent qu’ils ont raison et que leur bonne est la pire des êtres. Elle est là pour les servir mais n’a pas droit à une vie privée. Ils sont méchants voire cruels avec elle. 8