Role d’une banque
À quoi sert une banque ? Introduction Le système bancaire est un des éléments centraux de la vie économique d’un pays. Les banques jouent un rôle majeur dans la vie quotidienne des ménages et des entreprises : assurer la fluidité des transactions en mettant à la disposition des agents économiques des moyens de paiement rapides, pratiques et sûrs ; financer par le crédit l’achat d’un logement, d’un équipement ménager, d’une voiture ou d’une machine-outil ; permettre aux ménages comme aux entreprises de placer et de faire fructifier leur épargne.
Autant de circonstances qui amènent es banques à intervenir dans la vie économique. p g À une échelle macro relation avec la Banq monétaire. 1. En quoi les banque l’utilisation de la mon bancaire gère, en e la circulation quotidien dans • Une banque est aujourd’hui un intermédiaire incontournable pour un ménage. C’est par le biais d’un compte-courant que le ménage perçoit ses revenus (salaires, prestations sociales, loyers et intérêts perçus, etc. . La tenue de ces comptes est de la responsabilité de la banque et se traduit par l’édition de relevés détaillant les opérations et de relevés d’identité bancaire RIB) indiquant les coordonnées bancaires de chaque client. La banque a aussi pour rôle de mettre à la disposition de ses clients différents instruments de paiement (argent liquide retiré aux distributeurs automatiques, carnet de chèques, carte bancaire, porte-monnaie électronique… ). On distingue d Sv. ‘ipe to deux grandes formes de monnaie : • la monnaie manuelle (appelée aussi monnaie fiduciaire, du latin fides, « confiance »), c’est-à-dire les billets et les pièces ; • la monnaie scripturale (qui n’existe que sous forme d’écritures ans les comptes, qui n’a pas de véritable support matériel et qui « voyage » par l’intermédiaire des chèques, des cartes de paiement, des virements électroniques d’un compte à un autre).
Zoom • Vis-à-vis des entreprises, la banque joue, au quotidien, le même rôle que vis-à-vis des ménages : encaissement des paiements des clients, paiement des fournisseurs, des salaires du personnel, des impôts et taxes, etc. La banque peut aussi, au jour le jour, accompagner l’activité de l’entreprise en lui accordant des facilités de trésorerie (avances de fonds à court terme). Exercice nol Exercice n•2Exercice n03 2. Pourquoi la banque accorde-t-elle des crédits ? Certains projets des ménages dépassent leurs capacités immédiates de financement comme les achats de biens durables ou semi-durables (automobile, logement, équipement informatique, mobilier, etc. ) et nécessitent d’avoir recours à des emprunts. De même, pour les entreprises, l’acquisition d’équipements nouveaux, la mise en place de nouveaux sites de production, la réalisation de programmes de recherche à long terme ne peuvent être financées sur la trésorerie courante de l’entreprise t dépassent souvent la capacité d’épargne mise en réserve auparavant.
L’entreprise doit alors, elle aussi, financer ses projets par l’emprunt. • Pour un ménage, l’emprunt constitue un engagement moral et financier impliquant un échéancier de remboursem 2 OF s ménage, l’emprunt constitue un engagement moral et financier impliquant un échéancier de remboursement. La durée des prêts accordés par les banques dépend de la nature du projet envisagé : l’achat d’un ordinateur ou d’un canapé s’envisage sur une durée relativement courte (entre 6 et 24 mois), alors que elui d’un logement peut s’étaler sur 20 ou 25 ans, voire plus. Le taux d’intérêt de l’emprunt est un élément variable, qui dépend : – des caractéristiques personnelles de l’emprunteur : la banque évalue sa « solvabilité c’est-à-dire sa capacité à faire face au remboursement de la dette contractée, et intègre un éventuel risque de défaillance en majorant le taux d’intérêt ; • de la durée du prêt et de la nature du projet : les taux d’intérêt des crédits à court et moyen terme, destinés à l’achat de biens de durée de vie limitée, sont le plus souvent plus élevés que ceux es prêts immobiliers à long terme pour l’achat d’un logement ; • des conditions économiques globales résultant par exemple du niveau de l’inflation (hausse des prix) et de la politique monétaire générale. La banque est tenue d’indiquer dans son offre de prêt le coût total de l’emprunt (intérêts, frais de dossiers, assurances… ) et le taux effectif global (TEC) calculé en intégrant l’ensemble des frais engendrés par l’emprunt. Une règle de prudence s’impose à la fois au ménage emprunteur et à la banque prêteuse : ne pas dépasser un iveau d’endettement insupportable, c’est-à-dire pour lequel la charge mensuelle des remboursements de crédits menacerait les conditions de vie normale du ménage en absorbant une trop forte de proportion du rev 3 OF s menacerait les conditions de vie normale du ménage en absorbant une trop forte de proportion du revenu. Cette règle n’est malheureusement pas toujours respectée : en 2010, en France, plus de 200 000 ménages sont dans une situation de surendettement, ce qui met en cause à la fois le comportement peu rigoureux du ménage, et l’attitude parfois irresponsable de la anque qui a laissé la situation se détériorer.
Exercice n04 3. Quel est le rôle des banques dans la gestion de l’épargne des ménages ? • Les banques et les caisses d’épargne ont aussi pour fonction de collecter l’épargne des ménages et des entreprises pour la mettre à la disposition des agents économiques ayant des besoins de financement. Divers instruments d’épargne sont proposés aux ménages par les banques. Le plus connu d’entre eux est le livret A que chacun peut ouvrir dans une banque ; il permet de placer jusqu’à 15 300 € à un taux d’intérêt fixé par les pouvoirs publics. Ce livret est défiscalisé, c’est-à-dire qu’aucun impôt n’est prélevé sur les intérêts.
Il s’agit d’un placement à court terme puisque les sommes déposées sont disponibles à tout moment. • D autres formules (compte épargne-logement, livret d’épargne- logement… ) favorisent une épargne à plus long terme ayant souvent pour objectif un projet immobilier. • Les banques, mais aussi d’autres organismes, proposent également des formules dépargne sur une durée plus longue. Elles immobilisent l’épargne pour plusieurs années, en échange ‘une rémunération plus élevée : les plans d’épargne en actions, les contrats d’assurance-vie, les plans d’épargne-retraite… Certains de ces placements bén 4 OF S contrats d’assurance-vie, les plans d’épargne-retraite…
Certains de ces placements bénéficient d’allégements de fiscalité, mais comportent parfois une part de risque pour l’épargnant, en fonction par exemple de l’évolution du cours des actions en bourse. Exercice n05Exercice 4. Quel est le rôle macroéconomique des banques ? • Les banques jouent un rôle important dans le fonctionnement lobal de l’économie. Elles servent d’intermédiaires entre les agents économiques qui ont des capacités de financement excédentaires (épargne) et ceux qui, à l’inverse, ont des besoins de financement pour réaliser leurs projets. • Les banques collectent l’épargne et la dirigent vers les emprunteurs.
Mais cette vision est Incomplète : les banques ont aussi le pouvoir de créer de la monnaie : lorsqu’un emprunteur obtient un prêt de la banque, la somme que celle-ci inscrit au crédit du compte de ce client ne provient pas du compte d’un autre client. La banque crée donc de la monnaie scripturale. Évidemment, cette création monétaire n’est pas sans limites. La banque doit tenir compte des demandes de retrait de monnaie sous forme fiduciaire (billets et pièces) qu’elle doit se procurer auprès des autres banques ou de la Banque Centrale, la « banque des banques Ces emprunts de liquidités ne sont pas gratuits, ils entraînent le paiement d’intérêts par la banque emprunteuse au taux fixé par la Banque centrale, le « taux directeur ». Exercice n07Exercice Citation « Un crédit ne doit pas servir à en rembourser un autre s.