RobertCAPAbiographie

essay B

Robet Capa or 5 Sni* to View Robert Capa, né Endr à Budapest et mort octobre 1913 ine, est un photographe et correspondant de guerre américain d’origine hongroise. Il a couvert les plus grands conflits de son époque et est un des fondateurs de la coopérative photographique Magnum (Magnum Photos regroupe quelques-uns des plus grands photographes et photojournalistes du monde), première de ce genre à voir le jour. Il naît dans une famille juive hongroise aisée et non pratiquante ; ses parents Pédro et Sophie Friedmannl sont propriétaires d’une maison de couture à Pest. ?? l’âge de 17 ans, il est arrêté pour avoir participé aux activités politiques d’étudiants de gauche. Le régime politique autoritaire de l’amiral Horthy le libère à la condition de quitter sa contrée Photodienst), qui lui donne l’occasion de couvrir son premier sujet, Léon Trotski. Il part en novembre 1932 pour Copenhague afin de photographier le responsable communiste, alors pourchassé par des assassins aux ordres de Staline3. juif, il quitte en 1933 1’Allemagne lorsquAdolf Hitler accède au pouvoir, gagne Vienne mais le chancelier chrétien-social Engelbert

Dollfuss y établit une dictature cléricalo-fasciste, aussi émigre-t- il finalement à Paris à vautomne 1934. II rencontre dans les cafés de Montparnasse Henri Cartier-Bresson et d’autres juifs émigrés, tels que David Seymour et André Kertész. Il décide de franciser son prénom et se fait désormais appeler « André Friedmann Épais sourcils, yeux et cheveux nolrs, lèvres charnues, son charme est immense3. Au café la Capoulade, il fait en septembre 1934 la connaissance de Gerda Taro, une étudiante allemande antifasciste, qui d’assistante, devient photographe. Il vit avec elle une histoire d’amour.

Il fréquente l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires où elle est inscrite, comme ses principaux amis ou collègues photographes4. En 1935, il échafaude un subterfuge en sa compagnie en se forgeant la légende d’un photographe américain. Ses photos se vendant très mal, il décide de prendre un pseudonyme : « Robert Capa », qui sonne plus américain et est plus facile à prononcer5. Il invente tout un personnage autour de ce pseudonym américain et est plus facile à prononcer5. Il invente tout un personnage autour de ce pseudonyme. Capa est américain, Capa est chic, Capa est riche, Capa est mondain2.

La même année, il participe à la création de l’agence Alliance- Photo aux côtés de Pierre Boucher et de Maria Eisner. Il immortalise notamment le Front populaire par sa photo du 14 juillet 19366. Le style Capa Pour qu’une photographie ait le style Capa, il faut qu’elle soit prlse au plus près de  » l’homme  » et de l’actlon. Il s’intéresse ? l’éphémère de la vie, aux instants fragiles de l’existence. Dans toutes ses photographies, Robert Capa tenta de prendre l’instant où l’homme est face au danger, parfois à la mort, ? la vérité. Pour cela il faut que le photographe soit le plus près possible du danger, également.

Robert Capa disait même : « Si ta photo n’est pas assez bonne, c’est que tu n’étais pas assez près Certaines personnes attribuent cette phrase à Gerda Taro. C’est pour cette raison que ses plus célèbres photographies sont mal cadrées et bien souvent floues. Il les a prises la plupart du temps debout ou allongé, la stabilisation de la prise étant bien souvent impossible. Par exemple, il photographie un coureur du Tour de France dans sa chambre de repos avec sa femme et ses enfants ; il photographie aussi le visage ravagé d’une femme espagnole réfugiée. Son regard est celui d’un humaniste, non pas réellement celu