Revue de presse papillomarvirus
Dans son rapport rendu public lundi 15 septembre mais voté et validé dès le 10 juillet dernier, le HCSP rappelle d’abord que le Gardasil et le Cervarix (les deux vaccins utilisés en prévention des lésions précancéreuses du col de l’utérus), ont prouvé leur efficacité. « Les données internationales démontrent en situation réelle une efficacité vaccinale sur la prévalence des infections ? papillomavirus, l’incidence des condylomes et des lésions pré Revue de presse papillomarvirus Premium By IaloC01R 12, 2015 a pages
Papillomavirus : une vaccination dès l’âge de 9 ans ? Dans un avis, le HCSP rappelle l’efficacité de la vaccination contre les papillomavirus, responsables de cancers du col de l’utérus, et l’absence de preuve d’effets secondaires graves. PAPILLOMAVIRUS. Invité le 24 avril dernier par la Direction Générale de la Santé (DGS) à donner son avis sur ces vaccins qui continuent à susciter des polémiques, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) s’est montré très rassurant tant sur la question de leur sécurité que de leur efficacité.
Sui # to page La vaccination contre de la plupart des can proposee en mllleu s a estimé le HCSP. Swip next page responsables evrait même être t dès l’âge de 9 ans, pré-cancéreuses (grade BY’, note le HCSP dans son avis. Pas de lien de causalité entre vaccination et effets indésirables graves.
Il ajoute également que les données de pharmacovigilance disponibles avec un recul d’utilisation de plus de sept ans et plus de 170 millions de doses délivrées dans le monde (dont 5,8 millions en France) « ne permettent pas de retenir l’existence ‘un lien de causalité entre cette vaccination et les évènements indésirables graves qui lui ont été attribués en France, notamment la sclérose en plaques et d’autres maladies auto- immunes ». ?Ces croyances entretenues par certains médecins et fortement relayées par les médias ont suscité une défiance tout à fait injustifiée Vis-à-vis de cette vaccination », relève le HSCP. Dans son rapport, le HCSP rappelle également que les maladies auto-immunes « se révèlent avec une grande fréquence ? l’adolescence ». Alors que la couverture vaccinale contre les papillomavirus a augmenté dans de nombreux autres pays, elle est en baisse en France depuis 2010 : en 2011 ans, 27% des jeunes filles de 16 ans avaient reçu une vaccination complète, mais elles n’étaient plus que en 2013.
La vaccination est pour l’instant recommandée en France chez les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans, avec un rattrapage jusqu’à 19 ans 2 recommandée en France chez les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans, avec un rattrapage jusqu’à 19 ans révolus. Mais le HSCP estime que la faible couverture vaccinale « ne permet pas de bénéficier de l’efficacité constatée dans d’autres pays ».
Il envisage ainsi de recommander « un abaissement de 11 ans à 9 ans de l’âge de la vaccination une modalité appliquée avec succès au Québec ». Un programme national de dépistage fortement recommandé. Le HCSP a également rappelé la nécessité de mettre en oeuvre un programme national de dépistage organisé des cancers du col de l’utérus dans la mesure où la vaccination ne protège pas contre ous les types de papillomavirus à l’origine de ces cancers.
Vaccinées ou non, les femmes âgées de 25 à 65 ans sont pour l’instant invitées à faire des frottis de dépistage des lésions du col de l’utérus tous les trois ans. Ce dépistage individuel est effectué par environ 60% des femmes concernées, mais connaît de fortes disparités territoriales et socio-économiques ; les femmes sans diplôme ou disposant d’un faible revenu étant moins susceptibles de se faire dépister. Le cancer du col de l’utérus est à l’origine d’un peu plus d’un millier de décès par an. 3