Revue de presse jerome kerviel

essay A

Autrement dit, germe cervelle devra avoir premier boy je empâta 23, 2011 | 4 pages faux AI est condamné en outre à 5 ans de prisons dont 3 beaucoup de chance, à ce tarif-là il faudra qu’il gagne le gros lot à l’euromissiles une petite qua quarantaine de fois pour payer l’intégralité des 5 milliards. Le Canard enchaîne indique qu’il faudrait 400 000 ans pour rembourser cette somme avec un semis, soit le temps coulé depuis la domestication du feu par l’homme.

En bref, chacun établi sa comparaison pour dénoncer ce « jugement totalement excessif » selon les termes de l’avocat de la défense Olivier mettrez, repris en titre par Libération. Au lendemain du verdict la presse est donc unanime pour dire que la peine de 4,9 milliards d’ourse est un « jugement absurde » (comme le titre France soir). Les politiques s’en mêlent évidemment, segment Royal jugeant « très étrange » la condamnation (Les échos).

Hier, les avis de la presse sont plus nuancés, et on peut lire des articles plus réfléchis, notamment dans le Monde u les échos. Dans son édité, le Monde oppose une explication à ceux qui jugent la peine trop lourde, et qui regrettent que la Société Générale n’ai été reconnue coupable d’aucun faits. Le journaliste insiste sur le fait que e tribunal s’est contenté de dire le droit, et que la Société Générale avait déjà été condamnée « lourdement » (4 millions d’ourse) par la Commission bancaire pour les défaillances dans ses systèmes de contrôle.

Les 4 millions représentent certes peu pour la banque, mais jamais une amende aussi lourde n’avait été imposée par la Commission bancaire auparavant. Dans les échos, valériane de sentinelle précise que cervelle étant reconnu coupable d’un délit intentionnel, il est redevable envers la banque de l’ensemble du dommage reconnu coupable d’un délit intentionnel, il est redevable envers la banque de l’ensemble du dommage. La justice ne fait qu’appliquer la jurisprudence.

Il s’agit donc là d’un problème plus profond. Toujours selon valériane de sentinelle, la justice n’ pas les outils pour juger au mieux cette affaire. Elle explique que la finance et le droit sont deux mondes différents, la finance étant celui de l’immatériel à l’échelle planétaire », celui du droit étant « celui des faits purs, de la règle intransigeantes ». C’est pourquoi la condamnation peut sembler inadaptée au monde de la finance.

Elle conclue en ajoutant : « Inattaquable sur le plan du raisonnement juridique, le jugement pêche à l’évidence par manque de pédagogie. La justice rate alors une de ses missions essentielles : celle de l’exemplarité du châtiment ». C’est-à-dire que la justice n’ pas suffisamment communiquée pour expliquer les raisons du verdict, (à savoir elle a en fait simplement appliqué le rôti). Néanmoins d’autres quotidiens plutôt à gauche poursuivent leur critique du système et traitent cervelle en victime d’un système qui la fabriqué.