Résumé de la préface de l’Idéologie Allemande de Marx

essay B

Ridiculisons ce combat p g philosophique qui n’e complait le peuple all e noyer s’il arrête d Les faits sont clairs : de production déter n de la rêverie où se i qui prétend ne pas nteur. avec un mode pports sociaux et politiques déterminés. La production est toujours liée la structure sociale et politique : l’observation empirique le prouve. L’Etat découle d’un processus d’individus déterminés qui produisent matériellement. L’activité matérielle est donc source de tout : de la conscience, des idées. Les hommes réels sont conditionnés par ces forces productives qu’ils développent et dont tout découle.

L’Etre des hommes est leur processus de vie réelle. Au contraire de la philosophie allemande, on part ici de la terre, de ce que sont les hommes réellemen Swipe to Wew next page réellement, pour arriver au ciel, métaphoriquement ce que les hommes s’imaginent, car toutes ces représentations spirituelles résultent nécessairement du processus de leur vie matérielle. Autrement dit, l’idéologie perd toute son autonomie, n’existe pas pour elle-même, n’a pas d’histoire propre : ce n’est pas la conscience qui détermine la vie, c’est la vie qui détermine la conscience.

Car cette conscience n’est source de rien puisqu’elle est le produit des individus réels. Ce processus d’activité vitale est visible empiriquement, et Phistoire cesse d’être un enchainement de faits sans vie. La spéculation doit donc cesser : il faut la remplacer par un savoir réel, trouvé dans la vie réelle. La philosophie, à Finstar de l’idéologie, n’existe plus de manière autonome. Elle devient une synthèse des résultats abstraits d’une étude du développement historique des hommes qui n’ont aucune valeur per se.

La philosophie donne donc un schéma des différentes époques historiques. Il nous faut débuter par le premier fait historique qui est la production de la vie matérielle c’est-à-dire la production e moyens répondant aux besoins vitaux de l’homme et lui permettant de vivre pour pouvoir « faire l’histoire Cette condition de maintenir les hommes en vie est fondamentale à toutes les époques. Si les Allemands n’ont pas eu un seul historien, c’est qu’ils n’ont jamais considéré cette base terrestre de l’histoire.

Ce premier besoin satisfait par un instrument produit pour cette 2 terrestre de fhistoire. Ce premier besoin satisfait par un instrument produit pour cette satisfaction fait naitre des nouveaux besoins. De plus, les hommes, en renouvelant chaque jour leur propre vie, se mettent à se reproduire et on voit pparaitre le thème de la famille, seul rapport social au début et qui ne doit pas être traité selon le « concept de famille comme le font les Allemands. Ces trois moment sont trois aspects liés de l’histoire, qu’ils conditionnent depuis son début et encore aujourd’hui.

Produire la vie nous apparait donc comme un rapport double : naturel et social puisqu’il est l’action conjuguée de plusieurs individus. Ce mode de coopération devient une « force productive Y, et la masse de celles-ci forme l’ordre social. Avant toute absurdité politique ou religieuse, c’est un système e liens matériels qui lie les hommes entre eux. Ce système même présente une histoire, l’histoire des hommes fondée sur l’industrie et sur les échanges. L’aspect social est donc le quatrième aspect, lié à la production de la vie matérielle, à la création de nouveaux besoins et à la famille, qui conditionne l’histoire.

Après ces quatre moments originels de l’histoire des individus réels, il apparait que l’homme a aussi de la conscience. Attention cependant : il ne s’agit pas de conscience pure. Et la conscience, comme le langage (qui est la conscience réelle pratique), ‘apparait qu’avec la nécessité d’échanges commerciaux avec d’autres hommes. Au contraire de ranima 3 qu’avec la nécessité d’échanges commerciaux avec d’autres hommes. Au contraire de l’animal, qui ne connait connaît aucun rapport, les rapports d’un individu avec un autre existent en tant que tels. Ils sont un produit social.

C’est d’abord l’individu qui prend conscience de la nature toute-puissante, conscience animale puisque la nature est aussi imposante pour l’homme que pour l’animal. Puis c’est la conscience de [‘homme qui vit dans une société, pour qui il est nécessaire d’entretenir des rapports avec es individus qui l’entourent. Ce ne serait donc qu’une conscience grégaire. Mais l’instinct animal est remplacé chez l’homme par la conscience. Cette même conscience ne peut se perfectionner qu’avec l’augmentation perpétuelle des besoins et donc l’accroissement de la population et de la productivité.

Intervient alors la division du travail. Ce qui n’était au départ qu’une division du travail dans l’acte sexuel, c’est-à-dire dans le but de procréer, devient la division du travail « par nature à la fois du travail matériel et du travail intellectuel. C’est seulement à partir de ce moment que la onscience peut s’éloigner de la pratique réelle pour représenter quelque chose qui ne serait pas réel. Elle reste cependant liée à la force productive existante : une contradiction de cette conscience émancipée (philosophie, théologie, théorie, morale.. avec les rapports existants veut seulement dire que ces rapports même sont entrés en contradiction avec la force de product 4 seulement dire que ces rapports même sont entrés en contradiction avec la force de production originelle. Ces contradictions peuvent aussi se produire entre une conscience nationale et une conscience plus universelle. Elles nous apportent ependant une preuve de la division du travail opérationnelle. La force productive, l’état social et la conscience doivent entrer en conflits car ce conflit même résulte de la division du travail, qui a octroyé à des individus différents des activités différentes.

Et le seul moyens de ne pas rentrer dans un conflit entre ces éléments serait d’abolir la division du travail qui, nous l’avons vu, est nécessaire. La division du travail implique tous ces conflits et contradictions. Elle implique également la répartition des produits du travail qui se fait de manière inégale : la propriété, dont la première forme st l’esclavagisme de la femme et des enfants par l’homme, est la libre disposition de la force de travail d’autrui. La propriété privée et la division du travail sont identiques en tant que l’une est le produit de l’autre.

Il nous faut aussi parler de l’Etat, puisqu’il découle lui aussi de la division du travail qui oppose l’intérêt de l’individu à l’intérêt collectif (qui n’est qu’une dépendance des individus les uns par rapport aux autres). Cette contradiction a fait de l’Etat une nécessité : il devient la forme indépendante de l’intérêt collectif, une communauté illusoire basée sur les liens réels de chaque onglomérat où nous S collectif, une communauté illusoire basée sur les liens réels de chaque conglomérat où nous retrouvons les intérêts des classes.

Toutes les luttes à l’intérieur même de l’Etat sont donc le reflet de la lutte des classes entre elles, chacune voulant représenter son propre intérêt. L’universalité de Flntérêt collectif représenté par l’Etat n’est cependant qu’illusoire car chaque individus est guidé par son intérêt propre, et le seul combat de cet intérêt particulier avec l’intérêt collectif rend nécessaire un illusoire Etat universel. De plus, cette universalité de l’intérêt collectif est présentée l’individu comme étranger à lui-même.

Nous arrivons donc à cette conclusion : tant que la division du travail se fait de façon naturelle, c’est-à-dire tant que l’intérêt particulier et l’intérêt commun s’opposent, l’action de l’homme lui apparait comme une puissance étrangère et non comme quelque chose qu’il domine. Car, à partir du moment où l’individu entre dans une sphère de travail déterminée, il ne peut en sortir qu’au prix de la perte de ses moyens de vivre. Dans la société communiste seule, chacun se spécialise dans ce qui lui plait et ‘est la société qui réglemente la production générale.

Cette fixation de l’activité sociale est capitale dans l’évolution historique jusqu’à nos jours : la puissance sociale, la force productive née des individus leur apparait comme étrangère, car cette coopération est naturelle et non volontaire. Elle devient donc une puissance étrangère cette coopération est naturelle et non volontaire. Elle devient donc une puissance étrangère qui parcourt maintenant un chemin éloigné de celui de l’humanité qui ne la domine pas puisqu’elle lui a été aliénée.

Nous devons bien parler ici d’« liénation » et celle-ci ne peut être abolie qu’à deux conditions : elle doit priver les individus de toute propriété dans un monde de richesses liées à l’accroissement de la force productive de ces mêmes individus. Ce développement des forces productives est l’autre condition sine qua non, car sans lui, on retombe au point de départ qui est le besoin. De plus, ce développement implique que le phénomène de masse « privée de propriété » arrive dans tous les pays en même temps. Il place donc les individus sur le plan d’histoire mondiale et non sur un plan local.

Le communisme, en tant que phénomène universel et mouvement réel qui abolit l’état actuel, n’est possible qu’à ces deux conditions. II ne peut être que l’acte simultané et soudain de populations entières se soulevant volontairement pour un développement de la force productive. Ce développement deviendrait alors universel. De plus, le communisme est l’œuvre du prolétariat, qui n’existe que pour le marché mondial : il s’inscrit donc dans l’histoire universelle et n’existe qu’à l’échelle de celle- ci, dans son stade ultime, après différentes formes qu’a pris la propriété au fil des siècles.