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Les Hypermarchés Le 15 juin 1963, carrefour ouvre le premier hypermarché à Sainte- Geneviève des Bois, dans l’Essonne avec une surface de plus de 2600 m2 et comptant 400 places de parking, une pompe ? essence et de grands chariots à roulettes. Celui-ci propose un large assortiment sous le même toit : des produits frais, de l’épicerie, du bazar, du textile et de l’électroménager. Le succès fut immédiat avec plus de 5000 clients qui se sont précipités dans le magasin dès le premier samedi d’ouverture. Mais alors Qu’est-ce qu’un hypermarché ?

Quels sont ces avantages et ces inconvénients ? En France, à partir de alimentaire est classi c p or4 historique du 1er hy – to View Les hypermarchés s niveau de vente. Ils p rface à dominante hés – taille uits sur un seul l’être sur 2 dans les grandes villes, en raison du co t lev des terrains. La vente est organisée presque entièrement en libre-service, sauf pour quelques rayons (téléphonie, boucherie, charcuterie, poissonnerie… ) , il offre un large assortiment avec plus ou moins 50. 000 et 80. 000 références, dont 10. 000 à 20. 00 en produits de grande consommation (PGC), La partie principale de l’assomment est dédiée à falimentaire. Mais plus la surface de l’hypermarché croît, plus la part consacrée au non alimentaire se développe. pour sortir Le client doit passer par une ligne de caisses. L’hypermarché doit en conclusion son nom à sa surface importante de vente. On considère : Les petits hypermarchés — de 2. 5 2. 500 m2 à 4. 500 ma, proche concept des supermarchés. Les hypermarchés moyens – de 4. 500 mz à 8. 000 rn2. Les Grands hypermarchés – plus de 8. 00 Les plus grands hypermarchés de France qui dépassent les 20. 000 ml ; Carrefour de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne) avec 25. 000 rn2. Auchan de Noyelles (Pas-de-Calais) avec 21. 850 m2 Carrefour de Vitrolles (Bouches-du-Rhône) avec 20. 000 m2. Image satellite de Carrefour de Villiers-en-Bière Les hypermarchés de France Les hypermarchés ont pour avantages : D’avoir des prix attractifs sur certains produits d’appel. D’être gros employeurs (plus la surface est grande plus il y a d’emplois). De proposer un Large assortiment de produits et donc du choix pour les clients.

De faire gagner du temps au client qui lui évite de se déplacer dans plusieurs magasins. Il lui est plus facile d’acheter sur place des produits non llmentaires que de se rendre dans un autre point de vente. En dépit de ces avantages PAG » OF d nte tout de même autres produits. Des déséquilibres sociaux (travail le dimanche, travail précaire, horaires morcelés). Concurrence aux commerces de proxlmlté. Concurrence aux enseignes spécialisés. Des fausses concurrences entre enseignes d’un même groupe. Des pressions sur les fournisseurs et producteurs.

Le client effectue plus d’achat d’impulsion (un achat non programmé). Le concept de l’hypermarché devient celui du « TROP » : Trop grand, Trop de choix, Trop loin… Trop grande vision des courses comme « une corvées » Il ne reste pas assez compétitif en matière de prix face au hard discount… Évolution En plus de quarante ans d’existence, l’hypermarché a évolué, s’est transformé en raison de la concurrence entre enseignes d’hypermarché, mais aussi pour faire face à la concurrence d’autres formules de distribution.

Une des évolutions marquantes est l’ajout régulier de nouveaux rayons non alimentaires. Au bazar et au textile s’est ajouté rapidement l’électroménager, le meuble, puis avec le temps les rayons TWHlFl/Vidéo, bricolage, ouets, jardinage, livres, disques, bijouterie, micro-informatique, téléphone.. par exemple l’enseigne comme Casino tenta même sans succès de vendre des voitures. Les hypermarchés exploite PAGF3CFd t cette capacité la bonne saison, ce qui leur permet d’être très agressif en matière de prix. n raison de couts répartis sur davantage d’activités ou parce qu’ils utilisent ces produits comme produit d’appel. L’amoindrissement de la concurrence sur les prix en raison de la loi Galland ont conduit les hypermarchés à développer le confort d’achat. Il faut voir dans ces premières difficultés notamment la oncurrence accrue des grandes surfaces spécialisées (GSS), du hard-discount ou même e-commerce. Face à cette concurrence, les hypermarchés ont développé le principe des univers de consommation pour mieux résister aux GSS.

Ils ont développé leur gamme de premiers prix contre le hard discount, ont crée pour le cas d’Auchan des hard-discount dans l’hypermarché lui-même, ou ont lancé le concept d’ «hyper discount». Un croisement de ‘hypermarché et du hard-discount. La loi Galland ou « Loi sur la loyauté et l’équilibre des relations commerciales » votée en 1996 avait pour but d’assainir t d’encadrer les relations entre fournisseurs et distributeurs et de protéger les petits commerces des pratiques tarifaires de la grande distribution.

Elle empêchait notamment la prise en compte des marges arrières pour la détermination du seuil de revente à perte. Cette loi a été critiquée car elle fut considérée comme un frein ? la baisse des prix des produits de grande marque. Elle a donc été complétée en 2005 par la loi Dutreil qui permet dans une certaine mesure de prendre en compte les marges arrière pour la fixation des prix de vente.