responsabilité societale d’entreprise

essay A

responsabilité societale d’entreprise Quand les veulent faire le bien LI » fabricant de qui contraint ses sous-traitants à respecter des normes en matière de travail des enfants ou de salaires un fabricant de trains qui #engage t’ réduire les ém„. marginalisme Premium LE MARGINALISME L’utlllté marginale d’un blen ou dun service est l’utilité qu’un agent économique tirera de la consommation d’une unité supplémentaire.

Cette utilité marginale décroit avec la quantité de biens déjà disponibles4. Par Merchandising dans le luxe ICD S – Gouvernance d’entreprise (e-learning DOSSIER DE RATTRAP »E MODULAIRE Consignes et délais respecter Iravall Individuel réaliser Le dossier ne pourra pas comporter plus de IO pages (hors annexes) Le travail d…

Logistique DÉFIS ET SOLUTIONS La mondialisation et les progrès des technologies de l’information et des communications ont refaçonné les caractéristiques du Aujourd’hui, les entreprises compétitives au niveau aasimulation comptable Date Fxplicatinns No de compte Débit Crédit 07-0ec Salaires 5522 478,50 Impôt fédéral à payer 2020 2825 Impôt provincial à payer 2021 20_88 RRQ payer 2019 2035 RQAP à payer 2029 Assurance-emplolàg San Diego Article Pièce 0 l’enseignement de gestion..

Mais c’est dans les années 1990 que la RSE va connaître un véritable essor. Après la fin du «compromis fordiste» (protectlon de l’emploi et progression des salaires contre gain de productivité) des trente glorieuses, les entreprises, et le capitalisme dans son ensemble, connaissent alors une crise de légitimité (1). La hausse continue du chômage, les délocalisations et le développement de la sous-traitance fragilisent la condition salariale.

Sur le plan environnemental se produit une série de catastrophes liées à l’industrie (Seveso en 1976, Bhopal en 1 984, arées noires… ) sur fond d’inquiétude montante sur l’avenir de la planète. La puissance publique se révèle de plus en plus souvent impuissante à réguler cette société du risque, comme la décrit le sociologue allemand Ulrich Beck en 1987, notamment parce que les problèmes qu’elle pose dépassent de loin le cadre des États- nations.

C’est pourquoi les grandes entreprises internationales, dont l’image était plutôt bonne jusque dans les années 1 970, sont alors régulièrement prises à partie par des citoyens et des ONG, qui mènent des campagnes de dénonciation de leurs «mauvalses onduites » et parfois de boycott. En 1995, suite aux actions spectaculaires de Greenpeace et au boycott de ses stations, la compagnie pétrolière Shell doit revenir sur sa décision de couler la plateforme pétrolière Brent-Spar en mer du Nord.

En 1997, c’est l’industriel américain du vêtement Nike qui se voit accusé de faire fabriquer ses chaussures en Indonésie par des enfants, ou pour des salaires de misère. La RSE a pn chaussures en Indonésie par des enfants, ou pour des salaires de misere. La RSE a pris son essor à ce moment où les entreprises jouent n rôle de plus en plus important dans le cours des événements alors que leur image est profondément dégradée (cf. également les récents scandales liés au salaire des patrons, des tradersou au fonctionnement des marchés financiers).

Elle est «susceptible d’apporter ce « supplément d’âme », cette justification qui rend l’entreprise acceptable aux yeux de la société civile», et de conférer ainsi aux (grandes) firmes la «légitimité sans laquelle elles ne disposent pas du droit moral et symbolique d’exercer leurs NOTES (1 ) Thibault Daudigeos et Bertrand Valiorgue, «Les limites du raitement marchand de la responsabilité sociale de l’entreprise», Revue française de socioéconomie, no 6, 2nd semestre 2010. 2) Michel Capron et Françoise Quairel-Lanoizelée, La Responsabilité sociale d’entreprise, La Découverte, coll. « Repères», 2010. Des pratiques « responsables »? En l’absence de définition partagée de la RSE, et même si un processus de formalisation est en cours, il n’existe pas de critères permettant de définir ce qui en relève et ce qui n’en relève pas. Néanmoins, distinguons quelques grands types d’action revendiqués comme exercice de leur responsabilité sociale par es entreprises. ?? Sur le plan social, au sein même des firmes, l’une des formes les plus courantes d’action RSE consiste à «promouvoir la diversité », c’est-à-dire lutter contre toutes les formes de discrimination, qu’elles soient liées aux or 0 lutter contre toutes les formes de discrimination, qu’elles soient liées aux origines, au genre, à l’âge… Autre type de dispositif: les « alertes éthiques», qui consistent à permettre aux salariés de sgnaler les irrégularités ou les mauvais comportements qu’ils jugent contraires à ‘éthique ou à la loi.

D’autres se contentent e rédiger des chartes, ou d’instaurer des partenariats avec des ONG pour soutenir telle ou telle cause. .Mais la RSE peut aussi porter sur les relations avec les sous-traitants et les fournisseurs. Certaines entreprises leur demandent de signer des chartes où ils s’engagent à respecter certaines exigences concernant par exemple les heures de travail, les salaires, la liberté syndicale, la sécurité… ?? Sur le plan environnemental, les actions «responsables» consistent généralement à rendre moins polluants les processus de production (le groupe Lafarge s’engage par exemple à réduire es émissions de C02 et de poussières liées à son activité de production de ciment). Parfois, ce sont les produits que Pon tente de rendre plus écologique: logements «durables», développement de véhicules moins polluants, recherche d’énergies renouvelables… ?? Dans le domaine financier se développe depuis quelques années l’investissement socialement responsable (ISR)_ Il consiste à intégrer dans les activités de financement et de placement des critères extrafinanciers (sans sacrifier ces derniers! ). Cela peut prendre plusieurs formes: les «fonds socialement responsables» rennent en compte les critères sociaux et environnementaux pour n’investir que dans les entreprises les plus PAGF s 0 compte les critères sociaux et environnementaux pour n’investir que dans les entreprises les plus engagées dans le développement durable.

D’autres fonds sont dits «de partage». une partie des bénéfices est reversée à des ONG. On trouve également, dans le monde anglo-saxon en particulier, des «fonds dexclusion» qui refusent tout investissement dans des activités jugées immorales (tabac, alcool, jeu, entreprises pratiquant des tests sur les animaux… ) ou polluantes voire dangereuses nucléaire, pétrole… ). CISR peut aussi prendre la forme d’un activisme actionnarial, les actionnaires utilisant leurs capacités d’interpellation et leurs droits de vote en assemblée générale pour tenter de faire évoluer les pratiques des entreprises.

La RSE suppose par ailleurs une intense activité de reporting: il faut rendre compte, de manière transparente, de ce qui a été entrepris pour progresser en la matière. La forme la plus classique de reporting est le rapport annuel (souvent appelé «rapport développement durable»), faisant le point sur les actions menées et les objectifs visés. D’où le développement, autour de la RSE, d’une intense activité d’audit, à la fois des pratiques des entreprises (quelles actions ont été menées? Les objectifs ont- ils été atteints? mais aussi du reporting lui-même (la collecte des informations présentée dans le rapport est-elle correctement organisée? Les données sont-elles fiables? Le rapport est-il sincère? ), seul moyen, pour l’entreprise et ses parties prenantes, dans un contexte de défiance marquée, d’établir la crédibilité de la démarche engagée. Est-c 6 0 contexte de défiance marquée, d’établir la crédibilité de la émarche engagée. Est-ce rentable ? C’est l’un des arguments principaux des promoteurs de la RSE : l’effort pour adapter des mesures sociales et/ou écologiquement responsables est profitable.

D’une part par les gains liés ? l’amélioration du processus de production, la diminution des risques industriels et commerciaux sont source d’amélioration des profits. D’autre part, l’instauration de relations poussées avec les consommateurs, les ONG, le tissu local, ansi que la recherche de nouveaux produits ou de nouveaux procédés voire l’anticipation de règlementations contraignantes ? enir enrichissent l’entreprise de nouvelles compétences potentiellement stratégiques.

Reste que, outre l’ambiguité morale que suscite alors cette « générosité intéréssée », la rentabilité de la RSE est, sur le plan financier en tout cas, difficile à mettre en évidence. En 2008, une méta-analayse de 167 études montrait que lien entre performances sociales et performances financières des entreprises était positif, mais très faible (1 Il était néanmoins un peu meilleur pour les actions de type philantropique (fondations, mécénat… ).

On trouve des résultats du même ordre concernant l’ISR (2). De fait, il semblerait que la causalité inverse soit aussi, voire davantage, valable : ce sont les entreprises les plus performantes financièrement qui s’engagent le plus volontiers dans la RSE. Ce qui expliquerait en partie le fait qu’elle concerne essentiellement, pour l’heure, les grandes entreprises. plus fragiles économiquement, moins soumises 7 0 essentiellement, pour l’heure, les grandes entreprises.

Plus fragiles économiquement, moins soumises à des enjeux de réputation, les PME restent encore largement à l’écart de la RSE, hormis des actions du type mécénat ou sponsorlng (3). (1 ) Joshua D. Margolis et Hillary Anger Elfenbein, «DO well by doing good? Don’t count on it», Harvard Business Review, vol. LXXXVI, no I , janvier 2008. (2) Unepfi, «DemystiWing responsible investment performance», octobre 2007. www. unepfi. org 3) Sandrine Berger-Douce, « Rentabilité et pratiques de RSE en milieu PME: premiers résultats d’une étude française», Management et Avenir, na 15, février 2008.

Un écran de fumée ? Le décalage entre le lyrisme des discours et des pratiques d’entreprise qui sont loin d’être toujours «responsables» pourrait légitimement conduire à ne voir dans la RSE qu’une façade asquant le cynisme du capitalisme contemporain. Mais il faut reconnaître que la RSE a des conséquences réelles, même si elles sont limitées: ici des salariés se voient garantir des conditions de travail décentes, là ce sont des tonnes de C02 qui ne seront pas produites, là-bas des pratiques de recrutement se font moins discriminantes.

Reste que l’idée que les entreprises puissent jouer un rôle moteur dans la production du bien commun suscite encore de nombreuses réserves. une des crltiques les plus anciennes -et les plus radicales —de la RSE provient de la pensée libérale. Dès 1970, l’économiste Milton Friedman mettait en doute l’idée qu’une entreprise puisse avoir une quelconque responsabilité sociale. D’une part parce que 0 qu’une entreprise puisse avoir une quelconque responsabilité sociale.

D’une part parce que seuls des individus peuvent être responsables. D’autre part parce que la seule responsabilité sociale du chef d’entreprise est d’augmenter les profits, comme il en a reçu le mandat des actionnaires. Agir en fonction de tout autre but revient à s’arroger le droit d’utiliser l’argent des autres (actionnaires, salariés, clients) pour favoriser le bien ublic: cela s’appelle la politique, et suppose un personnel démocratiquement élu à cette fin (1).

Sur un plan plus pragmatique, d’autres auteurs soulignent les limites de l’idéologie du consensus qui imprègne la RSE et la théorie des «parties prenantes». Rien ne dit qu’elles partagent les mêmes intérêts: une ONG ou des riverains peuvent défendre la fermeture d’une usine parce qu’elle pollue, et les syndicats son maintien au nom de l’emploi. Comment, dès lors, l’entreprise doit-elle trancher? Autre limite pointée, l’absence de toute contrainte légale.

La démarche RSE postule en effet que les ntreprises qui n’engagent pas, ou pas sincèrement, de politique de développement durable seront perdantes car elles seront sanctionnées par les parties prenantes (consommateurs, ONG… ). Or ce n’est que rarement le cas: les compagnies qui subissent ponctuellement opprobre et campagnes de boycott voient effectivement leur image se dégrader provisoirement, mais une fois passé le scandale leur chiffre d’affaires ne s’en trouve généralement guère affecté. De fait, hormis pour quelques firmes ambitieuses, la RSE se réduit souvent à une stratégie de fairwashin PAGF 10