Refait Expo Dd
Introduction Dans un contexte de mondialisation et dans un système de capitalisme accru La question sur l’environnement a été bien oublié c’est à partir de ces dernières années que l’humanité s’interroge sur les problèmes environnementaux. Devenu le sujet de l’actualité et le débat entre les pays pour mettre l’accent sur danger concourt notre planète ! Le protocole de Kyoto répond à une nécessité de prendre des mesures de préservation. En effet, il est conçu pour servir de cadre international à la lutte contre le réchauffement de la Terre.
Il est venu pour compléter a convention des Nations unies sur le changement climatique qui a été adoptée en aux problèmes d’envi nn orl monde. Donc le protocole a- Sni* to View de Janeiro consacré ppement dans le s objectifs ? D’après le groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), qui est en quelque sorte le porte-parole mondial de l’explication de ce réchauffement de la Terre, ce réchauffement est causé par l’augmentation des concentrations atmosphériques mondiales de gaz à effet de serre (GES) depuis l’ère industrielle.
Il – Présentation du protocole de Kyoto -Contexte d’apparition et objectif Le protocole de Kyoto est un traité international proposant des objectifs chiffrés en terme de réduction des émissions des principaux gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement climatique, la conférence de Kyoto (Japon) été adopté en décembre 1997, Ouvert aux signatures le 16 mars 1998 Les négociations qui se déroulent à Kyoto réunissent 161 pays, 1 5 organisations gouvernementales et 236 organisations non gouvernementales.
L’objectif de ce protocole de Kyoto est de parvenir la réduction es émissions mondiales de gaz à effet de serre d’origine durant la période 2008-2012, de sorte qu’au terme de cette période, les émissions ne soient pas supérieures à celles de 1990.
Pour que cet objectif soit atteint, le protocole a préconisé une baisse globale d’au moins 5%, en définissant et en répartissant des quotas d’émissions entre les pays ou les groupes de pays qu ratifient le protocole. 2-Les grandes idées Le protocole de Kyoto prévoit, pour ces pays, la possibilité de recourir à des mécanismes dits « de flexibilité » qui devront mettre en œuvre au plan national.
Les mécanismes sont au nombre de trois : les « permis d’émission » : cette disposition permet de vendre ou d’acheter des droits à émettre entre pays industrialisés ; la « mise en œuvre conjointe » (MOC) qui permet, entre pays développés de procéder à des investissements visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre en dehors de leur territoire national et de bénéficier des crédits d’émission générés par les réductions ainsi obtenues , Le « mécanisme de développement propre » (MDP), proche du dispositif précédent, à la différence que les investissements ont effectués par un pays développé, dans un pays en développement. Afin de répondre aux exigences de baisse de production de C02 du protocole de Kyoto deux conceptions ont apparues l’Europe défendait une approche fiscale et souhaitait que soit mise en place une taxe sur le carbone et d’un autre coté le PAG » rif 7 fiscale et souhaitait que soit mise en place une taxe sur le carbone et d’un autre coté les Etats Unies défendaient la mise en place d’un marché international de permis d’émission. En effet c’est se marchés de carbone qui a été mis en œuvre Marché de carbone Chaque pays signataire du protocole de Kyoto doit respecter une limite d’émissions de C02.
Mais au lieu d’imposer ces limites, les responsables ont estimé que certains pays iront au-delà des objectifs alors que d’autres auront du mal à les atteindre. Pour cela, ils ont créé un « marché du carbone » qui permet aux pays bons élèves de vendre des crédits de carbone aux pays ayant dépassé leurs objectifs d’émissions. L’Union européenne a lancé officiellement le 1er janvier 2005 le premier marché international des droits d’émission, une bourse estinée à permettre aux entreprises des 25 états-membres de vendre et acheter des droits d’émettre du C02 et cinq autres gaz à effet de serre. Ce marché du carbone européen regroupe ainsi plus de 12 000 entreprises représentant plus de 2 milliards de tonnes de C02.
Effet pervers de cette logique marchande, si certains pays économisent beaucoup d’émissions de COZ le coût du quota de C02 chute et les industries préfèrent acheter des quotas de COZ plutôt que d’investir dans des technologies émettant moins de gaz à effet de serre. 3-l_’entrée en vigueur du protocole Pour que le protocole de Kyoto entre en vigueur, il fallait : qu’au moins 55 pays ratifient le traité que tous les pays l’ayant ratifié émettent au total au moins des émissions de C02 de 1990 Il est entré en vigueur en février 2005 après sa ratification par la Russie a la fin de l’année PAGF3C,F7 Russie a la fin de l’année 2004. L’Australie a ratifié le protocole en décembre 2007, ce qui porte à 175 le nombre de pays qui ont adhéré au protocole.
Il-Les limités de protocole L’objectif de protocole de Kyoto est loin d’être atteint car possédant de multiples limites, en raison d’une augmentation e la croissance des pays émergents (notamment la Chine) et de nouveaux pays pauvres qui polluent plus qu’avant. On peut ajouter de plus que le fait que les Etats-Unis n’aient pas ratifiés le protocole est une limite très importante puisque ce sont eux les premiers émetteurs de Gaz à Effet de Serre, De plus, les mécanismes de flexibilité fixés lors de ce protocole peuvent entraîner des effets néfastes, comme par exemple l’agrandissement du fossé entre les pays Industrialisés et les Pays en Voie de Développement c’est l’une des limites les plus importantes :
Renforcement du clivage Nord Sud Comparativement à la convention, le protocole de Kyoto n’as pas énoncé de nouveaux engagement à l’égard out en des pays en développement le protocole, tout en réaffirmant les engagements contenus dans le paragraphe de l’artlcle 4 de la convention invité ces pays à élaborer, « lorsque est cela est pertinent et dans la mesure du possible » des programmes nationaux ou régionaux, efficaces pour « améliorer la qualité des coefficients d’émission sur les activités / ou des modèles locaux L’essentiel de l’effet de réduction de gaz à effet de serre incombe ux pays développés et aux pays de l’Europe de l’économie en transition c’est-à-dire les pays dits Annexe l. Les pays en développement y com l’Europe de l’économie en transition c’est-à-dire les pays dits Annexe I. Les pays en développement y compris les pays dits émergents comme la chine, le Brésil, sont dispensés d’engagements contraignants réduction. Cette différence de traitement à conduit à une sorte de bipolarisation, avec d’un côté les pays développés, ou pays du Nord et de l’autre les pays en développement ou pays Sud.
Ainsi, la communauté internationale adopté ce clivage Nord-Sud à Rio de Janeiro et à Kyoto en le considérant comme principe de base pour la répartition des efforts à fournir dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, étant entendu que les engagements et les efforts demandés aux pays du Nord sont distincts de ceux demandés aux pays Sud. Solutions pour sortir du clivage Nord-Sud Pour comparer les liens entre niveaux de développement et pressions sur l’environnement dans une perspective Nord-Sud, nous avons choisi d’utiliser l’indice de développement humain IDH et l’empreinte écologique EE : L’indice de développement humain IDH est élaboré en 1990 sous l’égide du PNUD (programme des nations unies pour le développement), il mesure non seulement la rlchesse économique, mais aussi les paramètres humains et sociaux.
Il est construit à partir de trois variables • l’espérance de vie à la naissance associée à l’accès de la population aux soins l’alphabétisation des adultes associée au taux de scolarisation combiné pour l’enseignement primaire, secondaire et superieur le produit intérieur brut PIB corrigé par la partie des pouvoirs d’achat en $ US Les données les plus récentes de l’IDH portent sur l’année 2005 et distinguent trois catégor données les plus récentes de l’IDH portent sur l’année 2005 et distinguent trois catégories : les pays à développement humain élevé, IDH est supérieur ou égale à 0,800 les pays à développement humains médian, IDH est compris entre 0. 500 et O. 799 les pays à faible développement humain, IDH est inférieur à 0. 00 La catégorie des pays à faible développement humain (22 pays) est constituée uniquement de pays de l’Afrique. Beaucoup de pays du Sud (Brésil, Argentine, Chili, Mexique, Libye) ppartiennent à la catégorie des pays à développement humain élevé, ce qui rend moins pertinent le découpage Nord-Sud issu de la convention climat repris par le protocole de Kyoto Empreinte écologique à été vulgarisé par World Wide Fund for nature (WWF) qui l’utilise depuis 1998 comme base pour le rapport « planète vivante ». Il mesure les besoins d’utilisation de l’espace et des ressources naturelles par les sociétés humaines et confronte ces besoins avec la capacité de ces espaces à supporter l’utilisation humaine et à se renouveler.
Il est une agrégation de ix domaines : l’agriculture, combustibles fossiles, élevage, forêt, infrastructure et pêche. Ils sont exprimés en hectares globaux (hg). Cet indicateur nous renseigne sur la pression humaine exercé sur les ressources environnementale dans le monde. Les dernières statistique ont été publiées en 2008. EE mondiale était de 17. 5 milliards hg, soit en moyenne 2. 3 hg/personne. Alors que la bio capacité mondiale était de 13. 6 milliards hg, soit en moyenne 2. 1 hg/personne. La demande mondiale en ressources vivantes procurées par la terre est donc supérieure de à la capacité d’offre et de régénération d