rechauf climatique
Observations liées au réchauffement climatique actuel[modifier I modifier le code] Divers changements obseNés dans le monde ont conduit ? la conclusion de l’existence d’un réchauffement climatique planétaire : En France, un observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ON ERC), créé en 2001, compile les observations ; En Europe, la dernière évaluation (201 2, par l’AEE)6 a conclu ? l’imminence de nouveaux impacts négatifs, dont économiques ; comme prévu par la moyennes ont augm diminué au sud et au et groenlandaises on nombreux glaciers e 2 S. . p next page températures écipitations ont es arctiques e même que de ins ont presque perdu deux tiers de leur masse de 1850 à 2010), alors que le permafrost s’est réchauffé et que le manteau neigeux tend ? diminuer6. Les crises climatiques (pics et vagues de chaleur, inondations, sécheresses) sont de plus en plus coûteuses en Europe, et inégalement réparties (notamment car les activités humaines sont croissantes dans les zones à risque ; zones qul devraient s’agrandir avec le dérèglement climatique)6.
Sans dispositifs d’adaptation, les coûts générés par des événements extrêmes attendus (plus intenses et plus fréquents) devraient égulièrement augmenter et aggraver certaines inégalités. Selon Jacqueline McGlade, directrice de l’AEE7, tous les acteurs de l’économie, dont les ménages, doivent s’adapter et réduire leurs emissions. En Europe, la décennie 2002-2011 a été la plus chaude depuis que l’on dispos dispose de données météo (températures moyenne du sol dépassant de oc la moyenne « préindustrielle » et qul pourraient après 2050 dépasser de 2,5 à 4 cc la moyenne des années 1961 1990.
Des dizaines de milliers de morts sont attribuées aux vagues de chaleur (plus fréquentes, plus longues)6. Le nombre de orts de froid en Europe devrait par contre diminuer6. Les inondations devraient augmenter au nord et les sécheresses au sud. CArctique se réchauffe plus vite que les autres régions européennes, entraînant un doublement de la fonte de la calotte groenlandaise de 1990 à 2010 (250 milliards de tonnes de glace perdues/an de 2005 à 2009). La mer a monté en Europe d’environ 1,7 mm/an au cours du xxe siècle, avec une accélération (3 mm/an) au cours des dernières décennies, avec des variations isostatiques locales6.
Des impacts sont attendus sur la flore (floraison plus précoce et/ou tardive, maladies des arbres… , mais ussi sur la faune (zoonoses, changement d’aire de répartition) et les maladies (tiques, certains moustiques et phlébotomes remontent plus au nord et en altitude). La saison pollinique est en 2012 plus longue d’environ 10 jours qu’en 1960)6. Le plancton se modifie et – hors milieux marins – la vitesse de migration/ adaptation de beaucoup d’espèces est insuffisante par rapport ? la rapidité des dérèglements biogéoclimatiques, ce qui aggrave les risques de disparition.
Les rendements agricoles devraient diminuer au sud et peut-être augmenter au nord6. Le chauffage hivernal est moins nécessaire, mais la climatisation estivale ompense ces économies ; à la saison ou les réacteurs nucléaires sont le plus à l’arrêt ou commencent parfois déjà à manque 22 où les réacteurs nucléaires sont le plus à l’arrêt ou commencent parfois déjà à manquer d’eau pour leur refroidissement8. une nouvelle stratégie d’adaptation européenne est en préparation pour mars 20139.
Un site internet Climate-ADAPT offre de l’information et des conseils sur l’adaptation au changement climatique. Selon Greenpeace, le réchauffement se traduit par un dérèglement climatique général déjà perceptible. Les événements étéorologiques extrêmes sont de plus en plus fréquents, de plus en plus intenses : canicules, sécheresses, inondations dues ? des crues exceptionnelles, tempêtes, etc10. Évolution des températures[modifier modifier le code] Les mesures terrestres de température réalisées au cours du xxe siècle montrent une élévation de la température moyenne.
Ce réchauffement se serait déroulé en deux phases, la première de 1910 à 1945, la seconde de 1976 à aujourd’huil 1. Ces deux phases sont séparées par une période de léger refroidissement. Ce réchauffement planétaire semble de plus corrélé avec une orte augmentation dans l’atmosphère de la concentration de plusieurs gaz à effet de serre, dont le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d’azote12.
Les 10 années les plus chaudes entre 1880 et 2013 (daprès les seules mesures des stations météorologiques au sol)1 3 Années Écarts par rapport à la moyenne de 1951-1 980 12010+0,92 oc 22005 +0,86 oc 32007 40,85 oc 41998+0,82 oc 52013+0,82 oc 62009 +0,79 oc 72011 40,78 oc 1906 et 2005 est estimée à 0,74 oc (à plus ou moins 0,18 oc près), dont une élévation de 0,65 oc durant la seule période 1956-200614, 15.
Selon le Goddard institute for space studies (GISS) de la NASA, ‘année 2010 a été l’année la plus chaude16 et marque la fin de la décennie et d’une suite de 30 années les plus chaudes jamais enregistrées par la météorologie, ceci malgré un net refroidissement de certaines zones de l’hémisphère nord par La Nifial 7, et malgré les effets d’une faible activité solaire. Le réchauffement s’est globalement poursuivi sans discontinuer de 1980 à 2010, sur 30 ans, intervalle de temps généralement considéré par les météorologues comme suffisant à titre de tendance sur le court terme 18.
Parmi les dix années les plus chaudes depuis un siècle, neuf sont postérieures à l’an 2000. Le quatrième rapport du GIEC estime comme « très probable » le fait que les températures moyennes dans l’hémisphère nord aient été plus élevées pendant la seconde moitié du xxe siècle que durant n’importe quelle autre période de cinquante ans au cours des cinq derniers siècles, et « probable » le fait qu’elles aient été les plus élevées depuis 1 300 ans au moinsa 1.
Précipitations[modifier I modifier le code] Selon le quatrième rapport du GIEC, la répartition des précipitations s’est modifiée au cours du xxe siècle. En particulier, les précipitations auraient fortement augmenté dans l’est de ‘Amérique du Nord et du Sud, dans le nord de l’Europe et dans le nord et le centre de l’Asie, tandis qu’elles diminuaient au Sahel, en Méditerranée, en Afrique australe et dans une partie de l’Asie du Suda 1 . D’autres experts estiment toutefois les données actuelles 4 22 dans une partie de l’Asie du Suda 1.
D’autres experts estiment toutefois les données actuelles trop rares et incomplètes pour qu’une tendance à la hausse ou à la baisse des précipitations puisse se dégager sur des zones de cette ampleur19. On observe également depuis 1 988 une diminution notable de la couverture eigeuse printanière aux latitudes moyennes de l’hémisphère nord. Cette diminution est préoccupante car cette couverture neigeuse contribue à Ihumidité des sols et aux ressources en Fonte de la banquise[modifier I modifier le code] En 2005 et 2007 ont été atteints les records de minimum de l’étendue de la banquise arctique.
Plusieurs études indiquent que les banquises sont en train de se réduire. La surface des glaces de mer à la fin de l’été a connu une décroissance très rapide, passant de 8,5 millions de km2 pendant la période 1950-1975 à millions de km2 en 201020. Le satellite pécialisé CryoSat-2 fut mis en orbite en avril 201021 après l’échec du premier satellite CryoSat en 2005. Il doit fournir des informations plus précises sur les quantités de glace polaire22.
En Arctique[modifier modifier le code] Un ours polaire bondissant entre deux blocs de glace de la banquise fondante, sur IT1e de Spitzberg, dans l’archipel norvégien de Svalbard. Des observations par satellite montrent que ces banquises perdent de la superficie dans l’océan Arctique23. Par ailleurs, un amincissement de ces banquises, en particulier autour du pôle nord, a été observé24. Câge moyen des glaces, sur la période 988-2005, est passé de plus de six ans à moins de trois ans25.
La réduction de l’étendue moyenne de la banquise arctique depuis 1978 est de l’O s 2 de trois ans25. La réduction de l’étendue moyenne de la banquise arctique depuis 1978 est de l’ordre de 2,7 % par décennie (plus ou moins 0,6 %), son étendue minimale en fin d’été diminuant de 7,4 % par décennie (plus ou moins 2,4 %)14. Le réchauffement dans cette région est de l’ordre de 2,5 oc26 (au lieu de 0,7 oc en moyenne sur la planète), et l’épaisseur moyenne des glaces a perdu 40 % de sa valeur entre les périodes 1958-1976 et 993-199727. 007 marque un minimum de la banquise en été28. Cette année-là, les observations satellitaires constatent une accélération de la fonte de la banquise arctique, avec une perte de 20 % de la surface de la banquise d’été en un an29. Les observations menées pendant l’expédition Tara, une initiative privée sous l’égide du programme européen Damoclès (Developping Arctic Modelling and ObseNing Capabillities for Long-term Environmental Studies)30 de septembre 2006 ? décembre 2007, indiquent que les modifications entamées dans l’océan Arctique sont profondes et irréversibles31.
Par ailleurs, le Groenland a vu ses glaciers se réduire de 230 à 80 milliards de tonnes par an de 2003 à 2005, ce qui contribuerait à 10 % des 3 mm actuels d’élévation annuelle du niveau des mers32. une étude datant de 2010 montre une anticorrélation et un basculement bipolaire entre les températures des pôles durant le XX : quand un pôle se réchauffe, l’autre se refroidit, et les phases de réchauffement/refroidissement se succèdent par cycles de quelques dizaines d’années33. Le lien entre les deux pôles serait l’océan Atlantique.
Selon les auteurs, « l’accélération récente du échauffement de l’Arctique résulte d’un renforcement positif de la tendance au 6 2 l’accélération récente du réchauffement de l’Arctique résulte d’un renforcement positif de la tendance au réchauffement (due à l’accroissement des gaz à effet de serre et à d’autres forçages possibles[pas clair]) par la phase de réchauffement due à la variabilité climatique multidécennale (due aux fluctuations de la circulation de l’océan Atlantique La disparition de la banquise en été diminue l’albédo de l’Arctique, renforçant le réchauffement de l’Océan Arctique pendant cette saison. ne partie de la chaleur accumulée est transmise ? l’atmosphère pendant l’hiver, modifiant la circulation des vents polaires. Ces changements entraîneraient des incursions dair arctique aux latitudes moyennes expliquant les épisodes hivernaux rudes ayant touché les États-Unis ou l’Europe pendant les hivers 2010 à 2012. Cependant, les statistiques sur ces phénomènes sont encore trop récentes pour tirer une conclusion définitive34.
Dans le Guardian, du 17 septembre 2012, Peter Wadhams (en), directeur du département de physique de l’océan polaire ? l’université de Cambridge, en Angleterre, affirme que la banquise arctique pourrait avoir totalement disparu en été d’ici 201 635. En Antarctique[modifier modifier le code] En Antarctique, les mesures par satellites (faites depuis 1979), ne montrent pas actuellement de diminution totale de surface, contrairement à la banquise Arctique36.
Cependant, on observe des zones d’amincissement et un certain nombre de phénomènes exceptionnels. Ainsi, 3 500 km2 de la banquise Larsen B, (l’équivalent en surface des deux tiers d’un département français), se sont fragmentés en mars 2002, les premières crevasses étant apparues en 1987. crevasses étant apparues en 1987. Cette banquise était considérée comme stable depuis 10 000 ans37. Au mois d’avril 009, la plaque Wilkins, dont la superficie était naguère de 16 000 km2, s’est également détachée38.
D’une manière générale, la superficie de la banquise entourant le continent antarctique augmente de manière régulière depuis trente ans39,40. Les scientifiques s’interrogent sur les raisons de l’extension de ces glaces antarctiques. Parmi les explications proposées, selon une étude néerlandaise, la fonte des glaces qui recouvrent le continent pourrait être à l’origine de cette extension41. En effet, l’eau de fonte provoquerait un refroidissement de la mer en surface, ce qui favoriserait la formation de glace de mer.
Une étude de la NASA et de l’ Université de Californie à Irvine publiée en mai 2014 dans les revues Science et Geophysical Research Letters conclut qu’une partie de l’InIandsls Ouest- Antarctique, fondant rapidement, semble être dans un état de déclin irréversible, rien ne pouvant stopper les glaciers ; 40 ans d’observation du comportement des six plus grands glaciers de cette région de la mer d’Amundsen dans l’Antarctique occidental (Pine Island, Thwaites, Haynes, Smith, pope et Kahler) indiquent que ces glaciers « ont passé le point de non-retour » ; ils contribuent déjà de façon significative à l’élévation du niveau arin, relâchant annuellement presque autant de glace dans l’océan que Illnlandsis du Groenland entier ; ils contiennent assez de glace pour élever le niveau général des océans de 4 pieds (1 mètres) et fondent plus vite qu’attendu par la plupart des scientifiq 4 pieds (1,2 mètres) et fondent plus vite qu’attendu par la plupart des scientifiques ; pour l’auteur principal (Eric Rignot), ces découvertes impliquent une révision à la hausse des prévisions actuelles d’élévation du niveau marin42. La paléoclimatologie cherche à mieux comprendre ce qui s’est passé lors des déglaciations précédentes, notamment après le ernier maximum glaciaire (survenu il y a – 26 000 à- 19 000 ans43). On sait que le pôle nord a irrégulièrement perdu ou gagné d’importantes quantités de glace, mais peu d’information était disponible pour le pôle sud jusque vers 2010. Ce que l’on connaissait de la réaction de la calotte antarctique face au dernier réchauffement postglaciaire était essentiellement basé sur des chrono-séquences issues d’analyses isotopiques.
Ces analyses provenaient d’une part de quelques carottes de glace et d’autre part de carottages de sédiments marins44, temporellement assez peu précises et géographiquement limitées à quelques zones errestre ou marines peu profondes45,46 Depuis peu l’étude de dépôts marins de couches de débris massivement transportés par les icebergs (dénommés « BIRD » pour iceberg-rafted debris) a permis de reconstituer rétrospectivement la dynamique de la perte de glace de l’Antarctique dans les millénaires précédents et de la comparer avec des données similaires depuis plus longtemps disponibles et utilisés pour l’Atlantique Nord47. Selon les données disponibles en 2014, il y a huit événements documentés de flux accru d’export d’icebergs à partir de diverses parties de la calotte ntarctique entre 20 000 ans avant nos jours et 9 000 ans, ce qu ne correspond pas aux scénarios précédents selon lesquels ans avant nos jours et 9 000 ans, ce qui ne correspond pas aux scenarios précédents selon lesquels le principal retrait glaciaire aurait été lancé par une fonte des glaces45,48,49,50 continue jusqu’à la fin de I’Holocène.
Le flux maximum de grands icebergs largués par la banquise antarctique s’est produit il y a environ 14 600 ans, c’est la première preuve directe d’une contribution de l’Antarctique à une brutale montée du niveau océanique. Selon Weber & al (2014), les odèles de simulations climatiques intégrant ce type de forçage font envisager des rétroactions positives, et suggèrent que de petites perturbations de la calotte glaciaire pourraient contribuer à un mécanisme possible d’élévation rapide du niveau marin51 Calottes polaires[modifier modifier le code] e bilan de masse des calottes polaires de l’Antarctique et du Groenland est négatif depuis une dizaine d’années, même si certaines régions de l’Antarctique s’épaississent par suite de précipitations neigeuses accrues.
La perte de masse s’effectue dans les zones côtières en raison de l’écoulement rapide de ertains glaciers vers l’océan20. Fonte du pergélisol[modifier I modifier le code] Article détaillé : Relargage du méthane de l’Arctique. On observe un réchauffement et une fonte partielle du pergélisol arctique. Entre un tiers et la moitié du pergélisol de l’Alaska n’est plus qu’à un degré de la température de dégel. En Sibérie, des lacs issus de la fonte du pergélisol se forment, provoquant des dégagements importants de méthane. Le dégagement de méthane est de l’ordre de 14 à 35 millions de tonnes par an sur l’ensemble des lacs arctiques. L’analyse au carbone 14 de ce méthane prouve que 0 2