rapport de stage de kinésithérapie en Algerie

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org Sni* to View la moelle épinière qui définit la poliomyélite proprement dite ou poliomyélite antérieure aiguë. Il en résulte le plus souvent une paralysie flasque asymétrique des membres inférieurs. Heine et Medin l’étudient et la décrivent au xixe siècle3. Des années 1880 jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle, la maladie sévit dans le monde entier sur un mode épidémique et handicape ou tue plusieurs millions de personnes. Les progrès de Ihygiène et surtout lavaccination font considérablement reculer son incidence.

Les travaux de Salk et de Sabin, dans les nnées 1950, mènent à la création de deux vaccins efficaces, permettant ainsi de combattre la maladie. Depuis 1988, l’éradication de la poliomyélite fait l’objet d’une initiative mondiale sous l’égide de l’OMS, de l’Unicef et du Rotary Internationa14. La campagne de vaccination de masse a fait passer son incidence de 350 000 nouveaux cas par an en 1 988 à environ 1 500 en 20085 et environ 500 en 2011. son éradication est officielle sur tout le continent américain, en Europe et dans les régions OMS du Pacifique occidental, Chine comprise6.

En 2012, la maladie est encore endémique dans trois ays, Nigeria, Pakistan et Afghanistan7 qui concentrent la quasi- totalité des cas8. Une flambée de cas au Tadjikistan au début de l’année 2010 rappelle cependant que le virus circule toujours9. Des dizaines de cas d’infection ont été signalées en octobre 2013 en Syriel Poliomyélite La poliomyélite est une maladie très contagieuse provoquée par un viru un virus (le poliovirus) qui envahit le système nerveux et qui peut entraîner en quelques heures des paralysies irréversibles.

Depuis les années 60 cette maladie peut être prévenue grâce à des vaccins efficaces. n programme mondial visant à éradiquer la maladie par la vaccination a été lancé sous le contrôle de l’OMS. Cause Le virus de la poliomyélite fait partie de la famille des picornavirus comme les rhinovirus (agents du rhume), et appartient au genre des entérovirus. Les poliovirus se répartissent en 3 sérotypes (1, 2 et 3).

Les virus de sérotype 1 sont les virus le plus souvent isolés dans les cas de paralysie. Epidémiologie Avant l’ère vaccinale, la polyomyélite était l’un des plus terribles fléaux de Penfance. La poliomyélite touchait plus de 600 000 nfants par an dans le monde. pour vaincre la maladie grâce à la vaccination, un effort a été décidé au niveau mondial en 1988 . l’Initiative Mondiale pour PEradication de la Poliomyélite a ainsi été lancée par l’OMS.

Une stratégie de lutte payante La stratégie pour interrompre la transmission du poliovirus sauvage est basée tout d’abord sur la mise en place d’une couverture vaccinale de routine élevée chez le nourrisson (administration de quatre doses de vaccin antipoliomyélitique oral pendant la première année). De plus, des doses supplémentaires e vaccin antipoliomyélitique oral sont administrées à tous les enfants de moins de 5 ans au au cours dejournées nationales de vaccination (NV).

Quant à la surveillance de la poliomyélite, elle s’effectue grâce à un réseau de laboratoires qui recherchent les poliovirus chez tous les enfants de moins de 15 ans atteints de paralysie flasque aiguë (PFA), le symptôme qui caractérise la maladie. L’incidence de la poliomyélite a ainsi diminué de plus de 99 % depuis 1988, passant de plus de 350 000 cas estimés à quelques centaines de cas (650 cas déclarés en 2011 et environ 250 cas en 2012). La maladie n’est plus considérée comme endémique que dans 3 pays: le Nigeria, l’Afghanistan et le Pakistan.

En 1994, le continent américain (36 pays) a été certifié exempt de poliomyélite, suivi en 2000 par la Région du Pacifique occidental (37 pays et territoires, dont la Chine) et, en juin 2002, par l’Europe (51 pays). une maladie toujours présente Alors que le nombre de cas de poliomyélite a considérablement diminué en Asie ces dernières années, la maladie persiste en Afrique subsaharienne, notamment au Nigéria. Des campagnes de vaccination d’une ampleur sans précédent sont rganisées ces derniers temps afin de faire régresser l’épidémie et de stopper la circulation du virus.

Cependant, suite à la disparition de la maladie, certains pays en voie de développement négligent de maintenir la couverture vaccinale à un niveau suffisant. L’on assiste alors à un retour de la poliomyélite à cause de virus sauvages importés des pays endémiques. En outre, une faible couverture vaccinale est aussi à l’origine d’épidémies de poliomyélite d’un nouveau type qui ont été recensées dans une vingtai l’origine d’épidémies de poliomyélite d’un nouveau type qui nt été recensées dans une vingtaine de pays depuis 2000.

Ces épidémies ont été causées, en majorité, par des virus recombinants entre souches de poliovirus vaccinal mutées et d’autres entérovirus, probablement des coxsackievirus. Les problèmes associés à une couverture vaccinale insuffisante tendent à retarder considérablement les échéances finales des campagnes de vaccination, à savoir la disparition des souches de poliovirus sauvage et, si toutefois cela s’avère possible, l’arrêt de la vaccination.

Symptômes La maladie commence à se manifester par des symptômes de ype grippal, fièvre, fatigue, céphalées pouvant s’accompagner de vomissements, raideur de la nuque et douleurs dans les membres. Uneparalysie irréversible (des jambes en général) survient dans un cas sur 200 infections. Entre 5 et 10 %des patients paralysés meurent lorsque leurs muscles respiratoires sont paralysés. Chez les patients qui survivent, on peut observer des paralysies résiduelles occasionnant des handicaps avec des atteintes de degrés très variables.

Celles-ci vont de paralysies mineures laissant une indépendance complète à des paralysies xtrêmement handicapantes nécessltant une assistance respiratoire. Certains anciens malades développent, plusieurs décennies après la poliomyélite aiguë, un syndrome « post-polio » qui se caractérise par de nouveaux déficits progressant lentement. Les causes exactes du développement de ce syndrome ne sont pas actuellement bien définies. Il pourrait être dû à la persistance du virus chez certains patients.

Tran Transmission Le virus de la poliomyélite se multiplie dans la muqueuse pharyngée et dans l’intestin grêle et on peut le retrouver dans la gorge et les selles. Sa transmission est exclusivement interhumaine et s’effectue essentiellement par voie féco- orale en particulier par l’intermédiaire d’eau souillée, d’aérosols ou d’aliments contaminés par les selles. Les personnes infectées peuvent transmettre l’infection tant que le virus persiste dans la gorge (une semaine) et dans les excréments (3 à 6 semaines, ou même davantage).

Le virus pénètre dans l’organisme par la bouche et, passant par les muqueuses de la gorge ou les muqueuses intestinales, il se multiplie dans les ganglions lymphatiques cervicaux ou mésentériques (de l’intestin grêle). Chez 1 à 2% des sujets infectés, le virus atteint, probablement par voie sanguine, les neurones moteurs de la corne antérieure de la moelle épinière ou d’autres régions motrices du système nerveux central, dont la destruction est responsable des formes de paralysie flasque. Il est généralement admis que la mort des motoneurones est une conséquence directe de la réplication virale.

Prévention et traitement La maladie se transmettant essentiellement par voie féco- orale, les principales mesures de prévention tiennent au développement de ‘hygiène. Comme il n’existe pas de raitement de la maladie (seuls les problèmes liés aux handicaps sont pris en charge par la rééducation), la seule action médicale préventive est constituée par le vaccin qui, par la rééducation), la seule action médicale préventive est constituée par le vaccin qui, administré à plusieurs reprises, confère à l’enfant une protection.

Vaccin Il existe à l’heure actuelle 2 types de vaccins : Un Vaccin Poliomyélitique Inactivé Injectable (VPI) développé par Jonas Salk, contenant les 3 sérotypes de virus inactivés et qui induit une protection due à une bonne immunité générale. Ce accin necessitant plusieurs injections et des rappels réguliers, il doit être utilisé dans des conditions d’asepsie contrôlées. De plus, son coût limite sa diffusion aux pays les plus développés. n Vaccin poliomyélitique Oral (VPO) développé par Albert Sabin, contenant les trois sérotypes de virus vivants, atténués à la suite de mutations. Ce vaccin possède de multiples avantages ce qui explique qu’il ait été jusqu’à maintenant l’outil privilégié du programme d’éradication : il est facile à utiliser car il ne nécessite pas d’injection, il confère rapidement une bonne immunité énérale et une immunité locale au niveau de l’intestin, réduisant par conséquent la transmission du poliovirus sauvage.

Ce vaccin est de plus d’un coût très abordable. Ses principaux inconvénients sont sa mauvaise conservation aux températures ambiantes et l’existence de cas extrêmement rares de « poliomyélite paralytique associée au vaccin » apparaissant quelques jours après la vaccination chez les sujets vaccinés ou leurs proches non vaccines. articulaire L’absence d’utilisation d’une articulation conduit dans un délai de quelques semaines à une modification des propriétés iomécaniques des éléments abarticulaires et à une limitation du jeu passif de l’articulation.

Chaque fois que l’immobilisation de l’articulation n’est pas thérapeutique mais secondaire, par exemple à un déficit moteur, des mesures préventives, et eventuellement curatives doivent être mises en place pour limiter la perte de jeu articulaire. Ces techniques reposent toutes sur le rétablissement de mouvements, actifs si possibles, passifs sinon. Le kinésithérapeute peut effectuer une mobilisation passive des segments de membres concernée. Cette technique sera par xemple systématiquement utilisée pour prévenir l’installation d’une limitation des amplitudes articulaires de l’épaule d’un patient hémiplégique.

Dans le cas d’articulations de géométrie simple (genou, coude) des appareils de mobilisation passive existent. Si le patient en est capable des techniques d’auto- mobilisation seront enseignées. Des postures en bonne position peuvent également être proposées. Des coussins ou des atelles permettent une bonne installation au lit et préviennent par exemple l’installation d’un équin de cheville. La mobilisation active idée ou active participe également à cet objectif quand elle est possible.

Avant de prescrire ces techniques -verifier qu’il n’y a pas de contre indication à la mobilisation (l’immobilisation est le traitement de certaines affections traumatiques.. ) – prescrire si necessaire des antalgiques. S’il existe deja une limitation des arn – prescrire si necessaire des antalgiques. Sil existe deja une limitation des amplitudes, la mobilisation passive est souvent douloureuse. pour évaluer ces techniques, il faut mesurer les amplitudes articulaires avant et après quelques séances. Statique : La contraction musculaire n’entraine pas de mouvement.

On peut par exemple entretenir ainsi la force musculaire du quadriceps au cours dune immobilisation platrée par des exercices de contraction statique sous platre. Dynamique : La contraction entraine un mouvement. Si ce mouvement rapproche les insertions musculaires la contraction est concentrique (ex : contraction concentrique du biceps brachial lors de la flexion de l’avant-bras). Elle est excentrique si les insertions s’éloignent. Cest généralement le cas lorsque le role de cette contraction est de freiner activement un mouvement.

Lors de l’accroupissement les quadriceps ont une contraction excentrique, freinant la chute du corps. vérifier que le principal problème est un défaut de force musculaire et non un autre trouble de la motricité Vérifier que les ressources energétiques , notamment l’adaptation cardio-vasculaire à l’effort permettent l’exercice demandé. L’infarctus survenu en salle de kinésithérapie engage possiblement la responsabilité du prescripteur. Pour évaluer ces techniques il faut mesurer la force musculaire, au moins par la cotation de O à 5 et eventuellement de façon instrumentale avant et après.