Rabelais

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Sakouhi Salomé Les conseils d’un père humaniste. François Rabelais, Pantagruel, chapitre VIII or 8 Sni* to View Rabelais se fait ici l’ambassadeur. A travers ce texte, nous étudierons d’abord la critique de l’éducation médiévale par Rabelais et son éloge de l’Antiquité, puis nous verrons quels sont les enseignements dignes d’une instruction humaniste selon l’auteur, et enfin nous nous attarderons sur les côtés moralistes et religieux présents également dans cette éducation de l’enfant pour en faire un humaniste parfait.

Ce texte est un éloge de l’éducation humaniste, car celle-ci n’est pas seulement un enseignement intellectuel mais également moral. pour bien comprendre la différence entre l’éducation dispensée à l’époque médiévale et celle des humanistes, Rabelais présente un parallèle entre les deux périodes dans le premier paragraphe. Dès les premières lignes de l’extrait on comprend la critique du Moyen-Âge et de l’éducation dispensée aux enfants pendant cette période.

Ligne 2 « Le temps était encore ténébreux et sentant l’infélicité et calamité Ici, Gargantua explique à son fils que ui n’a pas eu cette chance lorsqu’il avait son âge, que l’instruction qu’il a reçu n’était pas aussi variée que ce que lui peut avoir ? présent. Dans la ligne 1 « Le temps n’était pas tant commode aux lettres » on peut voir référence à l’étude des Belles Lettres, fondements d’une bonne éducation selon les Humanistes, mais pas suffisante pour acquérir un enseignement complet.

L’instruction au Moyen Âge est essentiellement basée sur les textes religieux et consiste principalement à les étudier et I est essentiellement basée sur les textes religieux et consiste rincipalement à les étudier et les commenter en langue latine. La dimension religieuse est toujours très présente dans la période humaniste mais prend une autre dimension. Ainsi donc, en parlant de « toute bonne littérature » ligne 3, Rabelais critique l’étude de mêmes textes pendants des siècles, sans aucune variances. Il critique également le fait que ceux-ci soient étudiés dans leur traduction et non dans leur langues d’origine.

L humanisme est avant tout un retour au passé, à l’Antiquité que l’on prend pour modèle ultime, que l’on a mythifié. Aux lignes et 4, cette période est assimilée à la Lumière  » La lumière et dignité a été de mon âge rendue aux lettres » pour Rabelais donc, une bonne éducation passe par l’apprentissage des langues, et notamment des langues grecque, latine et hébraïque. On retrouva dans la fin du premier paragraphe du texte un éloge de l’Antiquité, qui est au final, le fondement initial de liHumanisme aux lignes 5 et 6 sans laquelle c’est honte qu’une personne se dise savante ».

La civilisation grecque est donc portée au pinacle à travers l’apologie de ses auteurs, avec ici Platon et Cicéron qui se trouvent être des références pour tout les auteurs humanistes et qu’ils utiliseront tout au long de leur travaux. Cependant, Rabelais, explique que tout les hommes ne sont pas des ignorants , seulement qu’ils n’ont pas eut l’éducation adaptée. Ainsi, dans le deuxième paragraphe de l’extr , seulement qu’ils n’ont pas eut l’éducation adaptée.

Ainsi, dans le deuxième paragraphe de l’extrait, Gargantua décrit intégralement les enseignements que doit suivre Pantagruel pour devenir un homme universel. L ‘éducation humaniste est avant tout basée sur la formation ‘un esprit et d’une culture permettant à Ihomme de s’adapter aux sociétés et de les comprendre. Faire ses humanités c’est avant tout étudier les Belles Lettres avec l’étude des langues et des civilisations anciennes. On remarque alors Rabelais insiste énormément sur ce point puisqu’il est cité dans le premier paragraphe (lignes 5 et 6) mais aussi dans le second, d’une manière plus détaillée.

En effet, dans les lignes 10-11-12 il donne l’utilité première de cet apprentissage en y rajoutant l’arabique, car si le Latin va permettre de comprendre dans leur sens remier les textes religieux « les saintes lettres », le grec permettra la redécouverte des textes des grands auteurs de l’Antiquité sans les erreurs dues aux traductions multiples et l’hébraïque qui amène à relire les textes sacrés et notamment la bible dans sa forme première, sans, non plus, les erreurs de traduction et d’interprétation.

Gargantua prône aussl la pratlque des arts libéraux, soit la grammaire, la rhétorique, la dialectique (trivium) qui permettront à l’étudiant de s’exprimer au mieux, de se faire comprendre t de transmettre son savoir et l’arithmétique, la géométrie, l’astronomie et la musique (quadrivium), ces matières qu’il a déj? commencé PAGF l’arithmétique, la géométrie, l’astronomie et la musique (quadrivium), ces matières qu’il a déjà commencé à enseigner à son fils lorsqu’il était enfant « je t’en donnais quelque goût quand tu étais encore petit » (lignes 15-16).

La philosophie est la dernière matière que l’on peut appeler ittéraire à être cité dans ce second paragraphe (Ligne 18), on peut y voir encore une fois ne référence à l’Antiquité avec la philosophie grecque, de Platon notamment.

Mais étant donné que c’est la variété qui stimule l’appétit de savoir, Gargantua impose à son fils, mais toujours sur un ton affectif (« Je t’admoneste mon fils » « J’entends et veux que tu  » d’étudier en plus de cet impératif tri-linguiste apprennes l’histoire et la cosmographie que l’on peut définir plus arabique, comme étant de l’astronomie descriptive, et on retrouve le retour des sciences dans l’éducation, à partir de la ligne 15, avec a mention des mathématiques et de la géométrie, qui renvoient elles aussi à la période antique puisqu’on redécouvre les travaux abandonnés durant le moyen âge, avec par exemple ceux de Thales ou Pythagore. Mais ce qui marque le plus , c est la mention des sciences naturelles (lignes 19 à 23) qui prennent une importance particulière, puisque Pantagruel doit la connaître sur « le bout des doigts ». On retrouve ici le thème de la Nature, si important et si cher aux Humanistes qui prennent conscience de l’importance de celle-ci. Un bon humaniste est en communion avec la Nature,