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Plusieurs études sur la puissance de l’Occident ont été effectuées au fil du temps. Une étude en particulier est très intéressante. Celle de Samuel P. Huntington qui s’intitule « le choc des civilisations Selon cet expert, on peut en donner deux descriptions. En effet, on peut se représenter l’Occident comme dominant et tout-puissant ou encore comme une civilisation qui s’affaiblit et dont l’influence diminue. Laquelle de ces représentations faut-il croire ? Selon Huntington, les deux sont pertinentes.
On pourrait dire que l’occident est prépondérant puisqu’il a le contrôle des systèmes politique, économique et de écurité du monde entier. Cependant, on pourrait aussi dire que la civilisation occidentale est en déclin, un déclin caractérisé par une lenteur, une irré l’Occident qui diminu une indigénisation. L’auteur du texte affi ce sont les aspiration org Sni* to View s ressources de tres civilisations et ominant puisque objectifs qui façonnent notre monde.
Ils seraient la plus grande puissance au mande depuis la chute de l’Union soviétique et participeraient à toutes les décisions concernant la politique, l’économie et la sécurité. Ils seraient d’ailleurs, les seuls pouvant influencer les égimes de toutes les autres régions du monde et dont toutes les autres civilisations ont besoin pour arriver à leurs fins puisqu’ils posséderaient et animeraient le système bancaire international, produiraient la major Swipe to View next page majorité des produits finis mèneraient les recherches techniques les plus avancées, domineraient l’accès à respace, etc.
Tous ces facteurs prouveraient finalement la dominance actuelle de l’occident. Toutefois, Huntington montre aussi que l’Occident est en déclin puisque, malgré son contrôle actuel, son influence dans la politique, l’économie et l’équilibre militaire mondial diminue rogressivement contrairement à l’influence d’autres civilisations qui augmente comme celle de l’Extrême-Orient, par exemple, qui connaît une croissance dans sa puissance politique et militaire.
De plus, l’occident se trouve de plus en plus confronté à des problèmes internes comme le chômage, la corruption dans les affaires et la faible croissance économque, entre autres. peu ? peu, les autres civilisations perdent le désir d’imiter l’Occident et, par ailleurs, gagnent une partie de l’influence perdue par les Occidents. C’est la civilisation asiatique qui gagnera le plus en puissance selon l’auteur.
Déjà dans les années go, Aaron L Friedberg, un analyste, avait prévu la diminution de l’influence de « Occident en prévoyant un déclin de la puissance économique des États-Unis, superpuissance de l’occident, et une baisse de leur contrôle dans le domaine militaire. par la suite, cet analyste exprime qu’une des caractéristiques de la chute de l’Occident est la lenteur du processus. En effet, d’après ses dires, l’ascension de POccident a pris 4 siècles et son déclin pourrait en prendre autant.
Dans les années 80, Henry Bull, un éminent universitaire britannique a soutenu que la domination e l’occident a Henry Bull, un éminent universitaire britannique a soutenu que la domination de l’occident a atteint son sommet en 1900 donc, qu’il décline depuis. Ce recul s’est d’ailleurs prolongé au cours du 20e siècle, mais le déclin d’une civllisation est lent au début avant de s’accélérer plus tard et nous serions encore dans la phase lente. Huntington assigne un autre attribut au déclin de l’Occident, son irrégularité.
D’après lui, loccident connait des baisses d’influence suivie de pauses et de manifestations de pouvoir grâce à un grand pouvoir de renouveau. En effet, une des aractéristiques importantes de la civilisation occidentale est qu’elle a deux centres : L’Europe et l’Amérique du Nord. Le déclin de 1900 auquel Bull faisait référence concernait l’Europe. Dans les années 1910 à 1945, L’Europe subit de graves problèmes politiques, sociaux et de politiques internes.
Par contre, dans les années 40, la phase de domination américaine a commencé. En 1945, la domination américaine était comparable à celle des Alliés en 1918. La décolonisation d’après-guerre a beaucoup diminué la puissance de l’Europe, contrairement à celle des États-Unis qui nt utilisé l’impérialisme transnational pour gagner en influence. Cependant, pendant la guerre froide, la puissance militaire de l’Union Soviétique égalait celle des États-Unis et la puissance économique japonaise s’accentuait par rapport à ceux-ci.
Selon Barry Buzan, un autre éminent universitaire, en 1991, le centre était, en profondeur, de plus en plus dominant, contrairement à la périphérie plus faible qu’elle n’avait jamais été auparavant. Dep dominant, contrairement à la périphérie plus faible qu’elle n’avait jamais été auparavant. Depuis la Guerre du Golfe, cependant, ce point de vue s’affaiblit. Une autre particularité qui expliquerait le recul de [‘Occident, selon cet expert, est la diminution de celui-ci dans les parts qu’il possède dans les ressources importantes à Fopposé d’autres civilisations.
En effet, puisque, la puissance se définit comme « la capacité d’une personne ou d’un groupe de changer le comportement d’une personne ou d’un groupe » et que, pour faire changer quelqu’un ou un groupe de comportements, on peut utiliser l’influence, la coercition ou encore l’encouragement, méthodes qui, pour celui qui les utilise, nécessitent de nombreuses ressources, la puissance d’un État est mesurable ar le nombre de ressources que celui-ci possède par rapport aux ressources possédées par l’État qu’il essaie d’influencer. Cependant, L’Occident aurait atteint son sommet dans ce domaine au début du siècle et décline depuis.
Finalement, cet analyste nous informe que la chute du pouvoir de l’occident serait aussi causée par l’Indigénisation des cultures. En effet, selon lui, la puissance d’une civilisation est reflétée par la répartition des cultures. Quand une civilisation devient plus puissante, sa culture s’épanouit généralement et cette puissance est alors utilisée pour répandre des valeurs, des pratiques, es institutions à d’autres sociétés, ce qui crée une puissance universelle qui fait de la culture en question, une culture universelle. La culture occidentale s’est diffusée sur toute la planète.
Le colonialisme culture universelle. La culture occidentale s’est diffusée sur toute la planète. Le colonialisme terminé et l’hégémonie américaine faiblissante provoquent cependant, à l’heure actuelle, un recul de cette même culture. À l’opposé, les cultures indigènes s’affermissent et se renouvellent Selon Joseph Nye, on différencie deux puissances : la « puissance ure », la force économique et militaire d’une société et la « puissance douce la capacité d’influencer d’autres sociétés par la culture et l’idéologie.
Lorsqu’une idéologie et une culture impliquent l’influence et le succès matériel, elles sont séduisantes. Cependant, une puissance douce doit être fondée sur une puissance dure si elle veut être forte. Avoir une pulssance militaire et une économie forte, par exemple, entraîne une confiance qui conduit à croire en une supériorité par rapport aux autres cultures. Ceci rendra la culture en question plus séduisante. Une faillite du système économique ou militaire crée u doute et de l’insécurité, ce qui entraîne les sociétés à chercher la solution à leurs problèmes dans d’autres cultures.
En acquérant de la puissance dure, les sociétés non occidentales réaffirment le mérite de leurs institutions, de leurs valeurs et de leur culture. L’auteur affirme que, dans les années 50 et 60, le communisme a séduit tout le monde parce qu’il était associé à la puissance militaire et économique de L’Union Soviétique. Une fois que cette puissance a diminué, l’attrait a disparu. Les valeurs et les institutions occidentales ont séduit, quant à elles, puisqu’elles étaient associées à la richesse et