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Vendredi 4 juillet, à 18 heures, l’équipe de France retrouve en quart de finale de la Coupe du monde son meilleur ennemi (après l’Angleterre, of course) : l’Allemagne. Après la mythique défaite de 1982, la claque de 1986, les Bleus tiennent-ils enfin leur revanche ? L’Hexagone tout entier retient son souffle et a, selon la formule consacree depuis 98, les « yeux dans les Bleus ». Mais faisons fi, quelques instants, de l’esprit revanchard et du regard scotché au rétroviseur.

La Mannschaft de 2014 a tout pour séduire l’amateur de ballon rond et, en toute subjectivité, ce sont nos voisins d’outre-Rhin qu’il faudrait soutenir. Vous en doutez ? Swpe to page Voilà de quoi vous convaincre. La France d’aujourd’h es ors Sni* to View Double attentat cont civière à la 52e minut 82 dû sortir sur une e tête de Giroud sur le Suisse Steve Von Bergen (qui a d tre rapatrié en Suisse) . les Bleus de Didier Deschamps savent marquer un match de leur empreinte physique.

Il ne manquerait plus que le gardien Hugo Lloris dégomme un joueur à la manière d’un Harald Schumacher pour que cette équipe française ait un petit air de Mannschaft version 1982. Les Allemands, de leur côté, traversent ce Mondial-2014 avec le minimum de dommages chez leurs adversaires. Avec seulement deux cartons jaunes depuis le début de la compétition, ils so sont parmi les moins agressifs, tout en développant l’un des jeux les plus plaisants à regarder. ?a vaut bien un petit soutien, non ? Sans surprise, le social-démocrate Martin Schulz a été reconduit à une large majorlté à la tête du parlement européen. L’Allemand devra toutefois céder son siège en 2017. « Grande gueule », « autodidacte », « bateleur »… Les qualificatifs qui décrivent Martin Schulz peuvent surprendre. À 58 ans, ce social-démocrate allemand a été réélu, mardi 1er juillet, à la ête du Parlement européen, fonction qu’il occupe déjà depuis 2012.

Même si le début de la séance a été entaché par quelques députés europhobes qui ont décidé de tourner le dos au moment où résonnait l’hymne européen, Martin Schulz a tout de même récolté une large majorité : 409 voix sur 612 suffrages exprimés. Le Parti populaire européen (PPE), groupe de centre-droit arrivé en tête lors des élections européennes avec 221 députés contre 191 aux sociaux-démocrates, n’avait pas présenté de candidat, en vertu d’un accord de partage du perchoir entre les deux groupes. Martin Schulz cèdera donc son fauteuil à un élu du PPE dans deux ans et demi.

Un eurodéputé qui se rêvait footballeur Ancien apprenti qui n’a jamais passé le bac, Martin Schulz se rêvait footballeur. « Sa seule expérience exécutive est d’avoir été maire, à 31 ans, de Würselen, une petite ville de la banlieue d’Aix- la-Chapelle », indique « Le Monde ». Toujours résident de cette ancienne commune minière, i d’Aix-la-Chapelle », indique « Le Monde ». Toujours résident de cette ancienne commune minière, il a été élu eurodéputé SPD en 1994. Il accèdera 10 ans plus tard à la présidence du groupe socialiste.

Propriétaire d’une maison à Morlaix, ville jumelle de Würselen dans le Finistère, il y a fréquenté rancienne maire Marylise Lebranchu (actuelle ministre de la Fonction publique), et Stéphane Le Foll (actuel ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement), dont le père est originaire de la région. C’est par leur intermédiaire que Martin Schulz a fait la connaissance d’un certain François Hollande, à l’époque premier secrétaire du Parti socialiste. Le PPE majoritaire malgré la poussée europhobe Le nouveau Parlement issu des élections du 25 mai compte 751 embres, répartis dans des groupes politiques transnationaux.

En dépit d’une poussée du vote europhobe et d’extrême droite, il reste dominé par le PPE avec 221 députés, devant les socialistes (1 91), le groupe emmené par les conservateurs britanniques (70) et les libéraux (67). La réélection de Martin Schultz intervient quelques jours après la désignation, le 27 juin, du nouveau président de la Commission européenne, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui doit succéder au Portugais José Manuel Barroso cet automne. Ce choix doit encore être approuvé par le Parlement le 16 juillet prochain.