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1 ERE ES 3 ANTHOLOGIE SUR LE ROMANTISME FRANÇAIS org Sni* to View Le temps m’appelle A ce penser défaillit mon courage. Je vous salue, ô vallons que je perds ! Ecoutez-moi : c’est mon dernier hommage. Loin, loin d’ici, sur la terre égaré, Je vais trainer une importune vie ; Mais quelque part que jhabite ignoré, Ne craignez point qu’un ami vous oublie. Oui, j’aimerai ce rivage enchanteur, Ces monts déserts qui remplissaient mon cœur Et de silence et de mélancolie ; Surtout ces bois chers à ma rêverie, Où je voyais, de buisson en buisson, Voler sans bruit un couple solitaire, Dont j’entendais, sous l’orme héréditaire,

Seul, attendri, la dernière chanson. septembre 1768 et mort le 4 juillet 1848 à Paris. François René de Chateaubriand était un écrivain et un homme politique, il a été ambassadeur et ministre des affaires étrangères. C’est l’un des précurseurs du romantisme. Chateaubriand renonça à sa carrière de marin qui lui était destiné, et en 1789 assista aux premiers bouleversements de la révolution française. En 1791, Chateaubriand part pour l’Amérique, il fera beaucoup de descriptions de ce continent dans les Mémoires d’Outre-Tombe. En 1800 il rentre en France et publie un an plus tard Atala.

En 1802 il publie le Génie du christianisme qui va le rallier provisoirement à Bonaparte, œuvre composée d’Atala et de René. Chateaubriand va débuter sa carrière politique en étant nommé secrétaire d’ambassade à Rome, un voyage en Orient va lui inspirer Les Martyrs (1809) et L’itinéraire de paris à Jerusalem (1 811). Dès 1811 Chateaubriand débute les Mémoires d’Outre- Tombe qui lui prendra trente ans a rédiger. La même année Chateaubriand est élu à L’académie française , et devient Ministre de l’Intérieur de Louis XVIII sous la Restauration. En 1816, la publication de sa Monarchie selon la charte cause sa évocation.

De 1822 à 1824 il est Ministre des Affaires Etrangères. Il sera ecarté du pouvolr au cours de la « Monarchie de Juillet » en raison d’un désaccord avec l’accession du trône de Louis-Philippe. Il décide alors de mettre fin à sa carrière politique. A la fin de sa carrière politique, Chateaubriand se consacre entièrement à l’écriture de ses mémoires qu’il achèvera en 184 politique, Chateaubriand se consacre entièrement à l’écriture de ses mémoires qu’il achèvera en 1841. Cosette était laide. Heureuse, elle eût peut-être été jolie. Nous avons déjà esquissé cette petite figure sombre.

Cosette était aigre et blême. Elle avait près de huit ans, on lui en eût donné à peine SIX. Ses grands yeux enfoncés dans une sorte d’ombre profonde étaient presque éteints à force d’avoir pleuré. es coins de sa bouche avaient cette courbe de l’angoisse habituelle, qu’on observe chez les condamnés et chez les malades désespérés. Ses mains étaient, comme sa mère l’avait deviné, « perdues d’engelures Le feu qui l’éclairait en ce moment faisait saillir les angles de ses os et rendait sa maigreur affreusement visible. Comme elle grelotait toujours, elle avait pris l’habitude de serrer ses deux genoux l’un contre l’autre.

Tout son vêtement n’était qu’un haillon qui eût fait pitié l’été et qui faisait horreur l’hiver. Elle n’avait sur elle que de la toile trouée ; pas un chiffon de laine. On voyait sa peau çà et là, et l’on y distinguait partout des taches bleues ou noires qui indiquaient les endroits où la Thénardier l’avait touchée. Ses jambes nues étaient rouges et grêles. Le creux de ses clavicules était à faire pleurer. Toute la personne de cette enfant, son allure, son attitude, le son de sa voix, ses intervalles entre un mot et l’autre, son regard, son sllence, son moindre geste, exprimaient et traduisaient une seule idée : la crainte.

La crainte était répandue sur elle ; elle en était pour ans une seule idée : la crainte. La crainte était répandue sur elle ; elle en était pour ainsi dire couverte ; la crainte ramenait ses coudes contre ses hanches, retirait ses talons sous ses jupes, lui faisait tenir le moins de place possible, ne lui lalssait de souffle que le nécessaire, et était devenue ce qu’on pourrait appeler son habitude de corps, sans variation possible que d’augmenter. Il y avait au fond de sa prunelle un coin étonné où était la terreur. Extrait des Misérables, 1862 (Deuxième partie, livre troisième, Chapitre XVIII) de Victor Hugo

Victor-Marie Hugo est né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mais 1885 à Paris. Victor Hugo est un écrivain français, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé Fils d’un général d’Empire souvent absent, Victor Hugo est élevé principalement par sa mère. C’est au lycée qu’il se fera connaitre en premier en publiant son premier recueil de poèmes : Odes et il obtient pour celui-ci une pension de Louis XVIII. Victor Hugo se falt connaitre pour la première fois en tant que dramaturge en publiant sa première pièce de théâtre en vers : Cromwell .

Il devient vite le porte-parole du romantisme ux côtés de Gérard de Nerval et Gautier. Il publie son premier roman historique Notre Dame de Paris en 1831. Il est élu ? l’Académie française en 1841. En 1843 Victor Hugo perd sa fille adorée Léopoldine qui va le déchirer et le pousser dans ses retranchements, il fera de longs pèlerinages en mémoire de sa fille et il lui dédiera beaucoup de poème. Vi fille et il lui dédiera beaucoup de poème. Victor Hugo est élu ? « Assemblée constituante en 1848, il prend position contre la société qui l’entoure, par exemple la peine de mort, la Insère…

Victor Hugo termine Les Misérables en 1862, c’est l’un de ses lus grands succès, c’est une immense réussite populaire. Victor Hugo sera exilé en raison de son opposition au coup d’état du 2 décembre 1851. Il vit désormais à Jersey où il écrira Les Châtiments et Les contemplations. De retour en France vers les années 1870, il démarre la rédaction de La légende du siècle sa dernière œuvre. Il disparaitra à l’âge de 83 ans à Paris dans son hôtel particulier « La Princesse de Lusignan Sa dépouille sera transférée au panthéon le 31 mai 1885. ? L’absence a des effets singuliers. J’en fis l’épreuve pendant cette première année d’élognement qui me sépara de M. Domlnique, sans qu’aucun souvenir direct ne parût nous rappeler l’un ? l’autre. L’absence unit et désunit, elle rapproche aussi bien qu’elle divise, elle fait se souvenir, elle fait oublier ; elle relâche certains liens très solides, elle les tend et les éprouve au point de les briser ; il y a des liaisons soi-disant indestructibles dans lesquelles elle fait d’irrémédiables avaries ; elle accumule des mondes d’indifférence sur des promesses de souvenirs éternels.

Et puis, d’un germe imperceptible, d’un lien inaperçu, d’un adieu, qui ne devait pas voir de lendemain, elle compose, avec des riens, en les tiss ui ne devait pas voir de lendemain, elle compose, avec des riens, en les tissant je ne sais comment, une de ces trames vigoureuses sur lesquelles deux amitiés viriles peuvent très bien se reposer pour le reste de leur vie, car ces attaches-là sont de toute durée.

Les chaînes composées de la sorte à notre insu, avec la substance la plus pure et la plus vivace de nos sentiments, par cette mystérieuse ouvrière, sont comme un insaisissable rayon qui va de l’un à l’autre, et ne craignent plus rien, ni des distances ni du temps. Le temps les fortifie, la distance peut les prolonger indéfiniment sans les rompre. Le regret n’est, en pareil cas, que le mouvement un peu rude de ces fils invisibles attachés dans les profondeurs du cœur et de l’esprit, et dont l’extrême tension fait souffrir. ne année se passe. On s’est quitté sans se dire au revoir ; on se retrouve, et pendant ce temps l’amitié a fait en nous de tels progrès que toutes les barrières sont tombées, toutes les précautions ont disparu. Ce long intervalle de douze mois, grand espace de vie et d’oubli, n’a pas contenu un seul jour inutile, et ces douze mois de silence vous ont donné tout à coup le besoin mutuel des confidences, avec le droit plus surprenant encore de ous confier. ? Extrait de Dominique, 1863, Eugène Fromentin, début du chapitre Eugène Fromentin est né le 24 octobre 1820 et mort le 27 août 1876 à La Rochelle, c’était un artiste peintre et un écrivain français. Le père de Eugène Fromentin était médecin et peintre amateur, il est mort en 1876. Eugène Le père de Eugène Fromentin était médecin et peintre amateur, il est mort en 1876. Eugène Fromentin débute ses études en novembre 1839 à paris. Il obtient sa licence en droit en 1843.

Il entre alors dans l’atelier du peintre Jean-Charles Rémond, qu’il quittera par la suite pour aller dans celui de Louis Cabat qui était n peintre spécialisé dans la représentation de paysages. Après un voyage en Afrique du Nord et notamment en Algérie en 1846, Eugène Fromentin s’inscrit dans le mouvement de l’orientalisme. Eugène Fromentin se fait connaitre en envoyant des tableaux au Salon de Paris de 1847 tel que Ferme aux environs de La Rochelle, Mosquée près d’Alger et Les gorges de la Chiffa. uis il continua a participer aux autres Salon ce qui forma sa célébrité. Eugène Fromentin va se lancer dans la littérature en 1854 avec la parution dans La Revue de Paris de Juin à décembre d’Un été dans le Sahara. En 1856 il rédige LJne année dans le Sahel publié par L’Artiste en 1857. Dominique son roman autobiographique inspiré par une idylle de son adolescence est publié par La Revue des Deux Mondes du 15 avril au 15 mai 1862, roman dédicacé ? George Sand. Eugène Fromentin meurt dans sa maison de campagne le 27 août 1876 à l’âge de 55ans.

Il sera enterré dans le même cimetière que la jeune femme qui lui a inspiré son roman Dominique Caspar David Friedrich, L’abbaye dans la forêt de chêne (Abtei im Eichwald), 1809 – 1810, Exposé à la Alte Nationalgalerie, Berlin, Allemagne, 110x 171 cm. Caspar David Friedrich est né le 5 s Nationalgalerie, Berlin, Allemagne, 110x 171 cm. Caspar David Friedrich est né le 5 septembre 1774 à Greifswald en Allemagne et mort le 7 mai 1840 à Dresde en Allemagne. Friedrich est un artiste peintre et dessinateur allemand, il est considéré au XIXe siècle comme le plus significatif peintre romantique allemand.

Friedrich étudie l’art à l’Académie royale des beaux arts de Copenhague de 1794 à 1798. Friedrich va se lancer sérieusement dans sa carrière de paysagiste influencé par la philosophie romantique et par une dimension spirituelle qu’il va représenter sur ses tableaux. Entre 1781 et 1791 il va perdre énormément de membres de sa famille, sa mère, ses deux sœurs et un de ses frère. Ces tragédies vont déterminer un des thèmes les plus présents dans ses tableaux : la mort. En 1810 Friedrich rencontre Goethe et expose pour la première fois deux de ses œuvres à l’académie de Berlin.

Le succès de ses toiles va être instantané car le roi Frédéric Guillaume Ill de Prusse les achètera. En 1820 il va peindre Le Naufrage de l’espoir pour le futur tsar de Russie le grand duc Nicolas, ce tableau a aujourd’hui disparu. Vers la fin de sa vie Friedrich connait des problèmes financiers . En 1835 il abandonne la peinture puis le dessin, et en 1840 il meurt âgé de 65 ans, il sera longtemps oublié et à partir de la seconde moitié du XXe siècle il sera reconnu comme le chef de file de la peinture romantique allemande du XIXe siècle. ‘ai choisi dans ce corpus, une peinture de Caspar David Friedrich L’abbaye dans la forêt de chêne, un poème dans ce corpus, une peinture de Caspar David Friedrich L’abbaye dans la forêt de chêne, un poème de François René de Chateaubriand Les adieux, un extrait des Misérables de Victor Hugo et un extrait de Dominique d’Eugène Fromentin. J’ai choisi ces 4 œuvres car tout d’abord ce sont des œuvres romantiques. J’ai déterminé, grâce à ces différents extraits, poème ou tableaux, différents thèmes récurrents dans les œuvres romantiques, la fuite du temps, l’approche de la mort et un amour impossible.

Dans Dominique de Fromentin on retrouve le thème de l’amour impossible qui est très utilisé chez les écrivains romantiques, là il parle d’une femme qu’il a aimé étant jeune homme, ensuite pour le l’extrait des misérables c’est le thème de l’approche de la mort car le personnage qui est ici décrit, est très pauvre et va surement mourir de froid ? ‘arrivé de l’hiver, Hugo essaye de susciter la pitié des lecteurs, dans le poème de Chateaubriand c’est le thème de la fuite du temps, un thème très récurent chez les poètes romantiques, ici Chateaubriand explique qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps et qu’il est obligé de faire ses adieux, et pour la dernière œuvre, le tableaux de Friedrich je lai choisi pour son aspect lugubre et l’omniprésence de la mort qui est un thème phare chez les artistes romantiques . pour moi ces trois œuvres ne se ressemblent pas car elles portent sur des thèmes différents mais on retrouve tout de même l’aspect romantique.