Psychologie sociale
Sujet sur la « pensée groupale » de JANIS Note: 18/20 Psychologie sociale 2 Responsable de l’UE : Brigitte ALMI_JDEVER Dossier remis : par voie postale en Cl dans la boîte aux le lors de la permane Date : 23/08/2009 de l’étudiant(e) co PACE 1 ors to View sé de réception le de l’UE drier des examens Signature manuscrite Année universitaire 2008-2009 Session 1 Les décisions des individus sont différentes des décisions de groupes ; LEWIN le disait dès les années 40.
En étudiant des décisions prises par des haut responsables américains, JANIS 1972) révéla une « pensée de groupe » qui fut surnommée « Effet Janis Après ravoir définie, nous tenterons d’expliquer ce « phénomène de groupe » en nous appuyant principalement sur les niveaux d’explication en psychologie sociale élaborés par DOISE (1982), tout en essayant de cibler des arguments que nous présentant à eux.
Expliquons au niveau II de Doise, le niveau inter-individuel (niveau des interactions). L’influence sociale et l’une de ses conduites collectives permet d’approcher le phénomène : le onformisme (ou suivisme): il résulte de la crainte des individus de se déconsidérer en adoptant une position minoritaire ou isolée, une forte pression à l’uniformité régnant sur les dissidents. L’uniformité et la conformité, en réduisant les désaccords, facilitent la construction du consensus.
Or, on s’aperçoit que le consensus prend à tord valeur de vérité, comme si le seul fait d’être d’accord avec les autres assurait le bien-fondé des décisions prises avec eux, d’où 1’« illusion d’unanimité » révélée par Oberlé. On pourrait voir également dans la pensée groupale, un effet de « Paresse sociale » (théorisée par RINGELMANN) dans la phrase « je me reprochais amèrement d’être resté aussi silencieux pendant les discussions cruciales » que disait Schlesinger (1965). ? L’évitement du débat « la pensée non- critique » et « l’autocensure » caractérisent aussi cette position. A propos de la paresse sociale, LEWIN aurait pu dire que « le groupe est « moins » que la somme des parties qui le constitue ». Pour rester sur LEWIN et comprendre l’effet d’un leader directif et d’un limat anxiogène, caractéristlque dans de la pensée groupale, son étude avec LIPPIT et WHITE (1939) sur les climats des groupes est éclairante. Ils avaient montré expérimentalement q (1939) sur les climats des groupes est éclairante.
Ils avaient montré expérimentalement qu’un groupe à leader directif pouvait entrainer parfois l’apathie de ses membres, le climat d’un groupe (qui est un phénomène de groupe) étant dépendant de la manière dont il est commandé (qui est aussi un phénomène de groupe). BALES (1950), étudiant dans les comportements de ommunication, l’émergence des rôles (modes d’interventions), dégageait des profils d’interaction au niveau de ces rôles qui confirmaient, qu’en présence d’un leader directif, les membres du groupe étaient moins actifs, et participaient peu.
A propos de participation, ST-ARNAUD (et LEWIN) considèreraient que l’énergie résiduelle (non disponible) vient du manque d’interaction entre les membres du groupe et l’objectif de ce groupe. Dans la « pensée groupale Y, la cohésion socio-affective semble primer sur la cohésion socio-opératoire (l’énergie d’Entretien est upérieure à l’énergie de Production déployée). En d’autres mots, l’évitement du conflit se fait au détriment d’une prise de décision optimale.
Oberlé le démontre bien en parlant d’une « volonté de préserver l’unité, la solidarité, l’esprit de corps avait primé… au nom de l’harmonie… La loyauté… Au dépend de refficacité. Examinons à présent la pensée groupale au niveau Ill de DOISE, le niveau positionnel. Nous pourrions expliquer ici reffet Janis, comme une forme de « soumission à [‘autorité » (telle que décrite par MILGRAM) laissa