psy, trouble bipolaire
* LJn peu d’histoire : 1er terme employé pour nommer cette pathologie, la « folie circulaire » par le psychiatre Falret en 1854. Puis au début des années 1900 le psychiatre Allemand Emil Kraepelin est le premier à employé le concept de « folle maniaco- dépressive » Le traitement de la Bipolarité à cette époque s’effectuait par des procédures cruelles ( douches froides, repos forcé, etc.. ). Jusqu’? la fin des années 1 950 la lobotomie préfrontale fut employé si aucun de ces traitements ne donnait de résultats.
Par la suite, de 1950 à 1960 des traitements avec des tranquillisants comme la hlorpromazine. Le psychiatre Australien John Cade et ses confrères fut le premier à trouvé que l’admini efficacement l’intensi L’auteur de ce livre, premier essais Améri 1958 à runiversité Co or 10 to View ait atténuer presssifs en 1949. articipé aux du lithium n de chercheur de l’Institut psychiatrique de New-York, de ou il prouve clairement l’efficacité du lithium comme médication du trouble bipolaire.
Encore aujourd’hui le Lithium reste le meilleur des traitements par rapports aux autres stabilisateurs de l’humeur ou neuroleptique qui génèrent de plus graves effets secondaires. Dans la 1ère édition du Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders ( DSM-I) publiée en 1952 une nouvelle appellation : « trouble maniaco-dépressif h. Beaucoup de changement lui succède, elle est appelée successivement psychose maniaco-dépressive, psychose cycl Swipe to vlew next page cyclique, maladie maniaco-dépressive, maladie bipolaire, enfin pour devenir : « trouble bipolaire » dans la version du DSM-III en 1980.
Dans les troubles bipolaires il y a des sous-classifications « Bipolaire » et « Bipolarité Il » dans le DSM-IV en 1994. pour revenir au traitement, encore aujourd’hui le Lithium reste e meilleur par rapports aux autres stabilisateurs de l’humeur ou * Définition du trouble Bipolaire : La bipolarité est un trouble génétique complexe qui se caractérise par des changements d’humeur très inhabituelles qui varie avec des dépressions majeures à une vive stimulation de l’esprit.
Tantôt modéré tantôt très sévère, qui peut survenir doucement ou soudainement pendant quelques minutes ou des heures. Ces alternances d’humeur accompagnées de bouleversement de la pensée, de déformation de la perception et de dérèglement du fonctionnement social qui se produit chez deux types de bipolaires : Trouble Bipolaire : il se définit par la survenue d’au moins un épisode maniaque associé ou non à des épisodes dépressifs majeurs. Trouble Bipolaire Il : par la survenue d’au moins un épisode de dépression majeure associé à un ou plusieurs épisodes hypomaniaques. -La bipolarité Ill : un trouble bipolaire induit par les antidépresseurs. * Au sens psychiatrique l’accès maniaque se caractérise par un état d’excitation psychique et motrice avec exaltation de l’humeur et mégalomanie (consiste en la surestimation de ses capacités). Signes courants de manie : surplus d’énergie, suractivité, gitation, humeur euphorique, irritabilité, réduction du besoin de 10 d’énergie, suractivité, agitation, humeur euphorique, irritabilité, réduction du besoin de sommeil, surestimations Irréaliste des aptitudes et facultés personnelles, augmentations des pulsions sexuelles, abus de substances, conduite provocatrice et des hallucinations. * Un individu atteint d’hypomanie, possède en général un moins grand besoin de dormir, il est très extravertis, très compétitif, et manifeste une énergie importante.
Contrairement aux maniaques, ils sont régulièrement productifs et ne présentent as de symptômes psychotiques. ( Une forme moins marquée d’hypomanie est l’hyperthymie. ) -Signes courants d’hypomanie : exubérance et exaltation, confiance accrue, concentration extrême sur des projets professionnels ou domestiques, augmentation de la créativité et de la productivité, réduction du besoin de sommeil, surplus d’énergie et de libido, prise de risque et comportements imprudents. Ily a un bon côté de l’hypomanie : elle peut aussi se révéler bénéfique pour le sujet ( tant qu’un seuil critique n’est pas franchi), les individus hypomaniaques sont pour la plupart rès motivés qul ont une personnalité particulière, un esprit d’entreprise, ils vivent à « cent à l’heure -Et le mauvais côté de l’hypomanie : le risques du jeu compulsif, la ruine financière, l’impulsivité, l’hypersexualité ou l’abus de substance quelconque. * La Dépression est aussi l’un des symptômes du trouble bipolaire, qui se manifeste par le sentiment d’impuissance, de désespoir et le manque d’estime de soi.
Le besoin de dormir davantage et de se sentir toujours fatigué au réveil. *Les différents tempéraments et trouble Bipolaire Il (Ou ty sentir toujours fatigué au réveil. Les différents tempéraments et trouble Bipolaire Il . (Ou types d’humeur) qui sont couramment associés au trouble bipolaire -Le tempérament cyclothymique : se caractérise par un état mental où se succèdent des périodes euphoriques et des périodes dépressives et d’irritabilité (états mixtes).
L’humeur du cyclothymique passe facilement de la tristesse à la gaieté, de la joie à la douleur. La tonalité de l’humeur imprègne toute la vie psychique, toute la conscience. Le cyclothymique est spontané, direct. Cest une personne dont le débit verbal peut s’emballer rusquement jusqu’au bégaiement accompagné de tics nerveux; elle a du mal à contrôler et/ou structurer ses propos.
Défini dans le DSM-IV : « Comme une évolution chronique et fluctuante de trouble de l’humeur comportant de nombreuses périodes de symptômes hypomaniaques et de périodes dépressifs » -Le tempérament hyperthymique : est une humeur supérieure ? la normale, qui suscite un optimiste occasionnellement ponctué d’accès de dépression légère ou de dysthymie. Les personnes sont vlves, pleines d’énergie, paraissent très à l’aise et sont à la limite de l’exubérance. Ce tempérament se caractérise par des phases hypomaniaques chroniques intermittentes. Le tempérament hypothymique : une humeur inférieure à la normale, repli sur soi même, sourit peu mais travaille efficacement et consciencieusement. Une humeur qui reste assez égale tout en se transformant de temps à autre en légère dépression. Fluctuations d’humeur et génétique famillale : les recherches génétiques contemporaines mettent en évidence l’origine familiale des t 0 les recherches génétiques contemporaines mettent en évidence l’origine familiale des troubles bipolaires ayant une origine iochimique et génétique en premier lieu (plus de détail dans le DSM-V prévu en 2012). ar exemple si des dépressions, des troubles bipolaires et Il, des troubles anxieux, des abus d’une substance quelconque ou des troubles déficitaires de rattention/ hyperactivité entre autres qui ont été diagnostiqués sur les ancêtres des patients, le risque d’une bipolarité Il est plus accrue. Il est important pour le patient d’informer le médecin sur son histoire familiale afin de mieux déceler la maladie potentielle. * Sommeil et Mthmes biologiques : le sommeil influe sur ‘humeur, on sait que la réduction marquée du besoin de sommeil sans fatigue notable est compatible avec l’état hypomanlaque de la Bipolarité Il.
En sachant que [‘adulte Américain physiquement et mentalement en bonne santé ne dort en moyenne que 6,9 heures par nuit mais l’individu atteint du trouble bipolaire peut se contenter de dormir juste 4heures . Ce qui peut être problématique dans la mesure ou le manque de sommeil peut plonger certains patients dans un épisode thymique hypomaniaque ou maniaque . C’est grâce au sommeil normal que rétat d’éveil diminué par les activités récentes est restauré.
Quand I sommeil est perturbé ou Inadéquat, la tension , la vigilance et l’irritabilité peuvent augmenter : il n’est pas rare que les difficultés à dormir précipitent dans un cercle vicieux de privations de sommeil génératrices d’irritabilité et de fatigue, le jour, et d’agitation et d’anxiété, la nuit . L’insomnie est parfois un signe avant coureur très clair de tr PAGF s 0 d’agitation et d’anxiété, la nuit . L’insomnie est parfois un signe avant coureur très clair de trouble psychiatrique. Caractère saisonniers : l’un des premiers médecins à insister sur es perturbations dues aux rythmes saisonniers fut Hippocrate, qui écrivit vers 400 avant JC : « Quiconque se propose de faire des recherches exactes en médecine doit agir en ce sens • considérer d’abord les saisons de l’année et l’influence exercée par chacune La pathogénèse du Trouble Affectif Saisonnier ( TAS ), une variation de l’humeur avec des épisodes dépress fs qui peut se déclencher par exemple en automne et l’hiver car les jours sont plus courts, mais des TAS peuvent également se déclarer en été. Crltères de spécification du caractère saisonnier selon le DSM-IV : ? il existe une relation temporelle régulière entre la survenue des épisodes dépressifs majeurs du trouble Bipolaire I ou Bipolaire Il ou du trouble dépressif récurrent et une période particulière de l’année. La transformation d’une dépression en une manie ou une hypomanie surviennent aussi au cours d’une période particulière de l’année.
Au cours de la vie entière du sujet, les épisodes dépressifs majeurs saisonniers sont nettement plus nombreux que les épisodes dépressifs majeurs non saisonnier » ‘k Sexe, drogues et autres conduites : Addiction sexuelle, bus de substance, impulsivité d’achats, etc.. Pourquoi tant de comportements à risque coexistent-ils avec la maladie bipolaire ? Les théories abondent. Pour la majorité des psychopharmacologues les frasques sexuelles ont une origine génétique. Selon d’autres spécialistes, ces comportements ? risque sont plutôt à voir avec 6 0 origine génétique.
Selon d’autres spécialistes, ces comportements à risque sont plutôt à voir avec l’automédication des patients. Les comportements comorbides ou même les addictions des hypomaniaques bipolaire Il sont souvent déclenchées par trols besoin impérieux : Le besoin de gratification immédiate ; le besoin d’agir impulsivement ; le besoin d’être encore plus excité. * L’avantage hypomaniaque de la bipolarité Il bénéfique nommé bipolarité 11-3, cette sorte d’élévation de l’humeur peut s’accompagner à a fois d’une énergie physique inépuisable, d’un flot d’idées et plus fréquemment qu’on ne le suppose de remarquables succès.
La vitalité, la créativité, et la productivité exceptionnelle des plus « performants » d’entres nous tiennent a ce stimulant positif. En ayant malgré tout un mauvais côté, la présence d’une dépression périodique mais si elle est ppréhendée comme il le convient et traitée comme il se doit, la Bipolarité IIA peut tirer le meilleur de l’être humain. Nombre de créateurs , des vedettes de Hollywood comme Ben Stiller, Jean-Claude Van Damme, Carrie Fisher, Patty Duke, Jim Carrey ont reconnu souffrir d’un trouble bipolaire. Si l’on se penche sur l’histoire des Etats Unis le plus hypomaniaque de tous les prédécesseurs de John F.
Kennedy fut Theodore Roosevelt, président hautement charismatique, il était très productif et mentalement hyperactif comme beaucoup d’hypomaniaque. -Caractéristiques de la bipolarité 11-3 . Intrépide et aventureux Brillant et déterminé Talentueux et entreprenant Exubérant et sûr de soi Très productif et hyposomniaque posé mais froid Bavard et persuasif Intuitif et captivant Cha 7 0 Posé mais froid Charmeur et créatif * Diagnostic et traitement de la Bipolarité Il : Il est important d’établir un diagnostic précis car le choix du traitement en découle.
Exclure certaine étiologies organiques, ( analyses de laboratoire en fait l’entretien avec le patient demeure dans bien des cas le plus important de tous les instruments de diagnostic. De bien choisir le spécialiste, un praticien spécialisé en psychiatrie u en psychopharmacologie et aussi de confiance pour décrire les antécédents médicaux personnels et familiaux. Il est conseillé aux patients avant de venir chez le psychiatre de mettre par écrit en quoi ils se sentent concernés par la bipolarité, quels symptômes et quels effets indésirables désirent ils se débarrasser. ?valuation des humeurs et du comportement, et d’informer sur les médicaments pris en cours ainsi que les compléments diététiques. L’approche thérapeutique multi phase . -phase 1 : Evaluation initiale et diagnostic. -phase 2 : Examen physique et analyses de laboratoire (bilan de a chimie sanguine, contrôle pression artérielle… par rapports aux médicaments). -phase 3 : Suivi hebdomadaire à mensuel ( évaluer le patien chaque semaine/mois). phase 4 : psychothérapie ( les problèmes interpersonnelles du patient). * Moduler les humeurs : -Le lithium et Fère de la psychopharmacologie : Bien que le Lithium soit l’un des plus anciens et des moins couteux des stabilisateurs pharmacologiques du trouble bipolaire, presque tous les spécialistes de la bipolarité le tiennent encore pour le meilleur des thymorégulateu 0 meilleur des thymorégulateurs existants.
Elle est administrée ous les appellations génériques de carbonate et de citrate de lithium, et également des noms de produits commerciaux tels « qu’Eskalith, Lithobid, Lithane, Lithonate, etc… » Les médicaments dits stabilisateurs de l’humeur concourent à normaliser toutes les phases des troubles bipolaires, ils permettent de traiter les modifications thymiques entre les accès de dépression inopportuns et les périodes agréables d’exaltation hypomaniaque et ils améliorent le comportement. Neuroleptiques et benzodiazépines : pour traiter la manie aigue associé à la bipolarité l, les psychiatres ont utilisé aussi bien des euroleptiques typiques tels que le « Haldol » et le « Risperdal Quant aux benzodiazépines elles appartiennent à la famille phamacologique des « dépresseurs du système nerveux central , elles ralentissent le fonctionnement cérébral normal tels que le « xanax » ou le « valium -Les antidépresseurs : *Les inhibiteurs de monoamine oxydase (IMAO) constituent une classe d’antidépresseurs utilisés dans le traitement de la dépression.
Comme leur nom l’indique, ils inhibent les monoamine oxydases, un groupe d’enzymes. (Mais rarement prescrit de nos jours ) comme « Nardil » (substance phénelzine). Inhibiteurs tricyclique et tétra cyclique : vont agir principalement par inhibition de la recapture présynaptique des monoamines (effets prépondérant sur la sérotonine et la noradrénaline, dans une moindre mesure sur la dopamine) dans le système nerveux central.
Tels que « Tofranil »(substance imipramine). *Inhibit PAGF 10 dopamine) dans le système nerveux central. Tels que « Tofranil »(substance imipramine). *Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) : Ils opèrent dans le cerveau en augmentant le taux d’un neurotransmetteur appelé la sérotonine et agissent en nhibant sa recapture au niveau dans la synapse. Tels que le « Prozac » (substance fluoxétine). Méthodes de bien-être : -Surveiller Vhumeur ( grille d’auto-évaluation ar Dr Fieve Ronald), une psychothérapie, renforcer un réseau de soutien, résoudre les problèmes de sommeil , se faire prescrire des médicaments efficaces et penser à l’attitude à adopter. ‘k Auteur Docteur Fieve Ronald : est connu dans le monde entier pour avoir mené depuis une quarantaine d’années des recherches pionnières dans le traitement Bipolaire. Après la fin de ses études à la faculté de médecine de l’université Harvard, l décida de vivre à New-York fasciné par cette ville qui ne dort jamais.
Psychiatre et psychopharmacologue ou ils traitent de nombreux New-Yorkais qui souffraient de banales dépressions récurrentes. Aujourd’hui après 30ans de vie à New-York. il peut attester que cette cité grouille d’hypomaniaques Bipolaires 118 ! Dr Ronald R. Fieve ( également auteur de « Nous sommes tous Maniaco- dépressifs » (Flammarion, 1980) et « Prozac questions- réponses » (Marabout 1994) Comment bien vivre avec des troubles Bipolaires ? Savoir soigner les bas pour tirer profit des hauts