PPE Interview
Fiche interview 1. Présentation de l’interview – Interview réalisée par Eléonore Dos Santos, à l’aide de Paula Bettencourt – Interview de monsieur Luc Martrenchar, psychanalyste, psychologue clinicien, professeur d’ANCE à Huniversité paris Descartes – Ses coordonnées : Imartrenchar@yahoo. fr – La rencontre : Le jeudi 3 avril 2014, université Paris Descartes, centre Henri Piéron, salle 1041 2. Informations principales recueillies ly a une réelle néce que la psychanalyse communication entr se former mais aussi seul. g isciplines autres connaissance. La te à la fois afin de , on ne peut évoluer Canalyse est plus formatrice que la théorie. 3. Compte rendu 1. Depuis combien de temps êtes-vous psychanalyste, et à quelle société analytique appartenez-vous ? Appartient à une société psychanalytique freudienne SPF , a commencé comme psychologue clinicien. Il a toujours utilisé la méthode psychanalytique et a 4ans d’expérience dans l’école SPF. 2. Quand avez-vous su que vous vouliez vous diriger vers ce métier ? Qu’est-ce qui vous a décidé ?
La psychanalyse est intéressante dans le sens où c’est un travail n profondeur, pas d’équivalent dans les autres formes de thérapie . Même si long, cher, douloureux, unicité dans l’effet psychologique, effet de transformation en profondeur. Pas prévu au début, Sest fait en complément de l’enseignement l’enseignement. 3. Le parcours psychologie est il important à vos yeux lorsque l’on souhaite devenir psychanalyste, fait-il la différence ? Il est difficile d’être psychanalyste sans être médecin psychiatre ou psychologue, car les collègues dans ce cas ont pour seul bagage leur analyse, les textes.
Avoir un diplôme d’état donne un agage, une légitimité qui peuvent aider au début. On peut critiquer le DSM, et autres enseignements en psychopathologie, mais il est Important de repérer des pathologie lourdes. Il conseille pour être psychanalyste de faire des études de médecine ou psychologie et de faire une analyse en parallèle 4 Est-ce que toute personne ayant fait une analyse peut devenir psychanalyste ? « Que veut dire faire une analyse ? Est-ce aller jusqu’au bout ? » I y a des qualités notables pour être psychanalyste, mais réelle importance de la méthode des supervisions.
Les supervisions individuelles ou en groupes sont formatrices, surtout pour des personnes qui manquent des qualités comme prise de distance ou sensibilité. C’est un métier où être très bon en théorie ne suffit pas. 5. Avez-vous constaté que l’analyse que vous avez du faire a été significative lors de votre parcours ? Sa longue durée est-elle justifiée ? Oui la longue durée est justifiée pour être psychanalyste : on doit être au clair avec sa propre psychanalyse pour ne pas influer l’interprétation du comportement des patients.
Beaucoup de patients ne vont pas faire d’analyse trois fois par semaine allongés sur un divan et vont arrêter dès que 2 OF s d’analyse trois fois par semaine allongés sur un divan et vont arrêter dès que les symptômes s’estompent Au début, face à des patients, difficile de trouver la bonne distance, de pouvoir mettre de côté sa propre problématique du patient. Cest l’analyse qui aide plus que la théorie ou la supervision à comprendre les patients. 6. Comment décrieriez•vous le processus pour arriver à une neutralité bienveillante ?
Il est difficile d’avoir des premiers patients, la neutralité requise, c’est un travail tout au long de la carrière pour l’avoir et la conserver. Ce qui aide c’est avoir fait une analyse suffisamment approfondi, avoir pu l’aborder en supervision, avoir des conseils des collègues, suivre des conférences. C’est une formation continue, une remise en question permanente. Quand on a terminé l’analyse, c’est important de continuer tout le temps son auto-analyse sur sa pratique quotidienne. Il faut toujours être en analyse soi-même tout au long de sa carrière. 7.
Intégrer une société psychanalytique et se créer un réseau de confrères vous at-il paru difficile ? Intégrer une société psychanalytique dépend de plusieurs critères selon chaque société. Pour la SPF il faut avoir au moins fait 3 années d’analyse. Son réseau n’est pas uniquement constitué de personnes de sa même société. Il est intéressant d’avoir des collègues psychologues. Il adresse des personnes rencontrés lors de bilans psychologiques (lorsqu’il effectue le métier de psychologue clinicien) à des pairs psychanalystes, et d’autres collègues en font autant pour 3 OF s