Politique Economique
INTRODUCTION Il n’existe pas de définition universelle admise de la mondialisation mais ce terme désigne généralement le développement de liens d’interdépendance entre les nations. Le principal vecteur de la mondialisation reste l’échange international des biens et services.
En nous référant au groupe « World Bank », dans son livre virtuel de l’élève « Au delà de la Croissance Economique », au XIIe chapitre, le terme mondialisation désigne l’interdépendance croissante des pays qui résulte de l’intégration de plus en plus prononcée du commerce, de la finance, des personnes et des dées au sein d’un seul et même marché mondial. Les échanges to page internationaux et les les principaux éléme or 21 Le processus de lam diü„:.
Sni* to n mondiale et s’est net sous l’effet de deux p nsfrontaliers sont • hut près la 2e guerre des années 85, emier concerne les progrès technologiques et la r duction des coûts de transport, de communication et de calcul électroniques qu’ils ont permise. Et le deuxième facteur est lié à la libéralisation croissante des marchés financiers et commerciaux. De ce qui est du 1er facteur, il est souvent économiquement aisable pour une firme de localiser diverses parties de son cycle de production dans des pays différents.
Quant au 2e facteur, plusieurs pays refusent en effet de protéger leur économie de la concurrence ou de l’influence des firmes étrangères au moyen des tarifs douaniers et des barrières non tarifaires telles que : contingents d’importation, mesures de limitation de des exportations et prohibitions légales. Selon certaines données empiriques, la mondialisation a nettement stimulé la croissance économique en Asie de l’Est (Chine, Corée et Singapour) mais tous les pays en développement ‘y prennent pas part ou ne sont pas en mesure d’en profiter de a même façon.
En réalité, à l’exception de la plupart des pays d’Asie de l’Est et de certains pays d’Amérique latine, les pays en développement ont été assez lents à s’intégrer à l’économie mondiale. La part de l’Afrique subsaharienne dans le commerce mondial a diminué constamment depuis la fin des années 60, et celle des grands exportateurs de pétrole s’est nettement réduite avec la chute des prix du pétrole au début des années 80.
Ainsi les pays associés à la mondialisation, leurs avantages sont assortis de risques et défis nouveaux. La manière dont se repartissent les défis et avantages aux différents pays est donc la question brulante qui se pose à nos jours dans les débats sur le développement. Outre l’introduction et la conclusion, le présent travail est subdivisé en deux sections : La première aborde la mondialisation; La seconde s’attèle sur le commerce et les échanges internationaux.
PAGF 91 étendrel La mondialisation est un processus historique qui est le fruit de l’innovation humaine et du progrès technique. Elle évoque l’intégration crossante des économies dans le monde entier, au oyen surtout des courants d’échanges et des flux financiers. Ce terme évoque aussi parfois les transferts internationaux de main-d’œuvre ou de connaissances (migrations de travail ou technologiques). La mondialisation comporte enfin des dimensions culturelle, politique et environnementale.
Elle traduit le prolongement au-delà des frontières des pays des forces du marché qui ont opéré pendant des siècles à tous les niveaux d’activité économique (marchés de village, industries urbaines ou centres financiers). 1 Les différentes définitions sur la mondialisation D’emblée, signalons qu’il n’existe aucune définition canonique de la mondialisation, il n’existe qu’un faisceau de signification. Nous avons retenu quelques unes des définitions. Les définitions de la mondialisation abondent dans la littérature scientifique, ce qui entraine une certaine confusion quant ? l’utilisation de ce terme.
Ainsi, le mot mondialisation est employé de manière peu rigoureuse « comme un mot parmi d’autres pour désigner simplement l’internationalisation plus poussée de l’activité économique s’exprimant par une intégration et une interdépendance accrues des économies nationales. ? (Thompson, 1999, p. 159) D’après Todaro et Smith (2006), « la mondialisation est le processus par lequel les économies du monde deviennent intégrées pour créer une économie globale et une politique économique globale, mise en œuvre par des agences internationales telles que l’organisation Mondiale du Commerce (OMC),…
La mondia 3 1 des agences internationales telles que POrganisation Mondiale du Commerce (OMC),… La mondialisation se réfère aussi ? une culture mondiale émergente dans laquelle les peuples du monde consomment de plus en plus les mêmes biens et seraices. La mondialisation se réfère enfin à l’ouverture croissante des économies des Etats au commerce international, aux flux financiers et à l’Investissement Direct à l’Etranger (IDE). 2 Depuis peu, plusieurs chercheurs se sont attelés à la tâche de définir clairement ce concept sans pour autant parvenir à un consensus a ce sujet.
Dans le milieu des sciences économiques et du monde des affaires, on utilise fréquemment le concept de mondialisation pour ne se référer qu’à l’accroissement des transactions commerciales et financières transfrontalières. Dans sa définition de la mondialisation, Jean-Luc Ferrandéry nsiste sur la nature capitaliste de ce concept qui, selon lui, désigne un « mouvement complexe d’ouverture des frontières économiques et de déréglementation, qui permet aux activités économiques capitalistes d’étendre leur champs d’action ? l’ensemble de la planète (Jean-Luc Ferrandéry, 1998, p. 3). ? Selon une interprétation encore plus restreinte de la mondialisation, celle-ci résulte d’un ensemble de stratégies économques résidant dans l’esprit des décideurs, et en particulier des dirigeants d’entreprises privées (Kherdjemil, 1999; Mucchielli, 1998). Ce point de vue est fortement contesté par plusieurs observateurs qui affirment au contraire que la mondialisation est un processus induit par révolution du marché plutôt que le résultat de politiques volontaires (Mittleman, 1996). Le Fonds monétaire international (FMI) définit la mondialisat 1 politiques volontaires (Mittleman, 1996).
Le Fonds monétaire international (FMI) définit la mondialisation comme « l’interdépendance économique croissante de l’ensemble des pays du monde, provoquée par l’augmentation du volume et de la variété des transactions transfrontières de biens et e services, ainsi que des flux internationaux de capitaux, en même temps que par la diffusion accélérée et généralisée de la technologie D’après Luc EYRAUD, la mondialisation désigne l’internationalisation des échanges, que ce soit ceux des marchandises, des services ou des capitaux.
Dans un sens général, la mondialisation caractérise un mouvement de réglementation dans dlvers secteurs (transport, télécommunications, finance… ) lequel rend possible une plus grande mobilité internationale. La mondialisation commerciale se réfère à l’augmentation des flux d’échanges de biens au-del? es frontières nationales. Quant à la mondialisation financière, elle concerne l’internationalisation des mouvements des capitaux tant sous forme des prêts bancaires, d’investissement direct que le portefeuille3.
En général, les définitions dites « officielles » de la mondialisation associent ce phénomène à celui du commerce internatlonal de manière très étroite comme le fait, par exemple, la Commission Européenne : « La mondialisation peut se définir comme le processus par lequel l’interdépendance entre les marchés et la production de différents pays s’accroît sous l’effet des ?changes de biens et de services ainsi que des flux financiers et technologiques. Il ne s’agit pas là d’un phénomene nouveau mais de la poursuite d’une évolution amorcée depuis longtemps»4.
Quoi qu’il en soit, force nous est de consta PAGF s 1 d’une évolution amorcée depuis longtemps»4. Quoi qu’il en soit, force nous est de constater que le terme « mondialisation » n’est pas utilisé d’une manière uniforme parmi les auteurs, ce qui rend son analyse d’autant plus difflclle. Nous nous disons ceci, la mondialisation peut se définir comme le processus par lequel l’interdépendance entre les marchés t la production de différents pays s’accroit sous l’effet des technologiques.
II ne s’agit pas là d’un phénomène nouveau mais de la poursuite d’une évolution amorcée depuis longtemps. 2. Approche de la mondialisation La mondialisation est économique, politique, environnementale, culturelle, alimentaire, vestimentaire, etc. Comme le soutient le Président OUATTARA, la constitution des « Grands Ensembles5 » crée l’intégration régionale qui à son tour permet à un Etat d’être mondialement intégré.
Ces grands ensembles sont : Etats-Unis d’Amérique, Union Européenne, Ancienne URSS, Fédération de Russie, CEDEAO, et beaucoup d’autres. Il y a plusieurs approches de la mondlalisation, mais dans le cadre de notre travail nous avons voulu prendre l’approche economlque. associent ce phénomène à celui du commerce international. De ce point de vue, la mondialisation peut se définir comme étant « le processus par lequel l’interdépendance entre les marchés technologlques »6.
Le monde, selon certains penseurs, est devenu un espace géographique quasi-uni et dans lequel tou PAGF 1 monde, selon certains penseurs, est devenu un espace géographique quasi-uni et dans lequel toutes les formes ‘échanges doivent se faire librement sans obstacles douaniers ni autres. Dans ce cadre, c’est uniquement à travers le progrès économique que ‘évolution d’une société donnée peut être atteinte et la négation de la mondialisation conduit à priver les autres du développement attendu. L’intensification des échanges de marchandises, des services, des capitaux et de technologie se développe à un rythme tel qu’elle entraîne de profonds changements dans la répartition des pouvoirs de décisions au sein de Féconomie mondiale. 3. La mondialisation aujourd’hui Sans nul doute, la mondialisation est une réalité réelle de notre ère. L’apparition des technologies de la communication (téléphone, fax, internet, radio, TV) et des moyens des communications rapides (avions, bateaux, véhicules divers) sans oublier la haute technologie et la recherche spatiale font du globe terrestre un village planétaire.
Les nouveaux aspects que nous attribuons à la mondialisation d’aujourd’hui ont donné à la situation actuelle une spécificité nouvelle, à savoir : un départ sans précédent des entreprises multinationales, un accroissement continuel du commerce nternational, une internationalisation des marchés financiers et l’explosion de la communication et de l’information. Les étapes de la mondialisation libérale actuelle du XXe siècle sont . L’internationallsation des flux commerciaux et financiers Les implantations à l’étranger des entreprises ; La globalisation de féconomie.
La mondialisation met en œuvre des éléments de différents niveaux . PAGF 7 1 mondialisation met en œuvre des éléments de différents niveaux Au niveau international, avec les accords de POMC, du GATT, etc. , Au niveau national, avec la redéfinition du rôle de l’Etat à un iveau supérieur ; Au niveau régional, avec tous les accords que l’on voit se mettre en place et qui contribuent à la mondialisation , Au niveau local, car l’affaiblissement de l’échelon national donne place à une possibilité d’élargissement du champ d’action des acteurs locaux et donc à un redéploiement de certaines régulations sociales au niveau local. . Les caractéristiques de la mondialisation Tel que nous rentendons, la mondialisation présente plusieurs caractéristiques, mais dans notre étude nous nous proposons de reprendre les quatre caractéristiques que nous proposent David BOLDUC et Antoine AYOUB dans leur travail sur la mondialisation et ses effets. a.
Interdépendance par l’effet d’échanges et de diffusion d’informations, les activités sociales, politiques et économiques modifient les frontières nationales de telle sorte que les événements, décisions et activités situés à n’importe quel endroit dans le monde peuvent affecter les individus et les communautés en tout point du globe. b. Effacement des frontières nationales La frontière entre ce qui est local et ce qui est global devient de plus en plus indéterminée.
II est par conséquent plus difficile de istinguer ce qui est « interne » de ce qui est « externes. c. Conflit de souveraineté L’interdépendance croissante génère de plus en plus de problèmes multinationaux mettant en question l’autorité nationale. Ces questions ne euvent être résolues que par la voie du multilatéralisme interg questions ne peuvent être résolues que par la voie du multilatéralisme Intergouvernemental. d.
Complexité systémique L’augmentation du nombre d’acteurs et de liens entre eux entraîne une intensification et une complexification du système mondial et génère une contrainte systémique sur leurs activités t leur autonomie. 5. La mondialisation de l’économie La mondialisation de l’économie désigne l’accélération, ? l’échelle mondiale, des échanges des biens et services rendue possible grâce à la levée progressive des entraves au commerce dans le cadre du GATT puis de l’OMC depuis 1995 et par le développement des moyens de transport et de communication.
La mondialisation de l’économie, contrairement aux idées reçues, n’est pas une chose faite. Il n’y a pratiquement que dans le secteur financier où la mondialisation peut être considérée comme ayant atteint un stade avancé. L’intégration des marchés ans les autres secteurs reste limitée en comparaison avec le degré d’intégration qui devrait théoriquement caractériser une véritable économie mondialisée.
Les impacts économiques de la mondialisation, bénéfiques ou néfastes, sont encore difficiles à évaluer. L’économie mondiale a certes connu une croissance soutenue dans les annees 90 (jusqu’à la crise financière de 1997) et plusieurs pays d’Asie de l’Est et du Sud-Est ont montré des signes de rattrapage sur les pays industrialisés. L’écart des revenus entre les mieux nantis et les plus démunis, qu’il s’agisse de pays ou d’individus, paraît outefois s’élargir depuis deux décennies.
Il semble également qu’un mouvement de concentration des grandes entreprises soit à l’œuvre dans plusieurs secteurs sur les marchés mondiau grandes entreprises soit à l’œuvre dans plusieurs secteurs sur les marchés mondiaux. Les tendances alnsl esquissées ne doivent pas être interprétées comme des vérités absolues : il est en effet malaisé d’être catégorique en ce qui a trait aux impacts économiques ? long terme engendrés par la mondialisation car les données actuellement disponibles ne sont pas suffisantes. 6.
Les acteurs de la mondialisation Les acteurs de la mondialisation sont multiples, mais dans le cadre de ce travall, nous nous permettons de considérer que ceux de nature politique et économique. Sur le plan politique il y a lieu de mentionner les Etats-nations et les organismes internationaux (FMI, Banque mondiale, OMC,… ). Sur le plan économique, il y a les entreprises multinationales. a. L’Etat-Nation Constitue l’acteur le plus important de la mondialisation. Le terme Etat-Nation signifie que la Nation constitue un espace de solidarité dont l’Etat assure la cohésion en le gérant.
La mission qui lui est confiée est de défendre l’intégrité territoriale, de définir et mettre en œuvre des politiques économiques cohérentes, participer à la négociation et ? l’établissement des règles qui régissent les différentes formes d’échanges internationaux. b. La Banque Mondiale Sa mission est d’encourager les pays pauvres à réaliser leur potentiel économique et à s’insérer dans la dynamique mondialiste, au moyen d’un soutien financier. c. Le Fond Monétaire International C’est une institution centrale du s stème monétaire international défini par la conférence d ds. Ses missions ont