Po me le paon se plaingnat Junon

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(5) Le Paon se plaignait à Junon : 4/4 octosyllabe Déesse, disait-il, ce n’est pas sans raison C6/6 Alexandrin B Que je me plains, que je murmure : 04/4 Octosyllabe A Le chant dont vous m’avez fait don C] 4/4 Octosyllabe B Déplaît à toute la Nature ; C] 4/4 Octosyllabe A Au lieu qu’un Rosslgnol, chétive créature, 6/6 Alexandrin Forme des sons aussi doux qu’éclatants, -n 4/6 décasyllabe B Est-lui seul l’honneur du Printemps. D 8 Octosyllabe B Junon répondit en colère : 0 8 Octosyllabe A (10) Oiseau jaloux, et qui devrais te taire, C] 4/6 Décasyllabe A B Est-ce à toi d’e Toi que l’on voi o or 4 Sni* to View

Un arc-en-ciel I, D 6/6 Alexandrin B col D 6/6 Alexandrin ies; 6/6 Alexandrin A Qui te panades, qui deploies 0 Octosyllabe A (15) Une si riche queue, et qui semble à nos yeux C] 6/ 6 La Boutique d’un Lapidaire ? -C 4/4 Octosyllabe B Est-il quelque oiseau sous les Cieux 0 octosyllabe A Plus que toi capable de plaire ? 0 Octosyllabe B Tout animal n’a pas toutes propriétés. -D 6/6 Alexandrin A (20) Nous vous avons donné diverses qualités : 06/6 Alexandrin Les uns ont la grandeur et la force en partage ; 0 6/6 Alexandrin g Swipe to page Le Faucon est léger, l’Aigle plein de courage ; C] 6/6 Alexandrin B

Le Corbeau sert pour le présage, 4/4 Octosyllabe A La Corneille avertit des malheurs à venir , (25) Tous sont contents de leur ramage. C 4/4 Octosyllabe A Cesse donc de te plaindre, ou bien, pour te punir, 2/4/2/4 Alexandrin 3 Je t’ôterai ton plumage. C] 4/4 Octosyllabe 1 . La première partie, rexposition de la jalousie 1. 1. Les éléments de la jalousie Si l’on connait l’histoire de Junon, le titre du poème « le paon se plaignant à Junon laisse à croire que le thème du poème sera la jalousie. C’est ironique vu que Junon est connue pour son extrême jalousie.

La première partie du poème vers 1 à 8, est découpée en deux parties. Du vers 1 à 5, on comprend que le paon n’est pas satisfait de son chant. Du vers 6 à 8 on comprend que son mécontentement provient de la jalousie. Le champ lexical de cette première partie retrace la jalousie du paon. Ce dernier se : « plaint » que son chant « déplait ». De plus, la jalousie se trouve dans la comparaison avec le rossignol, un oiseau qu’il cherche à dévaloriser « chétive créature Il le critique, le méprise, mais aimerait avoir son « don Jalousie typique.

Il cherche aussi à se justifier « ce n’est pas sans raison », mais on omprend aussi qu’il a honte de sons attitude car il « murmure On croit qu’il met sa situation en jeux, il parle « d’honneur », et que tout le monde est contre lui, « déplait à toute la Nature (avec PAG » OF d jeux, il parle « d’honneur D, et que tout le monde est contre lui, « déplait à toute la Nature (avec un grand N) II se place en victime et veut créer la pitié chez sa déesse qui l’a créé.

Ensuite, c’est Junon qul lui répond, le traitant directement de « Oiseau Jaloux Ironie de la situation, car Junon très jalouse de nature. 1. 2. Un champ lexical autour de la musicalité Le thème principal reste le chant de l’oiseau, dont le paon se plaint. Parmi le lexique, on peut remarquer mis à part le vocabulaire, une croissance dans l’intensité des mots et de leur signification.

En effet, au début, le paon « murmure parle de « chant puis de « sons éclatants » puis termine par le « printemps » dont le symbole est le chant des oiseaux. Ensuite, on passe du son/chant à la « voix (vers 1 1), comme dans toute fable, l’animal est encore plus personnifié (plus que le simple fait de parler). Dans cette seconde sous-partie, l’auteur fait rimer les « sons oux et éclatants » du rossignol avec le printemps, ce qui donne un sens musical à cette saison.

Le rossignol étant le symbole du printemps. 1. 3. Le style de l’auteur, une écriture musicale Cette première partie du poème met en scène la jalousie du paon sur le chant, le sujet du « chant » que l’on retrouve dans le style décriture de l’auteur. Pour convenir au thème abordé (le chant), Lafontaine créé une musicalité dans sa manière d’écrire. Ce poème alterne les mètres octosyllabes et alexandrins, pour creer un rythme dans la lecture, une mélodie. Il fait aussi des rimes croisées et suivies.