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Mise à jour 2012 FICHE TOXICOLOGIQUE Zinc et composés minéraux(l) Fiche établie par les services techniques et médicaux de l’INRS (N. Bonnard, M. T. Brondeau, M. Falcy, D. Jargot, D. Lafon, S. Robert, O. schneider, P. serre) Depuis le 1er décembre 2010, l’étiquette doit être conforme au règlement (CE) na 1272/2008 dit « règlement CLP h.

N – Dangereux pour L’environnement C- corrosif CHLORURE DE ZINC DANGER 5 Swipetaviewn htp g H302 – Nocif en cas d’ingestion. H314 – Provoque des brûlures de la peau et des lésions oculaires graves. H410 — Très toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes ? long terme. Les conseils de prudence p sont sélectionnés selon les critères de l’annexe 1 du règlement CE no 1272/2008. 231 -592-0 Selon le règlement CLP. irective 67/548/CEE. (1) Cette fiche traite essentiellement des principaux composés minéraux du zinc habituellement utilisés dans rindustrie (oxyde, chlorure, sulfate, sulfure), à l’exclusion du chromate de zinc dont les dangers sont principalement liés à la présence de chrome VI. FT75 Numéros CE NO 215-244-5 (diphosphure de trizinc) NO 231-175-3 (zinc en poudre – poussières de zinc (pyrophoriques)) poussières de zinc (stabilisées))

NO 231 -592-0 (chlorure de Zinc) NO 231-793-3 (sulfate de zinc hydraté (mono-, hexa- et hepta-) anhydre) NO 231 -944-3 (bis(orthophosphate) de trizinc) NO 423-570-6 (carbonate, hydroxyde d’aluminium, de magnésium et de zinc) NO 215-222-5 (oxyde de zinc) NO 416-850-4 (sel de cuivre, de sodium, de magnésium, de calcium, d’argent et de zinc de l’acide polyphosphorique) Numéros Index NO 015-006-00-9 (diphosphure de NO 030-001-00-1 (Zinc en p 2 5 SULFATE DE ZINC R 22 — Nocif en cas d’ingestion.

R 41 — Risque de lésions oculaires graves. R 50/53 – Très toxique pour les organismes aquatiques, eut entrainer des effets néfastes à long terme pour l’environnement aquatique. S 22 – Ne pas respirer les poussières. S 26 – En cas de contact avec les yeux, laver immédiatement et abondamment avec de l’eau et consulter un spécialiste. S 39 – Porter un appareil de protection des yeux/du visage. S 46 – En cas d’ingestion, consulter Immédiatement un médecin et lui montrer l’emballage ou l’étiquette.

S 60 – Éliminer le produit et son récipient comme un déchet dangereux. S 61 – Éviter le rejet dans l’environnement. Consulter les instructions spéciales/la fiche de données de sécurité. H302 — Nocif en cas d’ingestion. H318 — Provoque des lésions oculaires graves. H410 – Très toxique pour les organismes aquatiques, entraine des effets néfastes Les conseils de prudence P sont sélectionnés 231 -793-3 231-793-3 – Etiquetage CE Selon la directive 67/548/CEE.

CARACTÉRISTIQUES 3 OF as dans le tableau Revêtement anti-corrosion des métaux par galvanoplastie, métallisation ou immersion et peintures dites riches en Zinc (Zn, ZnS04) ; PROPRIÉTÉS CHIMIQUES [1,4, 6] Revêtement protecteur dans le bâtiment Préparation d’alliages : par exemple laitons ou alliages de fonderie (du type Zamak) ; Fabrication de piles électriques (Zn) ; Fabrication de pigments pour peintures, émaux, matières plastiques, caoutchouc (Zno, ZnS) ; Industrie textile, papetière (ZnS04, ZnC12) ; Flux de soudage, électrolyte our batteries (ZnC12) ; 4 5 métal contre une corrosion plus poussée.

Il peut être attaqué lentement par l’acide sulfurique et l’acide chlorhydrique dilués avec dégagement d’hydrogène : la réaction est favorisée par la présence d’impuretés dans le métal telles que le cuivre, le fer, le nickel.. Le zinc réagit lentement avec l’ammoniaque et l’acide acétique, plus rapidement avec l’acide nitrique (avec formation d’oxydes d’azote et parfois d’azote). Il est insensible à la plupart des substances organiques, ? condition que celles-ci soient exemptes d’acidité et d’humidité.

La poudre de zinc peut réagir de manière explosive avec divers produits : soufre, chlorates, chlorures, fluorures, nitrate de potassium… • 2/12 VALEURS LIMITES D’EXPOSITION PROFESSIONNELLE VLEP Moyenne pondérée sur 8 heures PAYS Court terme (15 minutes) mg/m3 Fumées de chlorure de zinc France (VLEP indicatives – circulaire 1987) USA (ACCIH) Allemagne (valeurs MAK) Fumées d’oxyde de zinc France (VLEP indicatives – s OF as Zinc et composés inorganiques 2 (fraction inhalable) fraction alvéolaire) Nom CAS Mmol (g) Solubilités T fusion(CC) T éb à la pres. tm. (0 C) p vapeur (k pa) Densité Température d’autoinflam-mation Aspect zn ZnC12 zno 6 5 Cristaux incolores à jaunâtres MÉTHODES DE DÉTECTION ET DE DÉTERMINATION DANS L’AIR [23 à 29] Prélèvement par pompage de l’atmosphère sur filtre en cassette ; traitement du filtre en cassette adapté à la solubilité des composés du zinc présents et à la nature du filtre utilisé. n Dosage par spectrophotométrie d’absorption avec flamme, spectrophotométrie d’absorption atomique avec four graphite, spectrométrie à plasma.

NCENDIE – EXPLOSION [2, 5, 7] La poudre de zinc peut, dans certaines conditions, s’échauffer puis s’enflammer spontanément, ou donner lieu à de violentes explosions lorsqu’elle est dispersée dans l’air. En cas d’incendie, les agents d’extinction suivants sont ? proscrire absolument : eau, mousses, halons, poudres. Les seuls produits autorisés sont ceux destinés aux feux de métaux (feux de classe D). Ce sont des mélanges de : – graphites et phosphates organiques ; – borates et adjuvants ; – chlorures de potassium, baryum, magnésium, sodium, calcium ; – chlorures de sodium et adjuvant.

PATHOLOGIE – TOXICOLOGIE Rappel : Cette fiche traite essentiellement des principaux composés minéraux du zinc habituellement utilisés dans l’industrie (oxyde, chlorure, sulfate, sulfure), à rexclusion du chromate de zinc, dont les dan ers sont principalement liés à la présence de chro 5 maintenir un métabolisme normal des acides nucléiques, des protéines et des membranes, ainsi que pour la croissance et la division cellulaire ; il joue aussi un rôle dans le maintien de la structure des gènes.

De ce fait, les effets toxiques sont liés plus ? une déficience en zinc qu’à une surexposition ; dans ces onditions, de fortes doses sont nécessaires pour induire une toxicité. TOXICOCINÉTIQUE MÉTABOLISME [4,9 à 11, 151 Le zinc et ses composés sont absorbés par les voies respiratoire et digestive en quantités très variables. Après absorption, le zinc est présent dans tous les tissus, mais les plus fortes quantités sont observées dans le foie, la prostate, les muscles et les os. Il est éliminé principalement dans les fèces.

FT75• Absorption Chez l’homme comme chez ranimal, l’absorption gastrointestinale varie de 10 à 90 % ; elle est influencée par – les caractéristiques chimiques du composé : tous les sels e zinc n’ont pas la même solubilité en présence de sucs gastriques ; – le taux de zinc corporel : chez l’homme, à taux normal, l’absorption gastro-intestinale est de 20-30 % de la dose, chez le rat mature, elle est de 67 % ; elle augmente en cas de déficience et diminue quand la concentration sanguine augmente ; – la nourriture : de grandes quantités de calcium ou de phosphore ingérées diminuent l’absorption, les protéines animales l’augmentent alors que les protéines végétales la diminuent ; – le poids corporel : les organismes ‘eunes absorbent mieux le zinc que les orga 8 OF as seconde portion du uodénum ; le mécanisme de passage de la muqueuse intestinale implique la fixation du zinc sur une métallothionéine puis sur d’autres protéines dans les cellules luminales.

Le processus de transport est influencé par les prostaglandines E2 et F2 et le zinc est chélaté par racide picolinique, dérivé du tryptophane ; une déficience en tryptophane diminue l’absorption du zinc [12]. Ce mode d’absorption est saturable : le zinc induit la synthèse de la métallothionéine dans les cellules muqueuses intestinales, mais n’induit pas celle des autres protéines de transport. La saturation de ces dernières provoque la rétention u complexe zinc-métallothionéine dans les cellules muqueuses qui tapissent le tractus gastrointestinal, et son excrétion lors du détachement de ces cellules. Les informations sur l’absorption pulmonaire sont limitées et compliquées par l’absorption gastro-intestinale, suite à la clairance mucociliaire et à la déglutition.

Après exposition nasale à un aérosol d’oxyde de zinc, la rétention pulmonaire est de 19,8 % chez le cobaye (1 1,3 mg/m3, 3 h), 11,5 % chez le rat ( mg/m3, 3 h) et 4,7 % chez le lapin (6 mg/m3, 6 h) ; chez l’homme, l’absorption pulmonaire n’a pas été quantifiée. absorption cutanée est faible (0,1 % de la dose appliquée/cm2/ h) [14] ; elle n’est pas affectée par la quantité de zinc, le pH de la peau ou le véhicule utilisé. Distribution Après administration orale de 65Zn chez l’animal, des taux mesurables sont trouvés dans le sang en 15-20 minutes avec un pic en 24 heures. Le zinc est présent dans le plasma, les érythrocytes, les leucocytes et les plaquettes.

La concentration en zinc de 35 La concentration en zinc des érythrocytes est environ 10 fois supérieure à celle du plasma. Dans le plasma, le zinc est fixé à des protéines, principalement l’albumine (60 %) t l’a2- macroglobuline, et des aminoacides qui servent de transporteur. Initialement, le zinc est concentré dans le foie (60 %) et les reins, fixé sur une métallothionéine. La synthèse de cette protéine hépatique est stimulée quand la concentration plasmatique en zinc est élevée. Puis le zinc est distribué dans tout l’organisme, en particulier dans la prostate, le pancréas, les os, les muscles, la peau et la rétine. Le zinc traverse la barrière placentaire à partir de 0,4 % dans la nourriture du rat et passe dans le lait maternel.

Chez l’homme, la majorité du zinc absorbé est répartie dans les muscles squelettiques (env. 0 %) et dans les os • 4/12 (30 %) ; le reste se distribue entre le foie, la prostate, le tractus gastro-intestinal, les reins, la peau, les poumons, le cerveau, le cœur et le pancréas. Métabolisme Le zinc, en tant qu’élément essentiel, n’est pas métabolisé, mais il entre dans la structure de nombreux métalloenzymes (par exemple l’anhydrase carbonique, qui régule les échanges de C02, l’ARN polymérase, la super-oxyde dismutase, l’alcool déshydrogénase, etc. ). Excrétion Le zinc ne s’accumule pas dans l’organisme ; la charge corporelle est régulée par un mécanisme homéostatique qui contrôle l’absorption et le 0 5