Philo politique

HISTOIRE DES IDÉES POLITIQUES La philosophie a ceci de particulier par rapport aux autres sciences sociales, c’est qu’elle n’ pas d’objet. La philosophie ne fait pas de progrès dans le temps. Dans le domaine technique par contre le progrès peut être mis en évidence sans difficulté. De fait, on ne peut apprendre la philosophie comme une autre matière. La philosophie sera plutôt un questionnèrent perpétuel.

L’histoire de la philosophie est un vaste champ de bataille où les grands auteurs ne sont pas extrêmement nombreux. Si les grands problèmes philosophiques pouvaient se clore, elle reviendra à dire qu’il y aurait une technique morale. L’histoire philosophie se donne un objet : le ou la politique. On estime que les auteurs du passé tracent l’histoire des idées politiques. On peut penser que c’est avec machinale que HIPPIE commence. Le stratus (1899 – 1 973) auteur juif-allemand, « qu’est que la poil politique ? (1 959), il nous prévient dans ce texte qu’il a 2 écueils : – la poil politique est une branche régionale de la poil tout court premier boy maladie I baffle 19, 2009 | 93 pages On ne ferait que transposer les grands problème de la illusoire générale sur le domaine politique. Or, la philosophie politique naît à partir d’un problème particulier qui est le contact entre la pensée et une commune. La philosophie politique finalement porte sur des problèmes très concrets et non métaphysique. Ces problèmes sont irréductibles à d’autres domaines de la philosophie.

Autrement dit, les problèmes que rencontre la poil politique lui sont suggérer par la vie des communautés humaines. Celles-ci sont changeantes dans le temps, différentes dans l’espace. L’évolution de a poil politique est très liée à l’histoire. La modernité peut se définir par rapport au processus de la sortie du théologien-politique : c’est la séparation esthétiquement advenue du juridique et du théologique. – la philosophie politique est une simple mise en forme des opinions présentent dans la Cité Ainsi à chaque moment de l’histoire la philosophie politique passerait son temps à classer ces opinions.

On peut penser que ce n’est pas le cas. La philosophie politique ne peut être réduite à un simple répertoire des modes de pensées de chaque époque. En fait, la philosophie politique suppose de connaître des opinions de la Cité, mais elle se demande aussi dans quelle mesure elles sont innovaient, intéressantes. La question se pose avec machinale ; stratus le compare cherchions colombe : « le fondateur de la philosophie politique moderne est machinale ».

Il tenta d’accomplir et accompli effectivement une rupture avec la tradition de la philosophie politique dans son ensemble. AI compara son action à celle d’homme comme cherchions colombe. Il prétendit avoir découvert un nouveau continent moral. stratus est d’homme comme cherchions colombe. AI prétendit avoir découvert un nouveau continent moral. stratus estime que sa prétention est bien fondée car son enseignement politique est entièrement nouveau. stratus ajoute : « La seule question est de savoir si le nouveau continent est adapté à la vie humaine ?

L’un des points les plus fondamentaux de l’enseignement de machinale, c’est que la politique (action et connaissance) pour l’étudier demande que l’on s’intéresse d’abord à ce qui est et non pas à la réalité telle qu’elle doit être. Pour gouverner, mais aussi pour comprendre l’agir politique dans une Cité, il faut s’intéresser en priorité à ce qui est. Chapitre SÈVE Le Prince : « Mais mon intention étant d’écrire chose utile à qui l’entend, il ma paru plus pertinent de me conformer à la vérité effective de la chose qu’aux imaginations qu’on s’en fait.

Et beaucoup se sont imaginé des républiques et des monarchies qui n’ont jamais été vues ni connues pour vraies. En effet, il y a loin de la façon dont on vit à celle dont on devrait vivre, que celui qui laisse ce qui se fait pour ce qui se devrait faire apprend plutôt se détruire qua se préserver : car un homme qui en toute occasion voudrait faire profession d’homme de bien, il ne eut éviter d’être détruit parmi tant de gens qui ne sont pas bons. » Il distingue en fait ce qui est de ce qui doit être. A cela stratus répond que cela est fondamentale puisque cela inaugure la séparation de la politique et de la morale.

Que devient la mm puisque cela inaugure la séparation de la politique et de la morale. Que devient la morale, l’éthique si d’emblée lorsqu’ pense le domaine politique on dit qu’il ne faut pas s’en occuper ? Dans ce cas en vue de quoi fait-on de la politique ? Si on met de coté la question de la finalité, ne risque t-on as d’assister à une déshumanisation de a politique ? Le risque est de réduire la politique à un problème technique. On peut se demander dans quelle mesure ce continent découvert est humain ? Qu’aurait dit machinale en 1 950 face au pouvoir Stalinien ? Que dire d’une telle domination politique. ‘il n’en dit rien on peut estimer que ce continent découvert par machinale n’est peut être pas très humain. MACHINALE – Le Prince machinale écrit le Prince en 1513, c’était probablement son hier ouvrage important. Jusque là c’était un homme politique et avait exercé la fonction de and Chancelier. Lorsque les médecins reviennent au pouvoir en 151 2, machinale est écarté de la vie politique, il est mis en prison où il est torturé. Relâché il part en exil, c’est à ce moment l qu’il écrit le Prince. D’emblée on voit que le Prince est conçu dans un contexte délicat.

l’italien est un espace au sève et sève qui est morcelé. Les troubles sont importants et l’italien est divisée en plusieurs petites souverainetés qui ne cessent de se menacer, de se faire la guerre. Il faut partir de là pour apprécier la réflexion politique de machinale qui constitue une réponse à cette situation C’est dans ce c a réflexion politique de machinale qui constitue une réponse à cette situation. C’est dans ce contexte d’instabilité chronique que machinale rédige le Prince où il nous propose une réflexion spécifiquement politique destiné au Prince.

machinale énonce son intention au début du chapitre SÈVE : «… Mon intention étant d’écrire chose utile à qui l’entend, il ma paru plus pertinent de me conformer à la vérité effective de la chose qu’aux imaginations qu’on s’en fait… ». La réflexion politique est un exercice réaliste selon machinale, la pensée politique telle qu’il l’entend n’ rien ‘un exercice utopique. machinale se distingue de ceux qui l’on précédé en ce sens qu’on peut parler de révolte réaliste. machinale s’inscrit d’emblée dans une logique du réel, il ne veut parler de ce qui est normatif pour s’intéresser à la réalité des choses.

Au fond, chez machinale on a une approche très clinique de la réalité politique et humaine. En un certains sens, on peut comprendre que rêne rayon (philosophe contemporain) dise que machinale peut être considéré comme le fondateur de la science politique, car il a une approche totalement scientifique de la réalité. Pour machinale la question n’est pas de savoir si c’est bien ou mal, ce qui l’intéresse est de savoir si cela peut fonctionner. La réflexion sur la « vertu » AI ne s’agit de la vertu au sens courant du terme.

Le Prince vertueux n’est pas un Prince qui se comporte au sens de la morale chrétienne par exemple. Il y a une double rupture chez mach Prince qui se comporte au sens de la morale chrétienne par exemple. Il y a une double rupture chez machinale à ce niveau . – une rupture par rapport au monde de la morale chrétienne ; une action peut être bonne politiquement et mauvaise moralement. Cela signifie que le domaine de la politique et celui de la morale doivent être séparé. Dans le même chapitre il nous dit qu’il serait bon qu’il y ait des Princes vertueux.

Mais, dans certains cas le respect de la morale peut empêcher le Prince de « sauvegarder l’état machinale nous force ainsi à distinguer les choses : les catégories morale et politique sont différentes, elles n’obéissent pas aux mêmes critères. – une rupture à l’égard de la tradition de la philosophie classique des anciens. Les miroirs princiers ; machinale dit des auteurs de son époque qui se sont intéressés à la ose du Prince que leurs références intellectuelles étaient largement imprégnées de la philosophie grecque et romaine.

Quand on parle de vertu on avait toujours en tête par exemple la classification de cocorico qui distingue 4 vertus cardinales : – la modération – la sagesse – la fermeté – la justice Et, à ces 4 vertus cardinales s’ajoutaient 3 vertus princières – l’honnêteté – la magnanimité chapitre SUIVI « Et, il faut comprendre ceci : c’est qu’un prince, et surtout un prince nouveau, ne peut observer toutes ces choses pour lesquelles es hommes sont tenus pour bons, étant souvent contraint, pour maintenir l’état, ‘agir contre la foi, contre la charité, contre l’humanité, contre la religion.

Aussi faut-il qu’il ait un esprit disposé tourner selon que les vents de la fortune et les variations des choses le lui commandent, et comme j’ai dit plus haut, ne pas s’écarter du bien, s’il le peut, mais savoir entrer dans le mal,s’il le faut Ainsi, pour le secrétaire flottèrent s’il est possible de respecter les vertus classiques, c’est bien ; mais, surtout votre intelligence politique est attendu au moment où il vous faut du fait des circonstances, violer les principes de la La vertu de machinale n’est pas du tout décrite comme une information à la morale, c’est autre chose.

Les circonstances changent nous dit machinale, et donc si la fortune est changeante, il faut que le Prince puisse adapter son action à ces circonstances. Ce qui est sûre, c’est que machinale nous propose une révolution intellectuelle. Comme disait stratus, il ha bien l un nouveau continent mais la question est de savoir s’il est habitable. machinale tente donc d’autonomiste la réflexion politique. Sa réflexion porte essentiellement sur l’action politique, sur ses effets. La logique du réelle est une logique des effets voulus. Max béer a écrit un petit texte (« le savant et le politique » q une logique des effets voulus. ui rassemble des conférences données par béer. La erre traite de la politique, la and de la vocation du savant). On distingue depuis l’éthique de la responsabilité de celle de la conviction. – l’éthique de conviction est celle du savant. Je suis un savant, je travaille à l’université et je suis animé par la passion de la vérité. Quel que soit le prix je dirais la vérité. – l’éthique de la politique, l’homme politique est essentiellement animé, ce qui le singularise, par l’éthique e responsabilité. C’est là une distinction classique dans la vie courante.

Par exemple : détester tuer des hommes, refuser de tuer des hommes en masse en temps de guerre. En terme d’effet politique, on parle de pacifisme (difficile à défendre en 1938). En situation de L D, la conviction morale sera mise de coté. La grandeur de machinale, quel que soit le coté amorale, est qu’on trouve dans son texte une orientation qui annonce la distinction de la morale et de a politique. Ce qui compte pour machinale c’est le principe d’efficacité lorsqu’ entreprend une action politique. A partir de là machinale réfléchit sur les qualités propres du Prince afin qu’il réussisse son action.

La fameuse vertu du Prince machiavélisme est l’art de réussir l’action politique. Il y a chez machinale une réflexion sur l’action, ou autrement dit, le Prince vertueux est un homme qui sait agir correctement en fonctions de certaines cric agir correctement en fonctions de certaines circonstances plus ou moins imprévisible. machinale converti la contemplation en action, il fait une éloge de l’action. Ce Prince, auquel on demande d’agir, ne doit pas se contenter de se conformer, il doit trouver l’action adéquate. Au moment d’agir il n’ donc plus le secours de la morale.

machinale délaisse la réflexion morale, car il sous-entend que la morale ne nous sert à rien dans notre compréhension de l’action politique. AI faut donc d’urgence compenser la perte des repères moraux classiques par un savoir nouveaux. Ce savoir nouveaux apparaît chez machinale comme un regard scientifique, avec un certain détachement. machinale est-il bon, est-il méchant ? A t’il démasqué la politique ? Il a compris la politique effective de son époque. Or, cette politique était telle qu’elle pouvait donné lieu à une conique. machinale est un technicien borné ce qui lui donne les apparences d’être lucide » pense Paul veine (historien de l’antiquité). Un technicien borné sera celui qui est incapable de comprendre la finalité de son action. Pourquoi le fait de se maintenir au pouvoir peut être qualifié de bon ? machinale ne pose pas cette question dans le Prince. De ce fait a particularité du Prince est celle- là, machinale ne traite que de l’efficacité politique. Cette approche va probablement tomber dans le piège de la pensée technicienne… Avec machinale, peut-être, nous avons à fia