peut on imaginer une société sans police
ntroduction Dégagement du thème et présentation du sujet Le renforcement de la présence policière dans notre société est ressenti par la population de façon contrastée: certains s’en féli-. citent (voir combien le thème de l’insécurité fait recette), d’autres craignent que cette manifestation accrue de l’autorité diminue les libertés individuelles. Analyse et formulatio La question de savoi po—lice mérite donc ce que l’on met derri ors ner e société sans dée.
Tout dépend de s personnes unies entre elles, ou bien simplement regroupées. Le lien social n’est as le même. Le rôle de la police non plus. Le problème est donc le suivant: les individus peuvent-ils être à la fois liés entre eux et séparés de la police? Annonce du plan Nous montrerons dans un premier temps que cela paraît possible de façon limitée, ou alors utopique, puis nous nous demanderons pourquoi la vie urbaine contemporaine nécessite la proximité de la police. . Plan détaillé d’organisation sociale qui font l’économie de l’institution d’une police (communauté, tribu, famille, entre-prise, associations internationales, club, cercles etc. ). ) La société civile a d’allleurs initialement été pensée, au XVIIIe siècle, selon un principe de mutualisation, d’harmonie des rela–,tions sociales, de complémentarité, de solidarité naturelle (voir les thèses du philosophe Jean-Jacques Rousseau).
La société a d’abord été conçue en terme de société policée (civilisée), polie, et non policière. 3) De nombreuses œuvres littéraires ont peint des sociétés utopi-. ques, idéales (voir l’idéal de la Cité grecque antique), où la répres–,sion n’existe pas, car la loi est intériorisée par chacun, et ù l’ordre se maintient seul (voir le philosophe Montesquieu, « les Troglodytes» dans Les Lettres persanes). 2. 2.
Conclusion partielle Dans un cadre limité (centres d’intérêts communs) ou imaginaire, on peut rencontrer des formes de sociétés sans police. La force du lien social rend inutile le rappel à l’ordre. Mais actuellement, l’ef—fritement des liens soclaux permet-il de se passer du lien avec la police? 2. 3. Thèse 2 Mais la ville moderne (grecs polis) déshumanisée implique, demande, la présence d’une police rapprochée. 4) Pour venir en grecs polis) déshumanisée implique, demande, la présence d’une police rapprochée. ) pour venir en aide aux victimes de la criminalité urbaine (rôle d’assistance). 5) Pour prendre en charge la surveillance et le contrôle de l’ordre (rôle de prévention). 6) Pour intervenir et rétablir le maintien de l’ordre (rôle de répres-vsion), 3. Conclusion Récapitulation Une société sans organisme de maintien de l’ordre n’est donc pas inimaginable, mais elle est illusoire, notre société actuelle ne pouvant pas se passer d’une police organisée. Avis personnel
On peut regretter que la vie sociale ne soit pas policée et que l’honnêteté, le respect de la loi ne soient pas des valeurs par-•tagées par tous; le besoin d’accroître la présence physique policière peut même paraître la preuve que notre société nia pas réussi à faire partager par tous la notion de devoir civique. Phrase de clôture une des missions du gardien de la paix est de collaborer avec « Éducation nationale pour travailler à diffuser cette notion afin que les générations à venir s’autorisent à envisager la diminution du nombre des… policiers. Déconcentré de Versailles