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Le tribunal de grande instance de Sens a rendu sa décision hier. Il a ordonné la reprise de l’activité de l’association d’aide à la personne I_JNA Sens, par la société DH Help, filiale du groupe Docte Gestio (lire ci-dessous). Cette reprise entre en vigueur dès aujourd’hui, mardi 1 er juillet. « L’ensemble du personnel de terrain est repris » DG Help s’est engagé à « reprendre l’ensemble des personnels de terrains soit une centaine de salariés. « Sur ce point, c’est une satisfaction, reconnait Mireille Dupré, présidente de la structure.

Seuls quelques postes ne sont pas repris, notamment à la to vieu comptabilité. Docte l’Est de la France, et pour les centaines d de DG Help, qui résid change rien, assure Ices généraux, dans t futurs clients de Sens, « ça ne le meme servlce qu’avant. Toutes les aides domiciles restent Les tarifs ne devraient pas non plus bouger, en tout cas pour l’instant. « L’intérêt d’un groupe privé est d’avoir le plus de clients possibles. » Ce qui passe souvent par une politique tarifaire attractive. Murielle Bouchez, ex-déléguée syndicale CGT, licenciée depuis eu de l’UNA, est moins enthousiaste.

Certes, elle était favorable à une reprlse, « sinon c’était la liquidatlon En revanche, elle s’est « opposée de toutes [ses] forces » aux termes de cette reprise. Swipe to View next page « Être racheté par des financiers, ça m’inquiète » « On passe du statut associatif au statut lucratif, ça risque d’être difficile pour le personnel. Le passage dans le secteur privé dénonce, de fat, tous les accords dont bénéficiait le personnel. Être racheté par des financiers, alors qu’on travaille dans l’humain, ça m’inquiète.

J’espère me tromper, nous errons bien », commente Murielle Bouchez, qui reste secrétaire départementale de l’aide et du maintien, à domicile. L’ex-aide à domicile est amère. « On n’en serait pas là si tout le monde y avait mis du sien. L’État et les collectivités auraient pu davantage aider l’UNA. En même temps, l’association n’a pas été très bien gérée… » L’UNA Sens était en redressement judiciaire depuis près d’un an ( notre édition du vendredi 30 août 2013). Elle affichait alors un passif de 410. 00 euros pour un chiffre d’affaires annuel d’environ 2,2 millions d’euros. Depuis plusieurs années, l’IJNA Sens était confrontée à la baisse des aides, notamment les contributions des caisses de retraite. Elle avait tenté plusieurs plans d’économie, y compris des suppressions de postes. Sans résultat. Deux autres offres initiales n’ont pas abouti Le tribunal de grande instance avait ordonné, en décembre dernier, la prolongation de la période d’observation. Trois repreneurs potentiels étaient alors sur les rangs : Docte Gestio et deux associations ou groupements d’associations.

Ces dernières n’ont pas été en capacité de présenter un dossier finalisé, pour des questions de financement. PAG » OF d ernières n’ont pas été en capacité de présenter un dossier finalisé, pour des questions de financement. Contacté hier soir, le groupe Docte Gestio n’a pas souhaité dévoiler le coût de la reprise. Il indique toutefois, par la voix de sa responsable de la communication, que cette acquisition « s’inscrit dans la volonté de développer son implantation sur le territoire.

Cest notre première localisation en Bourgogne. » Bien que basé à San Francisco, en Californie, le site de financement a la faveur des Canadiens depuis ses débuts en 2008, soutient Mme Ringelmann, en entrevue. Sur 100 00 projets à financer de partout dans le monde, les projets provenant du Canada occupent IO % des demandes de financement, notamment l’entreprise montréalaise Alter Ego et son système de filtration de l’eau directement dans la bouteille (tinyurl. com/onay38b). ?Déjà l’an dernier, nous avons ajouté les options de paiement en dollars canadiens par PayPal et les pages en français, mais depuis quelques semaines, nous acceptons les paiements faits directement avec les cartes de crédit émises au Canada. » Faire naitre les projets Il s’échange des millions de dollars sur le site qui peut être xploré dans différentes langues, dont le français, l’espagnol, le néerlandais, en plus de l’anglais. On accepte les devises étrangères, notamment le dollar canadien, les euros et la livre anglaise.

Née dans une famille d’entrepreneurs, Mme Ringelmann a fondé le site dans l’objectif de démocratiser l’accès aux fonds pour faire naître un pro fondé le site dans l’objectif de démocratiser l’accès aux fonds pour faire naitre un projet ou faire croitre des entreprises qui n’arrivent pas à obtenir du financement des institutions financières trop frileuses pour prendre des risques avec leurs rêts, comme ce fut le cas pour la compagnie de ses parents. pour elle, il n’est pas question de juger de la validité des projets de financement, ou de bloquer un projet tant qu’il est légal.

Plus encore, le site propose deux modes de financement, le mode fixe où l’argent est versé uniquement si le projet atteint ses objectifs et le mode flexible par laquelle on obtiendra toutes les sommes promises, même si le projet reçoit moins ou plus que demandé. La compagnie compte 65 employés et des bureaux à San Francisco, Los Angeles et New York. Il y a trois zones de projets : ‘entrepreneuriat en général, la créativité (film, musique, design de mode, etc. et les bonnes causes, que ce soit les organismes caritatifs ou sans but lucratif, ou l’aide à la suite de catastrophes. «Pour qu’une campagne de financement fonctionne, explique t-elle, il faut non seulement une bonne idée, mais aussi une audience et un public cible. En plus, si vous mettez une vidéo dans la page du projet, le succès sera meilleur. Les rendements sont supérieurs, de l’ordre de 114 Il ne faut que quelques clics pour lancer sa campagne de financement sur le site dont les frais équivalent à 4 % des dons.