Ouragan, Incipit
Introduction Laurent Gaudé est un écrivain français qui écrit de nombreuses œuvres parmi lesquelles se trouve Ouragan, datant de 2010. Ce roman raconte la tragédie de la Louisiane dévastée par l’Ouragan Katrina et le destin des ses plusieurs personnages. Le texte soumis à notre étude est un extralt de ce roman, plus précisément, son incipit.
Celui-ci nous présente une des protagonistes du roman : Joséphine Linc. Steelson, une vieille noire et annonce la catastrophe qui est à venir. LECrURE DE L’EXTRAIT Problématique : On peut se demander dans quelle mesure Joséphine apparait d’emblée comme un personnage héroïque. Annonce de plan : D’ de Joséphine et des s’intéressera d’avant héroïque. / un passé compliqu A) La mémoire du pass ors to nextÇEge é compliqué encore puis on nt que personnage Narration à la première personne du singulier Cette vieille femme magnifique représente la mémoire, la résistance des Noirs face aux tourments de la vie, le racisme Utilisation du terme « négresse » : péjoratif pour se décrire à elle- même Lincoln fait référence au président qui page qui a abolit l’esclavage Relation d’autorité de blancs sous les noirs : « avant que les culs es blancs ne s’agitent et nous disent à nous, vieilles négresses fatiguées, comment nous devions agr » ton sarcastlque Joséphine parle de sa race : « les nègres que nous sommes aux mains usées et au regard fatigué » référence au passé, ? l’esclavage, pas de droit au repos « ils ne peuvent s’empêcher de penser qu’il fut un temps, pas si lointain, où mon odeur de négresse ne pouvait pas les importuner si tôt le matin explique qu’avant les noirs ne pouvait pas occuper les places des blancs dans le bus.
Cependant Joséphine renforce Vidée qu’elle a vaincu, « les vielles luttes » pour ‘égalité B) Des inégalités Joséphine marque des oppositions entre les noirs et les blancs : Opposition entre Lower Ninth Ward (quartier des noirs) et Canal Street (quartiers riche) : LNW : « ce quartier où nous nous entassons depuis tant d’années dans des maisons construites avec quatre planches de bois « petites baraques » « entassons » noirs considérés comme des objets, nombreux « quatre planches de bois » + « petites baraques » pauvreté, mauvaises conditions de vie Antithèse entre nombreux et petites possessions CS : « beaux quartiers » « maisons deux CS : « beaux quartiers » « maisons deux étages du centre, avec balcon et jardin » Meilleures conditions que celles des noirs «maisons deux étages » VS. « petites baraques » seul bus pour les Noirs : « le bus miteux qui traverse le Lower Ninth » C] vieux, abîmé ; « bus de rouille et de misère » C] voc.
Péjoratif = pauvreté Attitude rude des blancs par rapport à Joséphine : « blancs qui me dévisagent » traduit mépris ; « leur mécontentement » C) perte de la famllle Joséphine a perdu sa famille : « j’ai regretté que Marley m’ait laissée veuve »n son mari est mort il fut assassiné par les blancs t lancé dans les bayous Ses fils sont aussi morts « j’ai pensé à mes enfants morts avant moi » Il/ Un personnage héroïque A) Une femme hors du commun Son âge : « négresse de presque cent ans b, Joséphine a presque cent ansc c’est hors du commun Le fait de vivre toute seule étant tellement âgée fait d’elle une femme courageuse Son corps est victime de sa vieillesse : « foutues jambes sont aussi raides que du vieux bois » MAIS malgré cela elle continue a faire le même tous les matins : prendre le bus. Joséphine affirme : « il faudrait une fièvre des marais, une de celles qui vous tordent le v bus.
Joséphine affirme : « il faudrait une fièvre des marais, une de celles qui vous tordent le ventre et vont font suer jusque dans les plis des fesses pour m’empêcher de le faire »D Joséphine montre ici sa force, sa détermination, sa fermeté La vielle parle avec fermeté Joséphine est proche de la nature : elle prévoit une catastrophe grâce à l’odeur quand elle dit « Ça sent la chienne » et au toucher quand elle dit « le vent s’est levé » C] Joséphine = côté magique B) Supériorité face aux évènements On peut imaginer que Joséphine prend le bus (celui des blancs) tous les matins en hommage à Rosa Parks et aux acquis en atière de droits civiques. Elle dit : « je le fais parce que j’ai gagné le droit de le faire et que je veux mourir en ayant passé plus de jours à l’avant des bus qu’à l’arrière, tête basse comme un animal honteux » Cl Joséphine rappelle ici de nouveau les conditions du passé à travers une comparaison et montre une fois plus sa détermination et contentement du fait de l’égalité face aux blancs. Joséphine fait ce qu’elle fait tous les matins avec l’intention de provoquer les blancs.
On peut voir cela à travers de phrases comme : « blancs qui me dévisagent « je veux qu’il (le bus) soit ondé) « je le fait toujours avec un s PAGF « blancs qui me dévisagent D, «je veux qu’il (le bus) soit bondé) », « je le fait toujours avec un sourire d’alse », « je m’assois le plus prés de là ou ils (les vieux blancs) sont, en posant mes fesses sur un morceau de leur veste »C] la vieille femme ne se lasse pas d’avoir gagné l’égalité, elle montre de l’arrogance C) Elément annonceur de la catastrophe Premier indice : quand Joséphine dit au début du texte « Ça sent la chienne », le lecteur déduit qu’une tempête est à venir A la fin de l’extrait Joséphine utilise une métaphore : « Le vent ‘est levé à l’autre bout du monde et celle qui arrive est une sacrée chienne qui fera tinter nos os de nègres 0 annonce du chaos qui va se ressentir (l’ouragan) Conclusion Ainsi, on peut considérer Joséphine Linc- Steelson une héroïne. En effet, la vielle femme a vécu un passé très compliqué, de soumission aux blancs, qui fut renforcé par la perte de sa famille, et elle vit encore dans des conditions difficiles. Cependant, grâce à sa fermeté et détermination, la négresse a réussit à surmonter les humiliations. Elle sait que l’ouragan qui arrive sera terrible et gardera sa liberté et dignité jusqu’au bout.