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INTRODUCTION GENERALE L’analyse financière peut être définie comme une démarche, qui s’appuie sur l’examen critique de l’information comptable et financière fournie par une entreprise à destination des tiers (donc de tout le monde… ), ayant pour but d’apprécier le plus objectivement possible sa performance financière et économique (rentabilité, pertinence des choix de gestion… ), sa solvabilité (risque potentiel qu’elle présente pour les tiers, capacité à faire face à ses engagements… ), et enfin son patrimoine.

On voit bien l’intérêt : Pour le dirigeant : l’analyse permet de mesurer la performance e sa propre gestion, directs, et éventuelle correctrices. Elle per de ses clients (intérêt (intérêt stratégique) 2 Swipe ta View nextp g e ses concurrents re des actions pprécier la solvabilité es fournisseurs es bilans. Un dirigeant se pose des questions très simples : « Mes clients seront-ils capables d’honorer leurs engagements », ou, plus prosaïquement, « de payer mes factures ? « Puis-je compter durablement sur mes fournisseurs ?

En cas de difficulté, ne seront-ils pas tentés de « rogner un peu sur la qualité des marchandises ou des matières qu’ils me livrent ? Pourront-ils tenir eurs délais de livraison ? Dans le doute, ne dois-je pas de mon côté commencer à diversifier mes sources d’approvisionnement ? pour l’actionnaire : il s’agira d’apprécier la performance et l’efficacité du dirigeant en place, au besoin pour le changer s’il ne donne Sv. ‘ipe to pas toute satisfaction. On connait l’influence qu’exercent certains actionnaires institutionnels (fonds de pension, banques… ) sur les dirigeants des entreprises qu’ils contrôlent.

On sait bien qu’un changement fréquent de dirigeant à la tête d’une entreprise est l’indice soit d’une situation financière fragile, soit d’une trop rande liberté que le dirigeant précédent aurait pris par rapport à la ligne politique définie par l’actionnaire (ligne qui s’exprime souvent en termes de niveau de dividendes C’est un peu moins vrai dans les PME où, fréquemment, dirigeant(s) et actionnaire(s) se confondent Pour les banquiers il s’agira de mesurer la capacité de l’entreprise à rembourser les capitaux prêtés ou qu’ils se proposent de lui prêter.

Par « prêteurs il faut entendre bien sûr les banques, mais aussi, par extension, tous les partenaires qui interviennent plus ou moins directement dans la « chaîne inancière » : les assureurs-crédit (sociétés auprès desquelles une entreprise peut s’assurer contre le risque de non-paiement de la part de ses clients), la Banque de France (qui attribue une cote de crédit à chaque entreprise), les sociétés privées qui collectent les renseignements commerciaux et financiers (pour les revendre ensuite à leurs abonnés)… 0F 12 cadre de l’embouteillage d’eaux minérales naturelles et d’eaux de sources, l’obtention d’une concession et d’une autorisation est indispensable. Une concession confère au concessionnaire, en contre partie du paiement d’une Redevance et sous réserve des droits des tiers, le droit d’occuper temporairement les installations et terrains domaniaux nécessaires à son exploitation conformément à la législation en vigueur. Selon l’article 42 de la loi 10-95, la durée de la concession ne peut excéder 50 ans.

La démarche à suivre par l’investisseur en vue de l’obtention d’une autorisation d’exploitation concédée d’une source d’eau au Maroc est la suivante • Procéder, durant une année, à des analyses auprès d’un laboratoire agréé, • Dans le cas où le résultat de ces analyses détermine la potabilité es eaux, livrer auprès de l’Agence du bassin hydraulique dont dépend la source un dossier technique détaillant l’investissement global, les installations industrielles ainsi que l’impact économique.

A ceci s’ajoute une étude d’impact environnemental, socio-économique prenant en compte la structure de la localité ou commune rurale concernée. • Communiquer, par voie de presse ou autre moyen de publicité, sur le projet d’autorisation ou de concession. Il doit être porté à la connaissance du public quinze jours avant le commencement de l’enquête publique6 dont la durée ne peut excéder trente jours.

En outre, l’agence du bassin est tenue de statuer sur la demande ou toute opposition d’un tiers, après avis de la commission d’enquête, dans un délai de quinze jours après la clôture de l’enquête. L’enquête publique est effectuée par une commission spéciale c 30F 12 jours après la clôture de l’enquête. ‘enquête publique est effectuée par une commission spéciale chargée de recueillir les réclamations des tiers intéressés. Les modalités de déroulement de l’enquête publique et la composition de la commission sont fixées par voie réglementaire. DOSSIER D’INFORMATION 52

Les agences de bassin fixent la durée de l’autorisation qui ne peut dépasser vingt ans renouvelables, les mesures à prendre par l’attributaire de l’autorisation pour éviter la dégradation des eaux qu’il utilise soit pour le prélèvement soit pour le déversement, le montant et les modalités de paiement de la redevance, les conditions d’exploitation, de prolongation ou de renouvellement éventuel de l’autorisation ainsi que les mesures à prendre par le titulaire de l’autorisation en application des dispositions prévues par la loi en matière de lutte contre la pollution des eaux.

Ainsi, la compagnie (avec l’aide des agences concernées) doit prendre toutes les mesures adéquates en vue de préserver les qualités intrinsèques des eaux captées, notamment en ce qui concerne l’établissement de périmètre de protection des griffons et au moment de la mise en bouteille, afin d’éviter toute altération des eaux de quelque nature qu’elle soit. Enfin, tout système de distribution d’eau à ciel ouvert destinée ? l’alimentation humaine est interdit.

Selon l’article 24 de la loi 10-95, l’autorisation peut être retirée après un préavis qui ne peut être inférieur à trente jours orsqu’elle porte préjudice aux ouvrages publics, à la stabilité des berges des cours d’eau ou à la faune aquatique. Le retrait de l’autorisation doit être motivé. Toutefois, lorsq 4 2 ou à la faune aquatique. Le retrait de l’autorisation doit être motivé. Toutefois, lorsque les circonstances l’exigent, le Ministre chargé de l’Equipement ou le directeur de ragence de bassin peut procéder à l’enlèvement de tous les ouvrages établis sur le domaine public hydraulique.

L’autorisation peut également être retirée sans indemnité si les clauses qu’elle comporte n’ont pas été respectées. Et les edevances dues restent acquises à l’agence de bassin. 2. Présentation de l’entreprise Dénomination sociale Les Eaux Minérales d’Oulmès : Siège social Zone Industrielle de Bouskoura, 20180 Casablanca -Maroc Téléphone (212) 5 22 33 47 42 Télécopie (212) 5 22 33 47 52 / 33 49 07 Site Internet wwrw. oulmes. a Forme juridique : Société Anonyme à Conseil d’Administration Date de constitution 7 mars 1934 sous la dénomination « Société des Eaux Minérales d’Oulmès » Durée de vie 99 ans Registre de Commerce RC NO 2215 – Casablanca Exercice social Du 1er janvier au 31 décembre Objet social : 2 ente, l’importation, l’exportation, la location de tous matériels se rapportant à son industrie ou a son commerce ; – La création, l’acquisition, l’explo’tation de tous établissements, stations thermales, hôtels, casinos, théâtres, bars, buvettes etc, terrains de jeux ou de sports etc. ouvant être directement ou indirectement utiles au développement de la société, à la vente ou à l’exploitation des eaux minérales ; – Toutes opérations immobilières, notamment l’achat, le lotissement, la vente, féchange de tous Immeubles quelconques bâtis ou non bâtis, l’édification de toutes constructions, ‘exécution de tous travaux ou installations pour le compte de la société ; – L’exploitation directe ou Indirecte desdits Immeubles, la prise ? bail de tous immeubles – L’obtention auprès des administrations compétentes, de toutes concessions, autorisations d’exploitation des sources etc… – La prise, l’achat, la vente, l’exploitation de tous brevets, licences, marques ou procédés se rapportant à son industrie ou à son commerce ; – Et plus généralement, toutes opérations commerciales, industrielles, financières, mobilières et immobilières se rapportant directement ou DOSSIER D’INFORMATION 27 ndirectement à Pobjet social et à tous objets similaire ou connexe ; – La participation de la société par tous moyens à toutes opérations, entreprises ou sociétés pouvant se rapporter directement ou indirectement, à l’objet social, notamment par voie de création de sociétés nouvelles, d’apports, commandite, souscription ou achat de titres ou droits sociaux, fusions, alliance, association en participation ou autrement. » Capital social (au 30 Juin 2013) 6 2 alliance, association en participation ou autrement. » Capital social (au 30 Juin 2013) 198 000 000 DR, composé de 1 980 000 actions de 100 DH de valeur nominale chacune. Documents juridiques : Les documents sociaux, comptables et juridiques dont la communication est prévue par la loi ainsi que les statuts, peuvent être consultés au siège social de la société.

Régime Fiscal : La Société est soumise à un certain nombre d’impôts et taxes : – TVA au taux de (régime encaissement depuis 2008) ; – IS au taux de ; – Taxe intérieure de consommation aux quotités : -B DH par hectolitre pour les eaux – 30 DH par hectolitre pour les eaux aromatisées contenant moins de de Jus. – Contribution sociale à hauteur de (LF 2013): – 0. 5% sur le bénéfice net comptable compris entre 15 et moins 5 millions de Dirhams ; – sur le bénéfice net comptable compris entre 25 millions et moins de 50 millions de Dirhams , – 1. 5% sur le résultat net comptable réalisé si compris entre 50 et 100 millions de Dirhams ; – 2% sur le bénéfice net comptable au-delà de 100 millions de Dirhams. Taxe Communale aux quotités fixé au taux maximum de 10 centimes pour chaque litre ou fraction de litre des eaux minérales et de table devant être livrées à la consommation sous forme de bouteilles , Les ventes à l’export sont exonérées de TVA, TIC et restitution de la subvention sur le sucre. (banques, etc. ) et commerciaux de l’entreprise. Le compte de résultat récapitule l’activité de l’entreprise sur une période donnée et permet de détailler le résultat de l’entreprise. Il est déterminé à partir des charges et des produits comptabilisés au cours de l’exercice. Il comprend trois niveaux d’analyse l’activité d’exploitation ; l’activité financière l’activité exceptionnelle. pour analyser le compte de résultat, le manager dispose de plusieurs outils : l’étude des résultats intermédiaires, des soldes intermédiaires de gestion (SIG) et des ratios financiers. 1.

La structure de l’activité et résultat de l’entreprise a) Le chiffre d’affaire Elements 2010 2011 Variation 2012 variation en kdh Ventes (M) 74 179 6,74 39 B2 Impot sur le sésultat 8 655 31 517 40 909 Résultat avant impot 33 146 96 511 120 284 Poids de l’impot On constate une augmentation des impôts payés par l’entreprise. 2. Les soldes intermédiaires de gestion a) La marge brute 201 1 21 126 998 E. B. E 204 519 131 632 204 853 On constate une diminution de l’excédent brut de l’exploitation en passant de l’année 2010 à l’année 2011, ceci s’explique par l’augmentation des charges de personnel, par conséquent, l’augmentation de la valeur ajoutée en 2012 a d) Résultat d’exploitation 0 2