Organisation et régulation de l’économie

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Dans la perspective de MARX, ce qui fonde le capitalisme est la division de la société : Classe de travailleurs : tire leurs ressources uniquement du travail qu’ils offrent Classe de détenteurs des moyens de production qui ne peut réaliser des profits qu’en louant et utilisant cette force de travail. Cune des composantes de ce système est la recherche du profit, accumulation du capital qui s’accompagne de l’exploitation de l’homme par l’homme. Le capitalisme est fondé sur l’entreprise privée, 2 16 intervention de l’Etat 2.

MAIN INVISIBLE La main invisible est une expression d’Adam Smith qui dit que les ctions guidées uniquement par l’intérêt personnel de chacun peut contribuer à la richesse et au bien être de tous. Autrement dit, les offres et les demandes sur l’ensemble des marchés résultent de la poursuite des intérêts individuels et aboutissent à une répartition optimale des ressources rares pour la société. Pour les économistes libéraux, c’est l’argument majeur en faveur de la coordination capitaliste par les marchés. 3.

LIBERALISME ECONOMIQUE Doctrine économique associée à l’école classique (Ricardo, Smith) et aux néo-classiques. L’organisation économique repose sur le libre jeu des marchés oncurrentiels qui permettent d’arriver à des accords les plus avantageux possibles. L’Etat doit se contenter de garantir le libre fonctionnement des marchés et interdire la constitution de positions dominantes. IMPERATIVE A Pinverse de l’économie libérale, l’Etat a la propriété des moyens de production et décide des quantités à produire, de leur partage et de l’affectation des ressources productives.

Elle planifie la réalisation de rensemble de la production économique. Modèle en place en URSS de 1928 avec la mise en place du premier plan quinquennal jusqu’à la perestroïka (restructuration e Gorbatchev en 1990). 5. ECONOMIE MIXTE Economie dans laquelle coexistent des entreprises privées et un secteur public dans lequel l’Etat fournit des biens et des services publics. Les choix du service public ne sont pas contraints par la recherche du profit mais on peut les soupçonner de ne pas chercher l’efficacité économique. 6. FORDISME Mode d’organisation du tr 3 16 r la division verti economique.

Mode d’organisation du travail fondée sur la division verticale des tâches, la spécialisation, un rythme de travail imposé par la ligne de montage. Elle est synonyme de • roduction et consommation de masse gains de productivité permis par l’organisation scientifique du travail (OST) : division extrême du travail Redistribution d’une partie des gains aux salariés. Ce système a vu son apogée dans les années 1 960 et 1970. Il. LES DIFFERENTS TYPES DE CAPITALISME Tout au long de l’histoire se sont succédé différents types de capitalisme.

Ces mutations ont modifié en profondeur les conditions de la production et des modes de vie. 1 16ème siècle : CAPITALISME COMMERCIAL Les conditions sont réunies par ressor du commerce entre marchands à travers l’Europe. s grandes découvertes, le commerce, le pillage des ressources et l’esclavage vont aboutir à une abondance de métaux en Europe. Courant mercantiliste : la puissance d’un Etat repose sur la quantité de métaux précieux qu’il possède, enrichissement des nations par un excédent de la balance commerciale.

Diffusion d’idées nouvelles, le protestantisme justifie le commerce et le prêt a intérêt. CEtat intervient dans l’économie en autorisant la bourgeoisie commercer et en accordant des privilèges aux manufactures. On assiste donc au développement des bourgeoisies marchandes et capitalistes. La Hollande va donner une dimension mondiale au commerce au 17ème siècle. Au début du 18ème siècle, l’Angleterre devient la première puissance commerciale du monde jusqu’à la première guerre mondiale (domination des mers et financière avec la place financière à Londres). 16 7. 18ème siècle : CAPITALISME INDUSTRIEL Il naît des innovations en groupe intervenue : En Angleterre à la fin du 18ème siècle : machine à vapeur, métier à tisser, production de fonte. De plus la croissance démographique et la révolution agricole fournissent la MOD et les capitaux nécessaires. On assiste à un basculement du domestic system (production artisanale à domicile) vers le factor system. Dans l’usine, on a un tryptique symbolisant la révolution industrielle : salariat-machine- énergie.

Aux Etats Unis à la fin du 19ème siècle : électricité, pétrole, automobile, chimie. Cela va approfondir cette mutation vers le capitalisme industriel, et entraîne des changements dans : L’organisation de la production : taylorisme (OST), travail à la chaîne, fordisme Les marchés : concentration des entreprises, spécialisation La croissance au 19ème siècle est de favorable à cette orme de capitalisme. Ce mode participe à l’avènement de la consommation. OST : séparation opérationnel/manager, très peu d’évolution.

Il y a une séparation horizontale (spécialisation) et verticale. 8. Années 80 : CAPITALISME FINANCIER La globalisation financière (proche de la mondialisation sans toutefois avoir la supranationalité, tout le monde a accès) entraîne la prise de pouvoir par les actionnaires. Cela modifie en profondeur la gestion des entreprises. I y a des investisseurs institutionnels (organismes de placement collectifs, hedges funds : fond qui ont pour objectif la erformance absolue) dans le capital des multinationales.

Or, le capitalisme financier est instable et hautement cycliques : ces investisseurs sont en grande partie responsables de ces turbulences. La mobilité du capital, associée à l’abondance du facteur travail dans les pays S 16 ces turbulences. dans les pays asiatiques est à l’origine d’un rattrapage des pays développés par les pays émergents d’une ampleur inédite. Le centre de l’économie est il en train de se déplacer vers PAsie ? En particulier la Chine ? Ce qui change Un nouveau partage des richesses : substitution du capital au travail.

Valeur ajoutée est partagée entre le travail et les apporteurs de capitaux. Le rôle des marchés de capitaux et investisseurs institutionnels : désintermédiation des marchés, épargne des ménages est investie dans les capitaux. Prépondérance de la logique actionnariale entraînant la modification de la gouvernance d’entreprise : management sur le CT pouvant nuire à la pérennité de l’entreprise. Perte d’autonomie des politiques économiques face aux marchés financiers : agence de notation.

Les entreprises perdent leur caractère national (TOTAL a menacé de délocaliser en cas d’augmentation des impôts. B. LA VISION LIBERALE DU MARCHE ET SA CRITIQUE Le dénominateur commun des différentes formes de capitalisme est le marché. Les courants de la pensée économique ont abondamment étudié le marché, ses insuffisances et ses excès amenant à reconsidérer le rôle de retat et son intervention dans l’économie. 1 PENSEE LIBERALE. Maxime « Laisser faire, laisser passer » Céquilibre offre/demande est obtenu naturellement. our Adam Smith, la main invisible assure l’harmonie des intérêts individuels et conduit au bien être général. En ne cherchant que son intérêt personnel, l’individu travaille plus fficacement pour l’intérêt de la société que s’il avait réellement but pour y travailler. Les prix du marché se rapprochent des prix naturels s’ily a libre concurrence. 9. NEO CLASSIQU prix du marché se rapprochent des prix naturels s’il y a libre concurrence. 9. NEO CLASSIQUE Selon WALRAS, les conditions d’obtention de l’équilibre général de tous les marchés sont libre concurrence et transparence des prix.

Or cette théorie se basant sur des hypothèses de concurrence pure et parfaite est souvent très éloignée de la réalité des marchés. IO. HAYEK philosophe autrichien, libéral Il dénonce le scientisme (idéologie selon laquelle il faut tout organiser) économique entraînant l’intervention de l’Etat. Celui-ci doit se contenter de défendre les libertés économiques. Cordre spontané du marché véhicule toute l’information socialement utile dans le prix. Nul ne peut appréhender le monde dans sa complexité.

Les comportements qui permettent de fonctionner de façon satisfaisante et efficace ont été transmis aux générations sous forme de règles et de valeurs. 11. MARX Il soulève la question de la légitimité privée qui encourage la éparation des classes entre la bourgeoisie et le prolétariat. Cette dernière est contrainte de vendre sa force de travail pour subsister. Cette opposition rend possible l’accumulation primitive du capital car les travailleurs ne sont pas rémunérés à la hauteur de leurs efforts. 12. POLANYI (1944) L’idée du marché s’ajustant lui-même est parfaitement utopique.

Une telle institution détruit l’homme et son milieu. Il plaide pour une société civile et démocratique et la domestication du marché (marché national de l’entreprise). 13. GALBRAITH ET LA FILIERE INVERSEE Les désirs des consommateurs sont provoqués par les entreprises et non l’inverse. Le marché ne se régule pas seul : se sont les entreprises qui agissent sur les préférences des consommateurs. 14. KEYNES Il revient à l’Etat d’assurer 16 i et de so préférences des consommateurs. Il revient à l’Etat d’assurer le plein emploi et de soutenir la demande effective.

I peut le faire en adoptant une politique expansionniste par la relance budgétaire ou la baisse des taux dintérêt pour stimuler le crédit et l’activité économique. La politique budgétaire est expansionniste quand le ouvernement dégrade le solde public (augmentation des dépenses et baisse des recettes) avec l’espoir d’accroître l’activité économique, tout en sachant que l’augmentation de la dette publique devra être contrebalancée. De plus, il ajoute que les marchés financiers doivent être régulés en raison de l’incertitude qui les caractérise et de la spéculation. 5. SCHUMPETER La concurrence étant toujours imparfaite et les prix résultant le plus souvent d’un comportement de monopole, le libéralisme est utopique. De plus le capitalisme perd en dynamisme avec le développement des monopoles et l’extension de l’Etat. Il faut donc un marché stimulant Pesprit d’entreprise et récompensant les initiatives innovantes. Il arrive à la conclusion de la disparition du capitalisme : il va y avoir une concentration du capital dans les mains de quelques rentiers entrainant un blocage.

Mais selon lui, ce système permet le programme technique, l’entreprenariat et l’innovation. Les grands entrepreneurs ne sont que de simples gestionnaires alors que les petits prennent des risques. C. TYPOLOGIE DES CAPITALISMES Depuis la chute du mur de Berlin, tous les systèmes économiques sont fondés sur la coordination marchande. Cependant, toutes e sont pas les mêmes : il y a différentes formes de capitalisme mettant en évidence la cohérence institutionnelle. 1 TYPOLOGIE PROPOSEE PAR HALL ET SOSKICE A partir de deux dimensions : fonctionnement du march 8 16 institutionnelle.