Objet d’étude : la poésie 3 lectures analytiques

essay A

Lecture analytique no 1 : « Le Lais b, (François Villon, 1456) prise de note rapide : « seulet » = seul ; « lais » = legs léguer qlq chose, testament ; « Serbonne » = université de Paris (Cloche de Serbonne). Introduction: -pstao auteur : né à Paris en 1432, mort/disparu après 1463 (an ne sait pas trop ce qu’il est devenu). Il a eut une vie agitée, c’est un orphelin de père « Villon » est le nom de son père adoptif. Il a été élevé dans la religion, et souhalte ë prêtre. Il a fait des hautes études. e Quartier Latin était un quartier d’étudiant, et où fêtes et prostitutions se mêlaient.

Cpdt, il aurait tué un prêtre durant une bagarre : or 1 1 « les Coquillards » : c’ u prison. Il est condam à ê p demander la grâce et – mvmt : poète entre ço e de malfaiteurs ui a connu la sé un notaire. Il va c’est un des 1ers poètes modernes. Il garde les formes du M-A (la balade) et raconte sa propre expérience de mauvais garçon. Son œuvre le + connu est La Balade des Pendus. pstaa du poème : Le Lais est un long poème de 40 syllabes, de 8 vers, ces vers étant des octosyllabes ; c’est un poème satirique. -PB : Cmt le poète et la poésie s’insèrent-ils dans la sté ?

Plan : l/ Un récit réalist et pathétiq. Il/ Des traits d’humour. l/ Un récit réaliste et pathétique. • La situatlon du poète Cadre spatio-tp SWipe page spatio-tporl ? Qd ? : ce soir » (v. 2) ; Qui tjrs à neuf heures sonne » (v. 5) 21h Où ? : la cloche de Serbonne » (v. 4) la Sorbonne se trouve à Paris dans le Quartier Latin. • « ce soir, seulet » (v. 2) il est seul dans sa chambre. • on a la la dite date » (v. 17) l’an 4 cens 56 • « l’encre était gelée » (v. 12) : on est en hivers. le poète ? . en écrivant » (v. 1) • « dictant… écrivant » (v. 3) Participe présent. Il était en train de rédiger son testament. . C’est un récit singulier et autobiographique • car vbp. s « rouis » (v. 4) « Si suspends…. mis » (v. 7) « jecuidai (V. 1 1) « trouvai » (v. 1 3) « si m’endormis » (v. 1 5) situation difficile et misérable ? il est seul • hivers et fait très froid, sa chambre n’est pas chauffée : « encre gelée… mon cierge trouvai soufflé • il est sur son lit « si m’endormis, tout emmouflé » (v. 15) •peu pas faire du feu : il est pauvre « et n’eusse peu de feu finer » (v. 4) • il souffre de la faim « Qui ne mange figue ni datte, sec et noir omme escouvillon » (v. 19-20) • Il manque d’argent « Et n’a mais qu’un peu de billon » (v. 23) • répétition de la négation (v. 19-21-23). un poème spécial . testament (v. 17) « la dite date » (cf : Can 4 cens 56), cpdt François n’est pas riche, et n’a rien à donner c’est humoristiq. CCL partielle : on a bien une évocation réaliste et pathétique des condition de vie du poète. Cette vie difficile contrarie sa vocation du poète car il ne pouvait écrire car PAG » 1 poète.

Cette vie difficile contrarie sa vocation du poète car il ne pouvait écrire car son « encre était gelée » cpdt, il y a des traits ‘humours. Il/ Des traits d’humour grâce à l’écriture. Les différents traits d’humour : • 2ème Sf (=huitains) • jeu de mots s/ la polysémie du mot « finer » (v. 11-14-16) : (v. l)=terminer ; (v. procurer ; (v. 16)=finir. • Jeu sur les sonorités, les assonances (-jeu sur les sonorités des consonnes) ici c’est le son [f] et [ s]. • 3ème if : jeu sur les rimes. Rimes st riches 2 syllabes en fin de vers).

Ex : « da/te » « villlon » « da/tte « escouvi/llon • L’ironie dans la dernier Sf au v. 18 « par le bon renommé Villon • Or Villon n’est pas célèbre de + cet adj>< aux adj (v. 20) « Sec et oir » en réalité PV est très pauvre. CCL générale : un poète seul et misérable pathétique. Malgré tout, la vocat0 de poète est très présente. Ily a une insistance s/ l'aco et son désir d'écrire. Mais la misère l'en empêche. L'humour vient au secours de la vocation. OUVERTURE : on a une véritable réflexion sur le poète de la sté du XVes.

Le poète du XVe etait déjà un ê marginalisé par sa misère poètes maudits du XIXe . Romantisme comme Baudelaire « Les Fleurs du mal » etc. La poésie c’est le jeu sur le langage. Lecture analytique n02 : « Conseil tenu par les Rats », (Jean de La Fontaine, 1668) – genre de l’œuvre : fable, càd un apologue (el récit à visée argumentative) ici, une fable en vers rimés comportant des octosyllab PAGF30F11 (-1 récit à visée argumentative) ici, une fable en vers rimés comportant des octosyllabes et des alexandrins. – il y a 2 Sf : 1 ère partie récit ; 2nde partie morale. L F est le + gd fabuliste du XVIIe : Classicisme. une satire critiquer violemment en mettant en valeurs les défauts. -PB : En quoi cette fable révèle-t-elle de la satire ? Plan : l/ Un récit plaisant. Il/ La satire. l/ Un récit plaisant. • Le schéma narratif situan initiale (v. 1à8) : présentaa du Chat : Rodilardus qui chasse ts les pauvres rats. -élémt perturbateur (v. 9à13) : « Or un jour… b. -péripéties (V. 13à21) : «le conseil des rats et choisit à l’unanimité « Attacher un grelot au cou de Rodilardus -élémt de résolub (v. 22à24) : le choix du candidat qui ira accrocher le grelot. situat0 finale (v. 24à28) : « Si bien que » il ne se passe rien. Pas d’aco. CCL partielle • la situation initiale est mise en valeurs car elle est bcp développée : la présentation du chat avec les rats est très comiq. • les péripéties (V. 3à21) : les discu0, les conseils, les assemblées. Cest un récit distrayant car on a un rythme qui varie. Pas de règles. Un rythme varié -une alternance d’octosyllabes, d’alexandrins et de décasyllabes. rythme dynamique, varié et plaisant. Ex : (v. 5-6-7) = alexandrins // (v. 8-9-10) = octosyllabes. -une alternance des rimes. Ex : •au début (v. à4) ABAB rimes croisées. •puis (v. 5à8) AABB rimes plates. •et (v. 9à1 2) ABBA rimes embrassées. du dynamisme, de la variété. PAGFd0F11 (v. 5à8) AABB rimes plates. •et (v. 9à12) ABBA rimes embrassées. Un persô comiq -son prénom : « Rodilardus » drôle uffixe latin « -us » connotation savante. « Rodilard- » jeu de mot rôti et lard on imagine un chat volumineux, gros lard. Le suffixe « -ard » est péjoratif (ex : chauffard, [connard] etc). dernière connotation « Rodilardus » dans une œuvre de Rabelais (XVIe : Humanisme). Rabelais aimait faire de la satire. des détails comiq : un lexiq très sérieux. (v. 4) « la sépulture » (v. 10) « le Galland alla chercher femme Y. • Le rôle du discours direct -peu de discours direct (v. 23-24) mais très valorisé car c’est important du fait qu’il fait partie de l’élémt de résolution et ous donne l’explication à l’inact 0 : 2 excuses mises en valeurs = •la lâcheté • l’incapacité « Je ne saurais… Renforcées par 2 construction en parallèle (=parallélismes de construction) : • « L’un dit » « L’autre » (v. 23-24). • « Je ny vas » « Je ne suis » négation. ?? La personnification (=permet d’amuser et surtout d’éviter la censure) -utilisation de la majuscule permet de personnifier « Le Chat » (v. 1) « Rats » (v. 2). Le chat a un nom (rare) « Rodilardus ». -la personnification se dvlpt aussi à travers le lexiq qui désigne les acto des perso de façon hyperbolique ?? (v. 2) « déconfiture » utilisé nrmalt ds une bataille perdue + bcp de morts • (v. 4) « sépulture » • (v. 7) « la gent » = ironique • (v. IO) « le Galland a s 1 de morts • (v. 4) « sépulture » • (v. 7) « la gent » ironique • (v. 0) « le Galland alla chercher femme » • (V. 1 1) « le sabbat… sa dame » • (v. 14 et 20) « Doyen » • (v. 17) « Quand il irait en guerre » CCL partielle : Création de satire à travers le registre épique. • La singularité de cette fable -un commentaire du Nteur-poète (v. 25-26) « J’ai maints… chanoines » 1ère pers. u sing. « Je » c’est la revendication du msg. LF s’implique dans ce qu’il dit. II revendique son expérience personL : « J’ai vu… » « se sont tenus » (v. 25-26) + utilisation du PC On est bien dans le discours, on n’est dc plus ds le récit. -LF insiste s/ la régatyion (v. 6) « néant » «qui répond au vers 24 « sans rien faire » il critique ainsi la faiblesse des hô qui n’arrivent pas à se décider (v. 27) « Chapitres, non de Rats, mais chapitre de moines, voire chapitres de chanoines » (v. 25-27-28). « Chapitres » est répété souligne la réunion et le conseil. CCL partielle : LF parke de « moines » et de « chanoines mais pas une critique des religieux, mais bien les humains en général. Il a utilisé ces termes pour obtenir une rime jeu de mots. (Ex : moines … chanoines). • e rôle de la morale -(v29à32) : La morale est une Sf à part.

Elle est uniquement composé d’octosyllabes. Le rythme par rapport au début change : •cette morale est tès concise •emplai du pst de vérité générale •utilisation du pronom indéfini « on » •des tournures impersonnelles : « Faut-il » (v. 29) « Est-il besoin » (v. 31 création d’un gén 1 « on » •des tournures impersonnelles : « Faut-il » (v. 29) « Est-il besoin » (v. 31). création d’un généralisation. Car mise en valeurs . • rimes croisées ABAB « foisonne » (=bcp) * « personne » (-rien). « Délibérer « exécuter » • syst QO-R : QO : « Ne faut-il » (v. 9) R : « La cour » (v. 30). La cible : la sphère politique, la Cour, les conseillers… CCL générale : « plaire et instruire une fable de plaisance qui critique la Sté. OUVERTURE : LF a effectivement bcp critiqué de façon indirecte (pr éviter la censure) : cela lui a permis de survivre, st-ce que cela est-il encore valable aujourd’hui ? Lecture analytique n03 : « Fonction du poète », (V. HUGO, 1840) Vocabulaire : (v. 12) « impies » : blasphème ; (v. 25) « raille » : se moquer ; (v. 28) « contempteurs » : pers qui critiq. • V HUGO pê considéré cl le chef de fils du Romantisme.

Il a bcp écrit d’œuvres de genre : poésie, théâ (Ruy glas), roman (Les Misérables), c’est un dramaturge (Ruy Blas ( : un drame romantiq) et un hô pô puisq c un romancier engagé. • Il s’agit d’un extrait avec 3Sf de 10 vers = dizain en octosyllabes. • PB : quel est l’img du poète est ici psentée ? z la place du poète dans la Sté ? ). • Plan : l/ Les circonstances soc et pô de l’aco du poète Il/ Les *tes Tc 0 du poète Ill/ Les obstacles IV/ Une forme poétiq pers PAGF 7 1 circonstances troublées -indiquées au dbut de chaq Sf par 3cmpImt de tps : (v. ) « ds les tps contraires » ; (V. 1 1) « en des jours impies » ; (v. 21) « Qd les peuples végètent* » les mots imprtt/mis en valeur sont à la rime indiq un cntxt négatif. • Le dvlpmt de ces 3 situa0 négatives Les 3 situa0 st dvlpées chacunes dans les 3 5f • 1ère Sf : (v. l)« ds les tps contraires » (v. à7) vie soc bouleversée (lim -> G civile) dans laquelle le peuple est victime gram « tourmentent le peuple agité ! » : « peuple agité » COD c’est le peuple qui subit les haines et les scandales. • 2ème gf : (V. 1 1) en des jours impies » (v. 8) « insulte » dc ça reste vague car répétition xl : c’est flou. Surement une connotation religieuse une pers qui n’a plus confiance en la religion ou un peuple qui ne croît plus en l’avenir (en une utopie, en des jours meilleurs). • 3ème 5f: (v. 21) « quand les peuples… » (v. 25) « on le raille » ; (v. 28) « ses contempteurs frivoles » ; (v. 27) ? la foule n’entend pas » le poète métaphoriquement montre un peuple relativement peu confiant. CCL partielle : poète dresse 3 tableaux -ifs et des Stés en difficultés et en manque d’idéal.

Il/ Les *tes fonctions du poète • « poète » Iseul fois (v. 11). Mais formulation qui reprennent le mot « poète » : « il est l’hô (v. 13) ; « C’est lui » (v. 15) ; « il voit » (v. 21) ; « il pense » (v. 25). peu d’occurrence du mot « poète » mais le poète est omnprésent dans les 2 dernières Sf sans que « poète » ne soit repris. B1 « poète mais le poète est omniprésent dans les 2 dernières Sf ans que « poète » ne soit repris. • Ce qu’il ne faut pas faire dans la 1 ère gf. 3 formulations qui évoquent la malédiction : • (v. 3) « malheur à » • (v. 5) « malheur à » • (v. ) « honte au -ces formules concernent chq citoyen « Chacun W et chacun Sert » (V2). -(v. 4à7) HUGO essaye de nous dire que chacun à son rôle dans la Sté mA le poète. Reprise du mot poète par les mots « penseur » (v. 8) et « chanteur » (v. 9). -ces malédic• à connota » religieuse (v. l) « Dieu le veut » 3 premiers mots -> religion sous la volonté divine. (v. 4) «Je retourne dans le désert ! ? ; (v. 9-10) « Et s’en va… par la porte de la cité ! » ds la 1ère Sf : les malédicb -> les déserteurs : (le poète qui s’en va qd tout va mal) le poète agit quand tout va mal. ?? Le poète, un visionnaire. • Bcp d’expression évoquant un futur meilleur : (v. 12) « vient préparer des jours meilleurs » ; (V. 1 3) « rhô des utopies » + métaphores : (v. 14) « les pieds ici, les yeux ailleurs » ; (v. 20) « faire flamboyer l’avenir. Double appartenance du poète au prést et au futur (v. 14). • Poète visionnaire tel un prophète : comparaison « pareil aux prophètes » (v. 16) HUGO tilise métaphore prophète (v. 19à21) c’est bien un prophète ? connotab religieuse « en tt tps » (V. 1 6) « où tout peut tenir » (v. 7) vision de l’avenir. • Capacité à voir ds la dernière gf. • (v. 21) « il voit » c’est un rejet (dans la mise en page) qui met en valeur le mot. • (v. 24) « les choses qu voit » c’est un rejet (dans la mise en page) qui met en valeur le mot. • (v. 24) « les choses qui seront un jour » métaphore renforcée par l’utilisation du futur : évoquant ainsi un visionnaire. Cpdt, le prophète/visionnaire mis en avant par VH évoque aussi qlq difficultés. ?? Circonstances soc dangereuses. • rôle du poète est imprtt ds les situat0 dangereuses (v. -l IQI) Pour VH, le rôle du poète est essentiel dans de telles situations. • Le mépris, l’incompréhension voire l’exclusion. Poète reste mais n’est pas compris (v. 18)« qu’on l’insulte » (v. 23) « on le raille » (v. 28) « contempteurs frivoles exclusion ? (v. 27) « ce que la foule n’entend pas » la surdité métaphorique de la foule. CCI_ partielle : celui qui sait, celui qui voit, celui qui est en avance sur ses contemporains, VH -> grâce à un don de Dieu, le paye très cher : le mépris, la haine, l’exclusion. ?? Une tentation récusée.

Dans des condi0 aussi difficiles, on pourrait comprendre que le poète ait envi de s’enfuir, de s’exiler. (v. 4 et 10) « Je retourne dans le désert ! » « Par la porte de la cité ! » c’est l’exile de la Sté, la solitude. Mais VH récuse cette sortie, cette fuite : car c’est un don de Dieu et pour lui on ne peut pas envisager de s’en aller. CCL partielle : pour VH : un poète est une personne engagée. IV/ Une forme poétique persuasive PB : Pkoi avoir choisi la poésie au détriment de l’essai par ex ? En quoi les outils poétiq au VH mieux nous persuader ? Cetxta une visée ar 11