my future in the planetes- the hidden child
L’IMAGE PEUT-ELLE TUER? de Marie José Bayard, « Le temps d’une question 89 p. LA QUESTION titre de l’essai de Mame José Mondzain, L ‘image peut-elle tuer? , peut sembler a priori très simple d’approche ; « l’image » ne peut pas tuer par ellemême, pas plus que le pain ne fait engraisser tant qu’on ne le mange pas… Cependant, elle aborde tout de même un élément crucial de la société des médias : la violence ? l’écran. Lorsque nous parlons d’écrans, il s’agit Swp to page bien sûr de toute sur un objet, et non pas roduit ors cinéma ou de la télév on, co nous le faire croire. ? rand des coups fut d plus on nous avait donné le premier spectacle historique de la mort de l’image dans l’image de la mort La guerre in, visible Avant de savoir si l’image peut tuer, il faudrait peut-être la définir. Qu’en est-il de cet eidolon qui n’est en fait qu’un second objet copié, se voulant ident identique au « vrai bref une deuxième représentation d’un objet ou d’un être évoquant une réalité ? Représentation mentale d’une perception, l’image est également la marque du présent, contrairement à l’icône, que Platon relie plutôt à la ressemblance, à l’évocation d’un être u d’un objet toujours absent.
Ainsi, à propos des événements du 11 septembre 2001, Mondzain rapporte que le président Bush a annoncé un « jeûne des images : pas de morts à l’écran, épuration des programmes télévisuels et cinématographique, invisibilité des combats On remplace les morts par des discours et une promesse de vengeance pendant que l’ennemi invisible envahit le territoire américain de l’image. Alors, si l’image ne peut tuer par elle-même, il est fort intéressant de noter cette soudaine visibilité que prennent les jeux de guerre, les films violents et les émissions catastrophe depuis une izaine d’années.
Est-ce seulement attribuable ? une tolérance plus grande face à des actes de violence? Est-ce que les films de guerre tels Il faut sauver le soldat Ryan et Pearl Harbour arrivent ? point d films de guerre tels Il faut point dans une « propagande silencieuse » (pour le dire avec Ramoner) amérlcaine? Depuis toujours, les images sont violentes, écrit Mondzain, à commencer par « la révolution chrétienne LI la première et la seule doctrine monothéiste à avoir fait de l’image l’emblème de son pouvoir et l’instrument de toutes ses conquêtes ». « Dieu a besoin d’être désiré.
Jamais assouvi », poursuit-elle. Par l’image, le désir reste toujours inassouvi. Est-ce à dire qu’il pourrait pousser à l’acte ou n’est-ce pas plutôt le message Idéologique que sous-tend l’image qui le pousse à agir? Il est difficile de faire la nette distinction entre l’image projetée et la représentation que s’en fait le spectateur. Il serait erroné de croire que l’image n’est ni discours ni langage, et qu’il faut faire une nette démarcation entre l’image et le son (incluant évidemment la Parole). L’image a la double fonction d’être le reflet de la société et d’être son