Mon R Ve Familier
Mon rêve familier est un sonnet extrait de la premiere section (« Melancholia du recueil Poèmes saturniens (1866) (Texte complet des Poèmes saturniens) de Verlaine. nspiratlons romantiques : femme idéalisée Sonnet en alexandrin. Lecture du poème Mon rêve familier Je fais souvent ce rêv D’une femme Inconn Et qui n’est, chaque f Ni tout à fait une aut OF4 S. wp next page m’aime, prend. Car elle me comprend, et mon cœur transparent pour elle seule, hélas !
Cesse d’être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l’ignore. Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore, Comme ceux des aimés que la Vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L’inflexion des voix chères qui se sont tues. Verlaine Poèmes saturniens le mot « rêve », répété dans le titre et au vers 1 et placé juste avant ce qui peut être considéré comme la césure du vers 1.
Le rêve est « familier » (titre du poème) mais également « étrange et pénétrant » (vers 1) -s confusion et contradiction car ce qui est amilier n’est en général pas étrange : Verlaine rêve d’un monde différent (« étrange ») mais dans lequel il se retrouve (« familier »). Les allitérations en [r] et en [t] font sonner durement ce premier vers. Rythme confus, flou : nombreux enjambements (vers 1 vers 3, vers refus de la césure à l’hémistiche, (vers 9, 13-14.. ), diérèses (« inflexion » à prononcer en 4 syllabes vers 14). lieu et le temps ne sont pas définis. Beaucoup d’éléments ne sont pas définis (apparence physique vers 9, prénom de la femme vers 10). La femme est « lointaine » (vers 13) Le rêve est confus : perte de la réalité. – Atemporalité du poème – Les temps verbaux C’est le présent qui domine « et que j’aime et qui m’aime » (vers 2) : présent de vérité générale. Ruptures aux vers 11 et 14 avec l’emploi du passé : caractère insaisissable de la femme, présente et absente (vie/mort) – Le poème semble hors du temps. souvent » : présent qui englobe passé, présent et futur. Aucune indication de quand se passe le rêve. « statues » (vers 12) : atemporalité, éternité et immobilité comme source de bonheur. Il. La femme rêvée 1 – La femme aimée Seule certit 2 et immobilité comme source de bonheur. Seule certitude : l’amour est réciproque « et que j’aime, et qui m’aime » (vers 2), « et m’aime et me comprend » (vers 4). Cest l’amour parfait : amour et compréhension.
L’insistance forte sur le verbe aimer est montrée par l’homophonie des vers 2-3-4 (« la même » pronom indéfini et « m’aime » du verbe aimer). Allitération douce en [m] au vers 2 pour illustrer la douceur de l’amour. cohésion rythmique des vers 2 et 3 : 6/31313/3/6 Anaphore de « elle seule » amour unique Elle seule est capable de comprendre et consoler le poète (« et les moiteurs de mon front blême, / Elle seule les sait rafraîchir » vers -8) « cœur transparent » (vers 5) : la femme comprend les émotions du narrateur.
Le prénom et l’apparence de la femme ne sont pas importants -> amour profond « regard des statues » (vers 12) idée de la beauté intemporelle de la statue 2- La femme mystérieuse La femme est « inconnue » (vers 2) mais pourtant aimée. La femme n’est pas définie : « nl tout à fait la même / Ni tout à fait une autre » (vers 3-4). Son prénom et son apparence physique sont confus (vers 9-10). La femme est « lointaine » (vers 13) Femme singulière et mystérieuse 3- Mais cette femme n’exi 3