Modes de subsistance de tribus africaines aux quatre coin du continent
LES MODES DE SUBSISTANCE DE TRIBUS AFRICAINES AUX QUATRE COINS DU CONTINEN MÉDIAGRAPHIE Sni* to View par ANABEL DAMASO-LE JUSTINE LAVALLÉE LAURE-ELISABETH DESMARTEAUX MATHILDE MOUGEL-LACHANCE présenté ? JULIE-PASCALE PROVOST Rôles. „ . „ „ „ „ „ „ „ 15 Alimentation et élevage…. 15-16 17 Subsistance…… 17-18-19 19-20 MÉDIAGRAPHIE…. 21-21-23 INTRODUCTION Le continent africain a toujours été une source d’intrigue et d’intérêt pour le reste du monde. Au cours de son histoire, cette zone du monde a connu plusieurs changements drastiques. armi ceux-ci, on peut compter la division de son territoire et l’influence e plus en plus déterminante de l’occident. Aujourd’hui, l’Afrique reste dans une position de changements constants. Cependant, le berceau de l’humanité, a su mal ré ses nombreuses vagues de colonisation, ses crises onomiques et sociales, PAGF 2 Kalahari au sud ou encore des Massais à l’est du continent, ces communautés qui paraissent aux yeux des occidentaux, comme vivant dans une réalité fort éloignée de la leur, existent bel et bien. par ailleurs, nous jetterons un coup d’oeil plus approfondi sur chacune de ces tribus.
Nous allons concentrer notre étude de celles-ci sur leurs moyens de subsistances qui diffèrent tellement es nôtres. BAMBARAS L’Afrique de l’Ouest a connu plusieurs successions de royaumes tout au long des siècles passés. Le peuple Bambara est parmi les royaumes qui ont réussis à rester unifiés, malgré la colonisation et la mondialisation, entre autre. Vers le 12ème, ils étaient dans [‘Empire Mandingue, communément appelé l’Empire du Mali, qui regroupait d’autres peuples, dont les Malinké, dota provient leur langue commune, le mandingue. Prevost 2005) (Bazin, sd) Cet empire s’étalait sur le Mali, principalement, le Niger, la Guinée et le Soudan. (Meunier, sd) Ils étaient ndépendants et regroupés en sociétés villageoises. (Maquet, sd). Son effondrement progressif est dû à la perte de territoire, à cause de conflits territoriaux. Par après, ils sont restés sur le même territoire. (Prevost 2005) ANIMISME Canimisme est à la base de la vie des Bambaras, croyant que tous les éléments vivants ont une âme. Ainsi, leur mode de vie, veillant à leur moyen de subsistance, est empreint de leur religion traditionnelle.
Les rites et les cultes qui relient l’homme à la nature de ce peuple sont innombrables. Ils vouent des cultes à tout ce qui leur rapporte des bienfaits. Prevost 2005) Malgré qu’ils soient musulmans, comme les Touaregs PAGF 3 OF leur rapporte des bienfaits. (Prevost 2005) Malgré qu’ils soient musulmans, comme les Touaregs, qui viennent aussi de IE-mpire Mandingue, les Bambaras gardent toujours dans leur mode de vie les fondements de l’animisme. (Bazin, sd) AGRICULTURE Tout d’abord, chez les bambaras, leur métier et leur alimentation tiennent sur un fil.
Effectivement, contrairement ? d’autres groupes mandingues, qui eux vivent principalement du commerce ou bien de produits artisanaux, les Bambaras quant ? eux tirent leurs profits de l’agriculture. Ils consomment donc ce qu’ils cultivent. (Bazin, sd) Avec la colonisation, et par la suite la mondialisation, les produits qu’ils cultivaient ont variés. pour satisfaire les demandes des marchés internationaux en plus de leurs propres marchés intérieurs, l’arachide et le coton, qui contribuent au tiers de la valeur totale des exportations du Mali, ont pris beaucoup d’essor ces dernières décennies. Bailey, sd) Avant ces nouvelles demandes de produits, c’était le mil qui était l’aliment prédominant que cultivaient les Bambaras. Par contre, l’agriculture du mil occupe encore le tiers du travail de l’année. Bazin, sd) Le mil est une sorte de céréales qui est à la base de l’alimentation de ce groupe, d’où vient le surnom « grenier céréalier» accordé au Mali, pays où sont regroupés le plus de Bambaras. (Boiley, sd) En outre, les produits qu’ils peuvent cultiver sont restreints, car ils vivent dans des zones tropicales sèches.
Effectivement, plusieurs terres des groupes bambaras sont irriguées seulement par le fleuve Niger. (Courade, sd) (Boiley,sd) Malgré es demandes des marchés ext par le fleuve Niger. (Courade, sd) (Boiley,sd) Malgré les demandes des marchés extérieurs, un wrai» ambara, c’est-à dire celui qul continuera à suivre les codes de vie pour vivre selon le model idéal d’un Bambara, ne perdra pas de vue le principal objectif du travail de la terre ; la croissance du groupe familial et la perpétuation de sa terre.
En effet, les profits rapportés de l’agriculture ne sont pas le but principal du Bambara. Il voit avec la terre une communion où sa lignée travaillera dans un proche avenir, Ces champs, moyen de subsistance, font vivre les Bambaras autant sur le plan monétaire qu’alimentaire. (Bazin, Ce qu’ils vendent et ce qu’ils consomment ne se cultive pas sur les mêmes terres. Malgré que les champs familiaux leurs soient les plus précieux parce que part entière de l’héritage familial, les Bambaras travaillent en premier temps leurs terres marchandes.
Ainsi, ils s’occupent avant tout du «faroba c’est-à dire le grand champ, en famille, qui constitue les meilleurs champs, contrairement aux champs laissés en jachère qui ne sont pas bons indéfiniment et où la culture se fait tout au long de l’année. C’est par la suite qu’ils vont s’occuper de leurs propres besoins alimentaires, sur les terres «jonforo», ce qui veut dire les champs privés. De plus, ce peuple n’est pas nomade. Il lui est impossible d’abandonner ses terres, étant donné que cela signifierait un abandon de son mode de vie.
En effet, ce peuple présepu’e les terres des lignées patriarcales et ce, pendant des générations entières, restant ainsi toujours sur le même territoire, pour ne pas se défaire de ses champs familiaux PAGF s OF entières, restant ainsi toujours sur le même territoire, pour ne pas se défaire de ses champs familiaux, qui sont sacrés pour eux. (Bazin, sd) Pour le travail de la terre, il y a une structure sociale très établie et des rites sont pratiqués tout au long de l’année.
Le hamp représente pour les Bambaras bien plus qu’un simple endroit qui les fait vivre, mais bien le symbole de la vie, de la nourriture, de la fertilité, la terre, entre autre. (Prevost 2005) CHASSE Malgré que l’agriculture soit omniprésente au sein des Bambaras, la chasse constitue elle aussi une source d’alimentation et de rituels complexes. Tout d’abord, la chasse leur permet de rapporter du gibier, ce qui en fait un autre moyen de subsistance (Jacquet 2007). Ensuite, les confréries de chasseurs constituent un rôle très important au sein de ces collectivités, car il y règne une organisation et hiérarchie sociale rès grande. Jacquet 2007) Pour entrer dans ces confréries, il faut passer par des initiations et par la suite, lorsque le Bambara y est admis, il peut alors participer aux rituels de chasse, tel que la chasse au lapin. En outre, ils sont très structurés. Ainsi, chaque chasseur est à un niveau dans la hiérarchie, soit par exemple un «grand chasseur », ou dans un rang inférieur «l’ensemble des chasseurs (Prévost 2005) La chasse est, pour eux, à la fois une base de la culture et une unité sociale.
Ce peuple affirme que «celui qui chasse n’est pas forcément chasseur», ce qui prouve ue ces confréries initiatiques ne servent pas seulement à la chasse, mais aussi à structurer et organiser la vie sociale. (Jacquet 2007). (Bazin, s OF la chasse, mais aussi à structurer et organiser la vie sociale. Oacquet 2007). (Bazin, sd) De plus, la colonsation a amené l’apparition de divers outils dans leur territoire. Ceci a conduit à [‘émergence, au 16ème siècle, de l’arme à feux dans les sociétés bambaras, délaissant l’arc, leur principale arme de chasse.
En outre, vivant dans un milieu social très patriarcal, leurs armes à feux sont un symbole de virilité pour eux. Ils ne s’en servent pas seulement pour la chasse, mais aussi afin de se défendre en tout temps contre des animaux sauvages et parfois très dangereux, par exemple lorsqu’ils font du travail sur les champs. Leurs anciennes armes ne sont pas devenues pour autant dans objets inutilisés et sans importance. Bien au contraire, elles sont maintenant un signe de supériorité, c’est à-dire qu’elles démontrent désormais le pouvoir et la gloire de son propriétaire. Jacquet 2007) De plus, le territoire des Bambaras, qui souffre de sécheresse et de la destruction de la faune et de la flore, ne peut pas se asser du savoir de ces chasseurs. Oacquet 2007) En effet, ils ne sont pas là pour détruire leur milieu de vie, mais bien au contraire pour veiller à son épanouissement, en vertu d’une pensée écologiste traditionnelle, pour la perpétuation des terres et des animaux. (Jacquet 2007). ARTISANAT De plus, dans chaque communauté bambara, il existe des artisans, qui sont liés par la caste, c’est-à dire un groupe d’individus pratiquant le même métier que leurs ancêtres.
La caste aide à l’entraide et à la solidarité entre les hommes qui exercent le même métier. Ces hommes sont nécessaires à la vie 7 OF a solidarité entre les hommes qui exercent le même métier. Ces hommes sont nécessaires à la vie sociale, car ce sont eux et seulement eux qui possèdent le savoir pour fabriquer les objets indispensables à la vie de chacun, pour faire de l’agrlculture par exemple. Chaque homme de caste à un nom d’honneur, organisation sociale provenant de l’Empire du Mali qu’ils ont gardé dans leur tradition.
Il y a cinq noms d’honneurs, soit les forgerons, les tisserands, les artisans du bois, les artisans du cuir et finalement les animateurs publics. (Prevost 2005) Son niveau dans la hiérarchisation sociale tient des éléments que ‘homme aura à manipuler dans son métier, fait qui provient de leur croyance animiste. Par exemple, le forgeron tiendra le plus haut dans le rang dans l’échelle sociale, car son métier entre en lien avec l’eau, l’air, le feu et la terre, donc les quatre éléments. Prevost 2005) Le rôle des femmes dans le tissage est très important, contrairement à la chasse où seuls les hommes peuvent adhérer aux confréries. (Jacquet 2007) En effet, les femmes font le filage et les femmes des tisserands s’occupent de la teinture, comme le font celles du peuple Massai qui s’occupent de la confection de vêtements. Prevost 2005) En conclusion, la société bambara a préservé ses traditions tout au long des siècles passés, malgré tout ce qui leur est arrivé, soit la colonisation, qui était une entrave à leurs coutumes traditionnelles.
Par contre, quelques éléments ont évolués grâce aux nouvelles technologies, tel les armes à feux. TOUAREGS Le peuple touareg est très connu et à la fois méconnu du monde. Les lége 8 OF feux. monde. Les légendaires hommes bleus du Sahara s’étendent en Algérie, au Niger, au Mali et en Libye. Essentiellement, c’est que le désert du Sahara recouvre plusieurs pays. Le territoire couvert est très diversifié, que ce soit des plaines, de hauts plateaux ou des espaces de pâturage (Novaresio et Guadalupi, 2009). Les zones les plus fréquentées sont le Hoggar d’Algérie et le massif de l’Air du Niger.
Ce peuple a aujourd’hui un mode de vie relativement différent d’autrefois notamment à cause de tous les changements survenus depuis l’avènement de l’occident. Cette société a donc développé un mode de vie original. Nous allons donc nous attarder sur l’habillement de ce peuple, sur la hiérarchie au sein des communautés, sur l’économie, sur l’alimentation et enfin, sur es impacts de la sédentarisation. ENT Dans un premier temps, attardons-nous sur le fameux voile indigo à l’origine de l’appellation désignant les Touaregs comme les Hommes bleus du Sahara.
Ce voile s’appelle tagelmouste et sert deux objectifs. Le premier est utilitaire, car ce voile protège le visage de la chaleur aride du désert et du sable lors de forts vents. Le second, plus esthétique vise l’intimidation autrement dit, les Touaregs s’en servent afin d’impressionner grâce ? l’anonymat qu’il leur procure. Avec ce voile est conjugué une sorte de tunique et des pantalons amples et souples. Ces deux ièces permettent le passage de l’air et une grande aisance dans l’exécution des mouvements. La femme elle, porte des vêtements slmllaires. En fait, la tunlque et les pantal PAGF OF des mouvements.
La femme elle, porte des vêtements similaires. En fait, la tunique et les pantalons sont remplacés par une robe noire ou bleue. La femme se couvre également le visage grâce à un châle. Il est cependant bien important de ne pas confondre celui-ci avec un voile. En somme, l’habillement touareg est conçu en fonction de son environnement particulier. De prime abord, il faut comprendre que le peuple touareg est rès hiérarchisé. Tout le mode de vie est basé sur cette sévère hiérarchie. Comme pour les Massaïs, les rôles de chacun sont bien divisés et manifestes.
Tout d’abord, le chef suprême est L’Amenoka qul vient lui-même d’une tribu noble (Auzias et Labourdette, 2012). Ce chef prend la majeure partie des décisions. Que ce soit les déplacements, le commerce ou les conflits, c’est lui qui dicte la marche à suivre (Encyclopédie Larousse). Ensuite viennent les lmghads qu’on peut qualifier de vassaux. Ils s’occupent donc de l’élevage des troupeaux. On retrouve également les Inadan qui eux, sont les artisans. Ceux-ci participent subséquemment à l’économie de leur tribu (Encyclopédie Larousse).
Finalement, les esclaves constituent la base de cette pyramide verticale des rôles. Ces serfs sont souvent d’anciens prisonniers de guerre ou des descendants d’anciens prisonniers (Auzias et Labourdette, 2012). On peut noter que le système hiérarchique des Touaregs ressemble beaucoup au système féodal du moyen âge. De plus, puisque les Touaregs font partie du même groupe que les Bambaras, leur hiérarchisation est très comparable. Or, contrairement aux Massais et aux Bochimans, les rôles ne sont pas déterminés par l’âge