Melilla

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Chistoire de Melilla Melilla est une ville balnéaire située au nord du Maroc. Bien qu’elle soit sur le continent africain, celle-ci se trouve être espagnole. Nous allons alors vous raconter son histoire, qui commence à la fin du Moyen-Age. CEspagne, qui avait été musulmane depuis 711 après l’invasion du souverain Boabdil, avait démarré le grand mouvement de reconquête : la Reconquista. Commencée en 718, elle s’est achevée en 1492 lorsque les Rois catholiques d’Espagne p g Ferdinand II d’Aragon parvenus à mettre fi reprenant Grenade.

Par la suite, l’Espagne tille sont finalement usulman en ?te, s’est avancée et rapprochée de la côté nord de l’Afrique dans le but d’y installer des postes militaires appelés fronteras, alors destinées à protéger les côtes andalouses des incursions pirates. Melilla est donc conquise en 1497. Néanmoins, cette frontera a subi peu après des attaques de tribus voisines et la précarité y régnant ne dépendait que de l’approvisionnement en vivres arrivant de la péninsule.

A la fin du XVIIIe siècle, l’Espagne a oublié certaines fronteras conquises plus tard et ne possédait plus que quelques rochers le long de la côte marocaine et deux villes, dont Melilla. Ces dernières ont alors été utilisées en tant que bagne par le gouvernement espagnol. C’est au début du XXe siècle que les presidios se sont définitivement fermés. sort vaincu par l’Espagne, contraint de signer un accord le 26 avril 1860 : le Traité de Wad-Ras.

Celui-ci consiste ? • l’occupation de la ville de Tétouan par l’Espagne jusqu’au paiement total de l’indemnité de guerre de 400 millions de reaux ; • la ratification de la convention du 24 août 1 859 au sujet de l’extension des limites de Melilla et les mesures nécessaires à la sécurité des rochers de Vélez de la Gomera et d’Alhucemas ?? l’agrandissement du territoire de Ceuta ; • la cession par le royaume chérifien d’un territoire autour de Santa Cruz de la Mar Pequeha afin d’y créer un établissement de pêche qui prendra par la suite le nom de Ifn • et enfin, la conclusion d’accords commerciaux favorables ? l’Espagne. En 1912 a été instauré le Protectorat franco-espagnol sur la Maroc sous prétexte de l’aider à se moderniser. Melilla va naturellement servir de pont à la pénétration espagnole dans cette enclave car de son port arrivent autant d’Hommes que de matériaux. Sa situation économique

Ayant eu jusqu’à la Guerra de Africa de 1859 une fonction militaires avec las fronteras et carcérale avec los presidios, ce n’a été qu’à partir de 1863 avec la déclaration de Melilla en tant que ports que celle-ci a comm table activité économique. 2 DE s grâce à son nouveau rôle de « porte » de la zone influente espagnole du Maroc et notamment à l’exploitation des mines de fer du Rif : région septentrionale du Maroc bordée par la mer Méditerranée. Cependant, Melilla, victime des conditions naturelles non favorables du territoire, c’est-à-dire l’exigüité des sols disponibles, e maque d’eau potable, l’éloignement par rapport à la péninsule, s’est à nouveau affaiblie ce qui a freiné le développement industriel souhaité. C’est alors que le commerce est devenu Factivité principale de l’enclave espagnole.

Celle-ci, à cause de la fermeture du détroit de Gibraltar en 1969, a continué son activité économique en la convertissant en commerce de bazar. Les bas prix proposés des produits importés d’Asie ont attiré les « touristes consommateurs » du sud de l’Europe. Plusieurs années après, Melilla se convertie à nouveau en approvisionnement de produits de première nécessité pour e commerce avec le Maroc, faible économiquement à cette epoque. un développement anormal du secteur tertiaire représentant près de 90% de la population active et un trafic en contrebande qui s’accroît ont été les conséquences directes de ces changements.

Toutefois, pour favoriser le développement économique de Melilla, l’état espagnol mis en place la loi de base de 1955 qui précise les différentes dispenses de taxes dont bénéficie la ville : en plus de l’exemption de la taxe sur l’entrée et la sortie de marchandises, l’impôt sur les revenus des habitants est réduit de 0% et ces derniers sont dispensés de TVA et des taxes sur les hydrocarbures et sur les alcools. Elle a tout de même un 3 OF s sont dispensés de TVA et des taxes sur les hydrocarbures et sur les alcools. Elle a tout de même un impôt propre qui procure Pessentiel des ressources. II s’agit de l’IPSI : l’Impôt sur la Production, les Services et les Importations, approuvée le 30 juin 1997, Melilla, en plus de l’attention particulière de l’état espagnole envers son économie, tire profit des fonds structurels européens, bien qu’elle ne fasse pas partie de l’Union, ce qui a avorisé l’équipement et la modernisation des infrastructures manquantes.

A partir de 2001, Melilla s’est vu ouvrir des perspectives sur un futur développement industriel grâce aux nouvelles Reglas de Origen : ces nouvelles normes précisent quelle doit être la transformation nécessaire pour qu’un produit élaboré à Melilla puisse être exporté librement vers l’Union Européenne comme s’il était un produit communautaire à part entière. La politique de Melilla Abdelmalik El Barkani est le délégué du gouvernement espagnol ? Melilla à partir du 31 Décembre, 2011. Il est également le premier usulman à être nommé à ce poste dans toute l’Espagne et l’histoire de la démocratie espagnole. Son titre de délégué, proche de celui de préfet en France, lui permet de diriger l’administration de l’État sur la communauté autonome de Melilla. 4 OF S de deuxième vice-président de l’exécutif de Melilla et a conseillé la direction de la présidence en faveur de ce statut de haut fonctionnaire. El Barkani est né en 1960 à Melilla.

Il a étudié la neurochirurgie au collège La Sala grâce à une bourse d’étude, puis a travaillé 8 ans dans le secteur médical marocain. Etant un citoyen volontaire, il gagné la présidence de l’Institut des Cultures de Melilla chargé de favoriser la coexistence des Melilliens d’origine marocaine et d’origine espagnole. Aujourd’hui, Abdelmalik El Barkani est dans les postes avancés de l’administration espagnole avec ses relations avec le Maroc. Le défi à venir est en contact avec la gestion des flux migratoires qu passent par le Maroc pour aller en Espagne. De plus, le délégué musulman s’occupera d’un thème délicat avec le Maroc : l’adhésion de Melilla à l’union douanière européenne à travers l’Union Européenne.

En effet, jusqu’à maintenant, la ille balnéaire a toujours eu un statut spécial qui l’excluait que l’Union. Elle appréciait, à la place, de sa position de zone franche. El Barkani a toujours fait parti de ceux qui demandaient la fin de ce statut spécial. L’objectif est de voir importer des marchandises d’Espagne plutôt que par les ports marocains. Ils profitaient, grâce à ça, de la diminution progressive des droits de douane entre le Maroc et l’Union Européenne. Si le gouvernement espagnole accède à la pétition de Melilla, le Maroc ne sera pas content parce qu’il s’est toujours confirmé contre la perte de ce statut spécial. S OF s