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ece de François) avec l’héritier du trône (futur François Il), les Lorrains renforcent les liens entre leur maison et la dynastie des Valois. Dans leur famille s’illustrent également Charles, cardinal de Lorraine, Henri Ier, duc de Guise et Charles, duc de Mayenne. Si l’hostilité manifestée par les Guise à l’encontre de la politique de tolérance religieuse de Catherine de Médlcis cause parfois leur mise à l’écart sous le règne de Charles IX, cette intransigeance catholique leur permet de cultiver une grande popularité auprès du peuple.

Loués comme champions de la foi, ils reviennent riomphalement sur le devant de la scène sous Henri Ill grâce à la Ligue. En 1588, les igueurs parisiens parviennent à chasser Henri Ill de la capitale, ce qui renforce considérablement l’influence des Swipe Lo nexL page Lorrains. Catherine d fils de « rendre conte Ligue destitue le roi È su„•. Sni* to View maison ; leur frère su principal opposant ? it par « prier » son nnée suivante, la es deux chefs de la Mayenne, devient le stant Henri IV. Blason duche fr Bourbon (moderne). vg Les Bourbons : Descendants de saint Louis en ligne directe, ce sont des princes du sang. Les membres de cette maison ont donc la préséance sur tous les autres gentilshommes du royaume et siègent non loin du roi dans les cérémonies. En dépit des indécisions et volte-face polit politique et religieuse du chef de famille Antoine de Bourbon, les Bourbons se distinguent comme meneurs du parti protestant durant les guerres de religion grâce au frère cadet d’Antoine, Louis de Condé, puis au fils de ce dernier, Henri de Candé.

Mais c’est le fils d’Antoine de Bourbon et de Jeanne d’Albret, Henri de Navarre, qui finit par s’imposer progressivement à la tête es huguenots malgré une conversion forcée et temporaire au catholicisme après le massacre de la Saint-Barthélemy. L’ingérence des pays voisins En 1572, la reine d’Angleterre Élisabeth Ire Sallie à la France contre l’Espagne. Les guerres de religion ont également pour cause l’ingérence des pays voisins qui entretiennent le feu des troubles pour mieux affaiblir la France.

Après avoir perdu la bataille de Saint-Quentin en 1557 et signé le traité du Cateau-Cambrésis en 1 559, la France voit l’affaiblissement de sa suprématie au profit du roi d’Espagne Philippe Il. Du fait de la guerre civile, elle connaît un recul dans la seconde moitié du XVIe siècle dont profitent l’Espagne et l’Angleterre. Mais en dépit de la montée de ces deux pays, la France demeure une très grande pulssance en Europe par sa démographie, sa richesse et son prestige.

Pour abaisser la France, l’Espagne et l’Angleterre ne cessent de prêter la main aux sujets rebelles. La reine d’Angleterre Élisabeth Ire intervient en soutenant les protestants et le roi d’Espagne en soutenant le clan des Guise, partisan du catholicisme intransigeant. Pendant les guerres de religion, la Fr PAG » OF d es Guise, partisan du catholicisme intransigeant. Pendant les guerres de religion, la France est ainsi divisée par deux factions soutenues financièrement et militairement par des pays étrangers.

Durant les années 1 580, la France semble même devenir un terrain de combat où s’affrontent l’Espagne et l’Angleterre par partis interposés. Les voisins limitrophes de la France ont également des ambitions territoriales. CAngIeterre entend récupérer la ville de Calais dont elle n’a pas accepté la perte en 1558. L’Espagne espère recouvrer la partie septentrionale de la Navarre. La Savoie, alliée à l’Espagne ntend récupérer les places italiennes occupées par la France depuis les guerres d’Italie. Les guerres de religion sont en France très dépendantes du contexte européen.

Cela est particulièrement le cas à l’égard des Pays-Bas espagnols où les troubles politico-religieux sévissent depuis la date de 1566. La guerre aux Pays-Bas espagnols se répercute automatiquement sur les conflits français et vice versa. Le roi de France fait également appel à des mercenaires étrangers pour l’aider à rétablir son autorité. Il fait venir ainsi des Suisses ainsi que des troupes italiennes envoyées par le pape. Les reîtres et les lansquenets allemands sont largement utilisés dans le conflit par les deux partis.

Les Espagnols utilisent des troupes flamandes. Les causes proprement religieuses L’historiographie récente tend à insister sur les causes proprement religieuses des guerres de religion. L’œuvre magistrale de Denis Crouzet Les Gu causes proprement religieuses des guerres de religion. L’œuvre magistrale de Denis Crouzet Les Guerriers de Dieu (Champ Vallon, 1990), a montré comment les peurs eschatologiques, liées à la croyance en une fin proche du monde, ont pu mener ans les années 1 560 à une « violence de la possession divine » cherchant à réinstaurer la pureté du royaume.

C’est ainsi qu’on observe de nombreux rituels de violence ayant pour but de mettre au grand jour la corruption des hérétiques : mises en scène macabres, mutilations des cadavres… Les calvinistes auraient quant à eux tenté de désenchanter ce monde plein des signes divins en démontrant la rationalité de la religion du Verbe, d’où une violence plus modérée dans un premier temps, avant d’adopter cependant par la suite une tactique terroriste cherchant à intimider l’adversaire.

Selon ‘analyse de Denis Crouzet, le massacre de la Saint-Barthélemy, loin de casser simplement la dynamique du parti huguenot, a mené paradoxalement à un recul de la violence catholique : après le rêve de l’unité en Dieu, les catholiques auraient sombré dans la mélancolie de par la prise de conscience d’une inutilité de la violence. La Ligue, qui marque la dernière phase des guerres de religion de son empreinte, a ainsi cherché à limiter la violence prophétique et eschatologique des débuts des troubles religieux, pour adopter une attitude de pénitence dans l’attente de la venue du Christ. Vers la guerre civile