Marcel Proust, a la recherche du temps perdu
toute son enfance dans tous ses charmes et tous ses complexes grâce à sa mémoire involontaire. un véritable phénomène intemporel dans lequel il revit vraiment son enfance. Le moment de la narration : Ce bref moment entre le réveil et le sommeil plongé dans la conscience d’un je, il a une perte de repères pour lui-même dans l’espace (il se réveille sans savoir où il est, brièvement). Ceci contraste avec l’univers Balzacien, toujours précis dans I Marcel Proust, a la recherche du temps perdu Premium By francilomba I 15, 2014 8 pages Marcel Proust : « A la recherche du temps perdu » L’ouverture de Combray (p. -9) « Du côté de chez Swann » est le premier tome de la Recherche. Il est divisé en trois parties : Combray (le narrateur y raconte son enfance à Combray et aux environs), un amour de Swann (précède Combray car Swann est de la génération précédente par rapport au narrateur) et la dernière est Noms de pays : le Nom (contient les souvenirs et les amours adolescents du narrateur qui se trouve à Paris). Thèmes proustiens : maladie, habitudes, Swp to page sommeil, souffrance,etc_ Combray même est org (Introduction à toute Re m le Combray Partiel (I’ artiellement grâce ? La dernière partie es .
L’ouverture Perdu), ensuite r se souvient sans aucun charme). rrateur retrouve le temps et dans l’espace. L’écriture de cette narration : Première personne du singulier et au passé, sans que la situation temporelle ne soit toujours précise. Les passages au présent font référence à des généralités (Le voyageur et le malade, p. 4) ou bien à des jugements (p. 6 . l’immobilité des choses nous… )- Ces passages au présent sont cependant assez rares. Illustration p. 5, début p. 6 : Situation A : Inintéressante. L’homme ans son fauteuil se situe immédiatement dans le temps.
Situation B : Sendort de façon différente (après un dîner) de l’habitude et se réveille dans la confusion, ne sachant plus tout de suite où et à quel moment il se situe. Ily a un crescendo dans l’écriture (assoupir : voyager à toute vitesse dans le temps). Les métaphores utilisées sont géométriques (mondes désorbités, position divergente) et magiques (le fauteuil magique). Les moments A et g sont à la troisième personne et au présent. Situation C : Méprise complète allant jusqu’à la perte de sa propre dentité (je ne savais plus au premier instant qui j’étais).
Cette fois, c’est la première personne et au passé, mais itératif, c’est- à-dire répétitif (j’étais, j’avais,… ). La métaphore est animale et remonte aux origines de notre espèce (traverser des siècles de civilisation). Les classes sociales (p. 13-23) : Combray Partiel Sacralisation de la mère par l’enfant. Le narrateur tient b sociales (p. 1 3-23) : Combray Partiel Sacralisation de la mère par l’enfant. Le narrateur tient beaucoup à sa maman. La bourgeoisie apparaît comme vertueuse et refuse les écarts de conduite. Charles Swann doit être un arm de la famille car il peut venir quand il veut.
La famille semble fort fermée sur elle-même (deux sonnettes pour entrer : étrangers/ famille) La grand-tante paternelle : Fait partie de la bourgeoisie provinciale (grands propriétaires de terres). Proust emploi la pastiche (il imite les paroles de sa tante dans son écriture). Elle est très arrêtée dans ses idées et assez revêche, très respectueuse des règles de la bourgeoisie : pas question de se mélanger avec les autres classes soclales ! Elle est très jalouse et si elle remarque que uelqu’un a un avantage qu’elle n’a pas, elle va se persuader que cet avantage n’en est pas un.
Grand-mère : Côté fort maternel et grande ouverture d’esprit. Elle ressemble beaucoup à la mère du narrateur. Elle est libre, naturelle et beaucoup moins hypocrite que la grand- tante. Fréquente une aristocrate : Marquise de Villeparisis. La grand- mère est aussi fort enthousiaste. Pourquoi ? Car elle trouve que l’élégance permet de briser l’imperméabilité des classes soclales, c’est aussi pourquoi elle fréquente la Marquise. Charles Swann : Signes de richesse: grandes propriétés aux nvirons de Combray. Il appartient à la bourgeoisie : Signes de richesse: grandes propriétés aux environs de Combray.
II appartient à la bourgeoisie mais incognito il est au jockey club, composé des héritiers de la couronne. Il fréquente donc des aristocrates. Grand ami de la farnllle, car son père était proche du grand-père. Ce dernier la soutenu au moment où la femme de Swann père est décédée. Le fait qu’il soit fort proche de la famille explique aussi pourquoi la grand-tante a une vision très distinguée du Fils Swann. Deux sœurs de la grand-mère : Vieilles femmes amatrices d’art, e pures bourgeoises. Pourquoi considérer Swann comme un brigand ?
Car les classes sont des castes tres fermées et limitées par la richesse. Comme le dit la grand-tante : pas question de se mélanger ! Un thème Proustien important qui ressort ici est ceci : On crée les autres, car on ne les voit pas comme ils sont réellement mais nous les voyons en fonction de ce que nous nous imaginons. Swann semble être un pur bourgeois respectueux selon la grand- tante, le grand Fils Swann , mais en fait, à côté de ça, il fréquente l’aristocratie et mène une vie mondaine très différente de l’image e la tante.
Elle ne le connaît donc pas réellement. Autre chose donc pour Proust : La réalité nous déçoit toujours car elle ne correspond pas à nos attentes. On peut remarquer qu’on insiste beaucoup sur les points de vue revêches de la grand-tante à travers cet extr PAGF remarquer qu’on insiste beaucoup sur les points de vue revêches de la grand-tante à travers cet extrait, tout simplement parce qu’elle exprime le point de vue le plus radical et le plus faux de son époque. Enfin, les hommes semblent plus libres et l’amour mère/narrateur est profond et sincère.
Episode de la Madeleine (p. 43-47) Rappel du Combray Partiel[]Réduction du temps et de l’espace et la source des souvenirs est la mémoire volontaire, purement intellectuelle et qui n’a aucun charme. Introduction au mécanisme de la mémoire involontaire, affective. Exceptionnellement, Proust mêle dans son écriture la première personne du slngulier et du pluriel. Le micro-récit Celtique ? la page 44 est une métaphore du mécanisme de la mémoire involontaire. Tout à coup, son enfance resurgit de la tasse de thé dans sa totalité.
Il réussit donc à surpasser une sensation recente à une ensation passée. Il n’avait plus bu de thé depuis Tante Léonie. 1 ère hypothèse : L’enfance n’est pas revenue à la vue de la madeleine. pourquoi ? Car il en a tellement vues chez les pâtissiers que cette image s’est associée à des éléments récents. 2ème hypothèse : Ensommeillés, les souvenirs sont incapables de revenir à la conscience. Cédifice du souvenir est bâti sur une gouttelette de thé. Il ne saisit pas encore parfaitement le mécanisme, il est heureux mais ne sait pas pourquoi.
Ala fin de la p encore parfaitement le mécanisme, il est heureux mais ne sait pas pourquoi. A la fin de la p. 46, l’énumération est d’abord verbale (restent, se rappeler, attendre, espérer, porter) et devient ensuite nominale (les maisons, puis les rues, la Place, pavillons, jardins, etc. ) Le mécanisme est comparé parfaitement au jeu japonais. Les promenades (environ 50 pages) Les promenades sont structurées. Proust nous propose une introduction de trois pages qui nous permet de comprendre la composition de son œuvre et l’importance de sa vie intellectuelle (de Pesprit).
Il y a deux promenades ; Méséglise et Guermantes. Enfant, il n’atteindra jamais ces villages voislns. ) Méséglise (trentaine de pages)0Beaucoup de pluie, de végétation. Plus en plus d’orages (crescendo). C’est une promenade assez courte car le temps est peu favorable. A la page 156, on remarque que toutes ses impressions sont liées aux passions amoureuses, ce qui interrompt sa méditation et son ravissement immédiat. Il imagine que l’amour d’une fille = l’amour d’une terre, ce qui le mène à une profonde déception (c’était de rage que je frappais les arbres du bois… Le second passage de la promenade est la scène de l’aubépine qui traite du sadisme, lié à l’amour. (p. 1 57-163). Proust refuse de retirer ce passage même si des amis lui avait conseillé de le supprimer. Le côté de Méséglise est bourgeois. On y trouve donc amis lui avait conseillé de le supprimer. Le côté de Méséglise est bourgeois. On y trouve donc Tante Léonie, Swann, et aussi Gilberte (elle lui fit signe et il prit ça pour un geste érotique 0_0). Cette fameuse scène est du voyeurisme (il est à quelques centimètres dans ses aubépines).
Il est devant chez Vinteuil, dont le père est décédé, laissant sa fille derrière lui. La mère du narrateur ne voulut pas rendre visite par pudeur. Les jugements sur les talents de M. Vinteuil sont erronés car il deviendra le plus grand compositeur de la Recherche du Temps Perdu. Cette scène est blasphématoire qui vient usurper la paternité de M. Vinteuil, par exemple en jetant le portrait dans le divan pour écarter son regard et les paroles de sont amie : « laisse-le donc où il est, il ne peut pas nous volr ! » Aux premières apparences, Mlle.
Vinteuil peut paraître vicieuse et sadique, sans aucune morale a faire des actes sulfureux avec une amie, alors qu’elle est censée être en deuil pour son père. Mais au-delà de ces apparences, on se rend compte qu’en fait elle cherche juste à éprouver du plaisir et elle imagine devoir être vicieuse pour pouvoir en éprouver ; elle se farce à paraître sadique. C’est un fantasme tout à fait égoïste et cruel, ce dont tout être humain est composé selon Proust… b) Le côté de Guermantes (p. 163) (vlngtalne de pages).
Promenade plus longue, il faut être sûr du te côté de Guermantes (p. 1 63) (vingtaine de pages). Promenade plus longue, il faut être sûr du temps. L’expert du temps, c’est la servante Françoise. Celle-ci représente purement la paysannerie rançaise de l’époque. Guermantes, c’est le côté des rêveries, calme, de l’aristocratie et possède un aspect médiéval. Passages fort poétiques, paysages de prairies et rivières. L’amour et la beauté reste platonique, et donc non sulfureux. Dans cette promenade, on peut percevoir le côté délicat et subtil de la mère du narrateur.
Les habitants de Guermantes sont assez typés : blonds aux yeux bleus avec des traits rouges sur le visage (comme Mme de Guermantes) à la p. 172 , l’expression « tout d’un coup » prouve qu’il a directement vu comment était la Duchesse e Guermantes: trop majestueuses, ne faisant pas attention aux autres et laissant errer son regard Il se l’était toujours imaginé sans l’avoir vue, et comme nos espérances sont vouées à la déception car elles ne correspondent pas à la réalité (comme le dit Proust), le narrateur, déçu (pl 73) , préfère reprendre le jeu de l’imagination (p. 75). Il s’imagine que le regard qu’elle a posé sur lui signifiait quelque chose qu’elle penserait à lui une fois rentrée. Il la dévore des yeux.. II aime Mme de Guermantes mais de façon platonique, réservée.