Manque de femme en Inde
Depuis l’arrivée de l’échographie, les cas d’avortement des filles sont très importants, surtout dans les États riches où les personnes peuvent se payer une échographie. Cest ainsi qu’en août 2005, la moyenne nationale à la naissance est de 933 femmes pour 1 000 hommes, ce qui signifie qu’environ 40 millions d’indiens ne trouveront jamais de partenaire. Dans certains États riches, comme l’Haryana, la moyenne est même de 861 femmes pour 1 000 hommes.
Le problème est si important que, depuis 1994, il est interdit de pratiquer des examens prénataux pour déterminer le sexe du fœtus et encore plus des vortements pour cette raison. Mais dans les faits, cette loi est to Wen « ext souvent ignorée. La tendance à l’avort s’aggrave d’années e ans, la proportion éta c’est seulement 914 Swipe p p se résorber, les enfants de O à 6 O garçons6.
En 2010 Dans un article paru le 9 janvier 2006 dans la revue médicale The Lancet, les équipes de professeurs Prabhat Jha de l’université de Toronto au Canada et celle de Rajesh Kumar à Chandigarh en Inde ont évalué le déficit de naissances féminine féminines, cela grâce à un recensement lancé en Inde en 1998 auprès de million de ménages. Ils ont remarqué que dans les familles où le premier enfant était de sexe féminin, les proportions pour les deuxièmes naissances étaient de 759 filles pour 1 000 garçons, ce taux passant même à 719 après deux naissances féminines.
Si le déficit est plus fort chez les femmes éduquées (peut-être dû à leurs revenus plus élevés, qui leur permettrait de pratiquer des examens prénataux pour déterminer le sexe de l’enfant), il ne varie pas en fonction de la Comparé aux ratios d’autres pays, il a été estimé qu’il s’est produit un manque de 590 000 et 740 000 filles supplémentaires n 1997, ce qui fait supposer l’avortement dau moins 500 000 fœtus filles.
Sur une échelle de 20 ans, ce seraient 10 millions de filles qui ne seraient pas nées en Inde en raison de cette préférence masculine. La raison de ces avortements est que les Indiens préfèrent avoir un garçon, car ce sont eux qui perpétuent le patronyme, s’occupent des parents lorsqu’ils sont vieux et, surtout, héritent des terres. En revanche, pour les Indiens, les filles n’apportent rien, bien au contraire, car il faut même payer leur dot à la famille de leur mari.
Un vie 2 ien au contraire, car il faut même payer leur dot à la famille de leur mari. Un vieux proverbe résume même cette situation : « Élever une fille, c’est comme arroser le jardin d’un voisin Alors qu’en Inde les mariages arrangés sont la norme, ce manque de femmes a poussé de nombreuses familles à rechercher une épouse pour leur fils dans certains États montagneux et même ? l’étranger (comme au Népal ou au Bangladesh), où un commerce matrimonial, parfo•s criminel (enlèvements), est apparu.
De plus, les hommes dont les familles n’ont aucune terre et peu d’argent nt moins de chances de se trouver une femme, car les familles préfèrent marier leur fille à une famille riche, pour ainsi avoir plus de chance de pouvoir en tirer parti. II est même arrivé que des cas de polyandrie aient été découverts, où plusieurs frères partagent la même femme.
Cependant, cet état de fait apporte quelques bons côtés. C’est ainsi que la demande de la dot est en diminution (car les familles des femmes ont l’avantage), ainsi que les mariages intercastes. Plus largement, ce phénomène sociétal atteint en Asie des proportions affectant la démographie mondiale. 3