Management

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façon de revisiter l’êtr 1. 1 Une évolution m Origine de la remise La biologie évolution La psychologie, la so économiques Management Premium gy Tantian I 04, 2015 12 pages Chapitre g : la coopération, un principe humain 1.

La coopération, un principe humain : – le monde est-il compétitif ou Selon le biologiste Martin Nowak, l’élément le plus notable, que nous pouvons observer dans l’évolution aujourd’hui, est l’aptitude de l’homme à la coopération dans un environnement concurrentiel La coopération semble ainsi s’ajouter aux deux autres principes de l’évolution de l’être humain La mutation et la sélection naturelle Quelle sont les fondements de cette transformation ou de cette Sv. ge to or 12 tiques, les sciences Donc, nouveau regard sur l’action humaine et la motivation Jusqu’à la fin des années 1980, la compréhension de ce que font les individus était soulignée Par le développement d’un modèle de rationalité égoïste, ? savoir la théorie de l’acteur rationnel, qui fournit les bases pour le comportement humain, les institutions et les organisations Idée forte de cette théorie : les individus sont uniformément rationnels et préoccupés seulement par la défense de leurs ntérêts matériels Considération que cette théorie a offert De bonnes prédictions des comportements humains Construction de l’essentiel des systèmes sociaux, organisationnels, managériaux, politiques, etc. en intégrants les supposés mauvais penchants des hommes (Léviathan) : les humains sont fondamentalement égoiStes, en tout lieu et à tout moment Les états doivent à cet égard les contrôler pour éviter les effets néfastes pour autrui de la poursuite d’intérêt égoïstes – issue de la main invisible d’Adam Smith : les êtres humains sont égoÉtes, que leurs décisions découlent de l’arbitrage entre couts t avantages et que leurs actions, entreprises sur un marché libre, servent le bien collectif Les prescriptions des deux penseurs sont différentes, mais un point essentiel les réunit : la prise en compte de l’égoïsme de l’être humains 2. Les limites des modèles fondés sur l’égoïsme Une multitude de modèles, notamment en sciences économiques, se sont appuyés sur l’égoïsme pour analyser les comportements humains (criminalité, biens communs, mariage) Des pratiques récentes mettent en lumière des comportements qui vont à l’encontre de résultats et des prescriptions de ces odèles 2. 1 Les bases de la rationalité .

Les organisations ont longtemps fonctionné avec l’idée forte que les être humains cherchent avant tout leurs intérêts Ingénieurs, économiste, juriste, managers, ont conçu des systèmes et des organisations axés sur les incitations, les récompenses et les sanctions, pour pousser les individus ? atteindre les objectifs de l’entreprise, des organisations, de la société et de la collectivité L’incitation financière et le contrôle des résultats, outils de management classiques mais toujours en usage, sont censés btenir des salariés plus de travail et plus de performance 2. 1 Les bases de la rationalité De même, les stock-options, octroyées aux managers, visent ? préserver les intérêts des actionnaires en encourageant les 12 octroyées aux managers, visent à préserver les intérêts des actionnaires en encourageant les premiers à s’aligner avec les objectifs poursuivis par les seconds A contrario, les sanctions infligées à certain comportement (mauvaise qualité des produits, qualité approximatives des soins médicaux ou erreur de diagnostics), cherchent à obtenir un travail onvenable, selon les normes en vigueur. 2. Les nouvelles formes de contribution Développement des encyclopédies libres d’accès au milieu des années 1990 Point de départ du système de partage de la connaissance en réseau et, partant, l’émergence de la société virtuelle du partage Ce fut le glas des encyclopédies classiques au format papier, telles que l’encyclopédie universalis ou britannica Les encyclopédies sur cd on été a leur tour dépassées par les encyclopédies en ligne comme wikipédia Plus globalement, que ce soient wikipédia, trip advisor, Google ou acebook, un grand nombre de firmes sont devenus profitables en s’appuyant sur la participation des individus à la conception et ou à la production de leurs produits et services Une multitude d’association vivent grâce au bénévolat de leurs membres ou a la générosité de bienfaiteurs Ce phénomène a échappé à la prédiction des modèles économiques de la rationalité humaine. 2. L’émergence de la coopération : Face aux conclusions clés de ces modèles axés sur la rationalité, Des individus coopèrent, travaillent en collaboration, font des choses justes, se comportent de façon éthique, agissent énéreusement, se souciant du groupe dans lequel ils travaillent, ont des attitudes convenables et font preuve de bonté Sur le plan académique, l’adoption des systèmes de coopératio 19 attitudes convenables et font preuve de bonté Sur le plan académique, l’adoption des systèmes de coopération dans plusieurs disciplines juxtapose Pintérêt nouveau pour les mécanismes de coopération des chercheurs dans les sciences sociales et comportementale.

En outre, des études montrent que les systèmes de coopération seraient plus stables que ceux fondés sur les incitations. Les biologistes et les psychologues ont apporté des preuves neuronales et éventuellement génétiques de la prédisposition ? cooperer Par conséquent, l’évolution est susceptible de favoriser les indlvidus qui coopèrent et les sociétés qui intègrent de tels individus. 2. 4 L’inefficacité de l’approche par la carotte et le bâton Pour la plupart des études menées : une grande partie des individus ne se comportent pas de façon égocentrique La carotte et le bâton seraient inefficaces et inappropriés Besoin surtout pour les organisations d’engagement, de communication, de sens, d’objectifs partagés et d’identité

Donc, mons de productivité dans les systèmes basés sur les intérêts individualistes que dans les systèmes orientés vers les motivations sociales Dans les systèmes coopératifs, chaque individus est soumis à son propre contrôle et autonome en matière d’initiatives et de gestion de ses activités Inutilités des dispositifs de surveillance, source potentielle de couts substantiels. 2. 5 Des explications culturelles et génétiques Selon des recherches récentes, les cultures évoluent non seulement à travers l’imitation des pratiques mais également via des modifications génétiques Co évolution des gènes et des cultures Co évoluent Les pratiques culturelles p cer le développement PAGF 19 cultures Co évoluent Les pratiques culturelles peuvent influencer le développement génétique des populations qui les adoptent, en favorisant les prédlspositions génétiques qui bénéficient le plus de la pratique culturelle Ces pratiques joueraient ainsi en matière de coopération et d’égoiSme.

Explication : si depuis un grand nombre d’années, des cultures récompensent et valorisent la conscience ou des comportements vertueux Cela se traduit par le développement d’individus génétiquement onsciencieux ou vertueux De plus, ces comportements seraient considérés comme souhaitables, la reproduction des personnes qui les adoptent serait plus fréquente. Les cultures, à leur tour, seraient en mesure de soutenir la coopération de façon efficace parce que les gens seraient amenés à faire la bonne chose, même quand ils ne sont pas directement contrôlés, sanctionnés ou récompensés . Par ailleurs, des recherches indiquent que les traits de personnalité sont en partie hérédltaires.

Illustration : L’extraversion, le névrosisme, l’amabilité et ‘ouverture d’esprit seraient en moyenne entre 42% et 57% héréditaires, tandis que les facteurs environnementaux communs, tels que le milieu familial, ne seraient pas corrélés à la personnalité. Pour la neuroscience, le circuit de la récompense se déclenche dans le cerveau quand il y a coopération Les individus travaillent ensemble parce qu’ils se sentent bien La capacité de faire confiance devient alors un élément clé de la coopération La biologie du comportement conduit ainsi à avoir une meilleure compréhension uent des eènes dans les PAGF s 2 les interactions avec la culture.

Les enjeux : la motivation Intrinsèque versus le mythe de l’égoiSme Le mythe de l’individualisme persiste parce qu’il contient des parts de vérité Des comportements rationnels, égoïstes, sont possibles, mais ils ne constituent qu’une vérité partielle, Alors que les systèmes (organisationnels, managériaux et sociaux) sont conçus comme si chaque individu se comportait obligatoirement de manière égôlste Ce mythe de l’égoïsme peut être associé à la simplicité Les êtres humains tendent à voir des explications simples au monde complexe et à trouver des corrélations rapides entre les ariables (a entraine b) Cette aisance cognitive réduit les actions à des réponses prédictibles aux sanctions et aux récompenses Mais les êtres humains sont plus complexes.

Les enjeux les habitus La formation et l’éducation à fégoïsme sont présentées de façon inconsciente dans les interactions et conduisent à tout interpréter sur cette base Quand il y a des actes de générosité ou de coopération, l’interprétation se fait sur la base de l’égoÉrne L’interprétation du comportement dans les communautés informatiques ou des marques (open source, par exemple), s’est ffectuée sur des croyances liées à la quête de la réputation ou de la visibilité, voire de retour sur investissement sur le long La motivation comme source de la créativité et de l’innovation Dans le monde d’aujourd’hui, les organisations et les institutions doivent innover et s’ (adapter Mais la créativité, l’adapta ation échappent au PAGF 6 2 ne supposent pas de contrôle binaire (récompense ou sanction) Le monde aurait besoin d’invendus peu concernés par les gains et focalisés sur rapprentissage, l’adaptation et l’amélioration des résultats C’est plus cons équant que de calculer des couts des avantages es risques et des récompenses d’actions, dans des contextes bien spécifiques Conscience sociale et l’humanité authentiques sont des présupposés cruciaux pour la mise en place de systèmes coopératifs L’INTELLIGENCE SOCIAL OU L’ART D’ETRE HUMAIN INTRODUCTION : L’homme a besoin de l’homme et de bonne relations sociales pour s’enrichir et de se donner de la santé Idées, issues de la neuroscience sociale et introduites par Cpacioppo et Bernston il y a une vingtaine dannées A la base de l’intelligence sociale (IS) IS : représentation de la capacité à comprendre les émotions et es attitudes des autres envers soi et à la manière de gérer cette relation Cette qualité de contact, susceptible d’être développée par un travail sur ses émotions et sa perception des autres, permet de réaliser des résultats, bénéfi ues tant our l’individu que pour l’équipes 7 2 d’autrui et bénéficie de cette relation La qualité de cette relation affaiblit ou renforce l’état intérieur des individus Quel est l’impact de cette intelligence sur le management des organisations et la vie en entreprise 1. 1 Une idée ancienne Fondement de l’IS : les travaux de thornike au début du siècle ernier Is définie alors comme l’aptitude à comprendre et à manager les hommes et les femmes, les garçons et les filles pour agir sagement dans les relations humaines Idée ensuite développé pour donner naissance aux compétences sociales, à l’aptitude sociale, à l’intelligence interpersonnelle, ? l’autocontrôle, à raptitude politique 1. Les apports du courant de psychologie Courant représenté par des chercheurs Tel que le cancérologue Stefan einhorn Et les psychologues Tal ben -shahar Mise en exergue par les contributions de ces auteurs de l’idée ue paltruisme doit être appréhendé comme un Instinct, parce qu’il amène l’individu à ressentir la souffrance de l’autre, et que le fait de l’aider permet de se soulager soi même Les relations harmonieuses entre partenaire d’un couple, entre professeur et élèves, entre responsable et subordonnés, conduisent à mettre les chronomètres neuronaux des différents individus en phase Effet : obtention d’un meilleur métabolisme, c’est-à-dire un bonheur élevé Ce n’est donc pas une volonté morale, mais une observation neuronale 2. La nature dialectique du cerveau La nature du cerveau fait être social