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Projet Chapitre : le commerce international Le terme commerce international désigne l’ensemble des échanges Internationaux de biens et de services. Vieux comme le monde ou plutôt comme les civilisations, l’origine du commerce international tient au fait qu’aucun pays ne dispose de toutes les ressources (matières premières) ni de tous les facteurs de production (terre, capital, travail, technologie) sur son propre territoire.

Dès l’origine, il s’agit aussi dans le commerce international de profiter des différences de coûts de production entre pays (on parle aujourd’hui de « délocalisations » pour la production o View ou d’ « outsourcing » une spécialisation int oru développée en foncti dz . géographiques des p Il est calculé annuell nt fournisseurs), iquement été elles, des situations r la somme des exportations mondiales de biens et de services, qui est naturellement égale à la somme des importations. A.

Les théories fondatrices du commerce En matière d’économie internationale, l’important pour les théoriciens est d’une part de savoir si les échanges permettent d’assurer le développement économique et d’autre part de connaître les conditions des échanges internationaux. A ces uestions, la théorie classique, initiée par Adam Smith au 18ème siècle et enrichie par un courant de pensée économique au 19ème et au 20ème siècle, justifie le libre-échange qui est sensé permettre d’optimiser les capacités d’enrichissement des Nations.

L’analyse marxiste mantr montre l’importance des échanges extérieurs pour les débuts historiques du capitalisme, mais elle dénie une importance en matière de développement économique des pays. Dans l’analyse Keynésienne l’échange international n’est pas un élément fondamental de la croissance, cependant le revenu national est nfluencé par les échanges extérieurs. Certains auteurs montrent l’importance des stratégies des entreprises dans le développement de l’économie internationale alors que d’autres soulignent les dangers que provoque le libre échange pour les pays les plus pauvres. . Adam Smith : La théorie de l’avantage absolu Le point de départ de l’analyse présentée en 1776 par Adam Smith dans ses Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations est que la maxime de tout chef de famille avisé est de ne pas essayer de faire chez soi la chose qui lui oûtera moins cher à acheter qu’à faire… Ce qui est la sagesse dans la gestion familiale ne peut être qu’exceptionnellement déraisonnable dans celle d’un grand royaume.

Il ne faut donc pas hésiter à acheter à l’extérieur tout ce que les producteurs étrangers peuvent produire à meilleur compte que les nationaux. Ce précepte général débouche sur une conclusion opérationnelle: instaurer des obstacles aux échanges internationaux serait peu « avisé ». Adam Smith conforte cette conclusion par des arguments complémentaires: L’échange entre deux Nations permet à chacune d’elle d’écouler es excédents de production de ses activités compétitives et donne ainsi une valeur à ce qui serait sans cela inutile.

En élargissant le marché au-delà des frontières nationales, il permet d’augmenter la production, donc le rev marché au-delà des frontières nationales, il permet d’augmenter la production, donc le revenu. En outre, le commerce extérieur permet d’accroître la capacité d’épargne et à travers elle, par le processus d’accumulatlon, (le capital des Nations). En effet, si l’exportation accroît le revenu national, l’achat de biens à l’étranger réduit le coût e la consommation nationale.

On sait que l’épargne est la différence entre le revenu et la consommation donc si les échanges extérieurs sont fondés sur un principe de spécialisation en fonction du niveau des coûts relatifs de production des différentes Nations, ils favorisent alors effectivement le processus d’accumulation d’épargne, c’est-à-dire le développement du patrimoine de chacune d’elles. On peut objecter que l’échange extérieur est nocif pour les activités nationales peu compétitives.

Or Smith nous dit que le capital d’une Nation est la somme du capital et de ses différentes omposantes. Adam Smith répond que le développement d’une activité au prix d’un système de protection contre la concurrence étrangère peut être défavorable à l’accroissement de la richesse de l’ensemble de la Nation, Tel est le cas si le protectionnisme conduit une entreprise à utiliser plus de capital pour obtenir un produit déterminé que ce qui serait nécessaire en laissant jouer la spécialisation internationale.

Ce surcroît de capital est en quelque sorte gaspillé. Sans doute, la suppression des protections contre la concurrence étrangère peut-elle entrainer la disparition de elles entreprises, et donc certaines pertes de capital. Mais l’expansion de la production qui en résulte dans d’autres secteurs fournit du travail, pu Mais l’expansion de la production qui en résulte dans d’autres secteurs fournit du travail, puis du capital supplémentaire. Seuls certains entrepreneurs peuvent éventuellement y perdre. La Nation, globalement, y gagne.

Cet argumentaire conforte la maxime d’Adam Smith: l’échange est favorable à chaque nation, et chaque nation y trouve un avantage absolu, que le protectionnisme limiterait ou ferait disparaître. L’analyse d’Adam Smith est le point de départ de la héorie classique, qui sert de fondement à toutes les politiques libre-échangistes. Mais si l’on pousse ce raisonnement à la limite, on risque d’aboutir à une conclusion paradoxale. Si un pays peut trouver à l’étranger, à moindre coût, et sans limitation de volume, tous les biens dont il a besoln, il a intérêt à acheter à l’extérieur tout ce qu’il doit consommer.

Aura-t-il lui-même quelque chose ? vendre ? Rien ne le garantit. Alors, comment réglera-t-il ses achats à l’extérieur ? La théorie de l’avantage absolu débouche sur une Impasse. 2. David Ricardo: le Principe des avantages comparatifs Dans ses Principes de Féconomie politique et de l’impôt, en 1817, David Ricardo sort la théorie classique de cette impasse, en montrant dans quelles limites l’échange est posslble et souhaitable entre deux nations, et en dégageant des critères de spécialisation internationale.

Chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la fabrication pour laquelle il a la plus grande supériorité ou la moins grande infériorité, pour laquelle son avantage relatif est le plus grand. Comme la plupart des économistes de son époque, David Ricardo part d’un exemple concret pour développer sa thèse, celui des échanges de vin et de ?poque, David Ricardo part d’un exemple concret pour développer sa thèse, celui des échanges de vin et de drap entre deux pays, l’Angleterre et le Portugal.

Il estime la valeur de ces biens, en utilisant comme unite de mesure la quantité de travail nécessaire pour les produire (principe de la valeur travail). La production de vin et de drap necessite des quantités de travail différentes en Angleterre et au Portugal: 120 unités de travail pour une unité de vin et 100 pour une unité de drap en Angleterre; 80 unités de travail pour une unité de vin et 90 pour une unité de drap au Portugal, Si l’on s’en tient à la thèse d’Adam Smith, le Portugal doit assurer seul la production de vin et de drap necessaire aux deux pays.

Si le besoin de chacun des deux pays est d’une unité de chacun des deux produits, la production nécessaire (deux unités de chaque produit) nécessite au total 340 unités de travail au Portugal : 2x (80 + 90). Si l’on étend ces hypothèses et ce raisonnement à la totalité des productions et des consommations des deux pays, on aboutit à la conclusion que le Portugal devrait produire tous les biens nécessaires aux deux pays, l’Angleterre devenant un pays e purs consommateurs. Ceci conduirait à terme au transfert de tout le capital anglais vers le Portugal, ce qui n’est pas très réaliste.

Partant du principe que chaque pays va conserver son capital, Ricardo considère que les deux pays vont chercher à se partager le travail correspondant à leurs besoins. Le partage va se faire en fonction des coûts relatifs de production. 3. Le Modèle Keynésien du commerce International L’analyse du fonctionnement de l’économie telle qu’elle est présenté PAGF s OF commerce International L’analyse du fonctionnement de l’économie telle qu’elle st présentée dans la Théorie Générale se place dans une perspective de court terme et dans le cadre d’une économie fermée.

Mais, dans la mesure où l’investissement y est considéré comme le déterminant principal du revenu, l’analyse est transposable dans le long terme. Comme, par ailleurs, elle met en relation des agrégats nationaux, il est possible d’y inclure le commerce extérieur dont les composantes exportations et importations sont alors considérées comme des grandeurs synthétiques qui peuvent exercer une influence sur le revenu national. Dans l’analyse keynésienne, les exportations et les importations béissent à des règles de détermination différentes.

Les exportations sont autonomes, c’est-à-dire que leur niveau ne dépend pas du revenu du pays considéré. Elles sont donc déterminées par la demande extérieure qui est fonction du revenu des pays étrangers. Les importations sont fonction du revenu national et l’on considère traditionnellement qu’elles représentent une fraction relativement fixe du revenu. La propension à importer d’un pays, peut être envisagée comme un coefficient de comportement des consommateurs du pays. Cest le cas si l’on admet que le commerce international porte vant tout sur des biens finaux.

Si, par contre, on considère que les importations sont principalement composées de matières premières et de produits intermédiaires, la propension à importer s’apparente alors à un coefficient technique de production. On peut alors considérer que toute augmentation du produit national entraine mécaniquement une augmentation des importations et toute aug OF produit national entraîne mécaniquement une augmentation des importations et toute augmentation du produit national des pays partenaires entraîne mécaniquement une augmentation des exportatlons.

Aussi, les exportations contribuent à la formation du revenu national alors que c’est ce dernier qui détermine le niveau des importations. Si les exportations augmentent, cela signifie qu’une dépense étrangère supplémentaire permet de rémunérer des facteurs de production domestiques, on parle alors d’une injection dans le circuit économique. Inversement, les importations représentent une rémunération de facteurs de production étrangers. Pour le pays, elles constituent alors une fuite du circuit économique.

Le modèle montre que le revenu national est influencé par les échanges extérieurs, et que le taux e croissance pourra être d’autant plus élevé que l’excédent de la balance commerciale est plus fort. Cependant, ce processus de croissance se heurte au problème des déficits des autres pays. La diminution du revenu du reste du monde va engendrer une baisse des importations des autres pays, ce qui va limiter le mecanisme de croissance du pays. En définitif, le modèle Keynésien de base fait donc une part relativement faible à l’importance des échanges économiques.

Si les importations et les exportations s’intègrent comme facteur d’accroissement ou de réduction du revenu national, ils restent es facteurs mineurs de l’explication de la croissance. 4. L’Ecole suédoise: la théorie des dotations en facteurs de production L’analyse classique du 19ème siècle n’explique pas l’origine de l’avantage comparatif dont un pays dispose pour tel ou tel produit. Au début du 2 l’origine de l’avantage comparatif dont un pays dispose pour tel ou tel produit.

Au début du 20ème siècle, les travaux d’Elie Hecksher et Bertil Ohlin montrent que cette explication se situe au niveau des dotations en facteurs de production. Elie Hecksher établit (en 1919), que l’échange international résulte de ‘abondance ou de la rareté relative des facteurs de production (capital travail, terres) dont sont dotés les différents pays. Chaque pays a tendance à se spécialiser dans la production pour laquelle la proportion de facteurs de production dont il dispose est la plus favorable.

Par exemple, dans ses échanges avec la Grande-Bretagne, l’Australie, riche en terres et relativement pauvre en capital et en travail, doit se spécialiser dans la production de blé, de plante fourragère et d’élevage; la Grande Bretagne, forte de son travail, et pauvre en terres, a vocation ? vendre des produits manufacturés a rAustralie. Bertil Ohlin précise l’analyse en 1933 par une formule: « L’échange international est un échange de facteurs abondants contre des facteurs rares La mobilité des produits remplace la mobilité, plus difficile, des facteurs de production.

En pratique : l’échange international doit susciter une tendance au nivellement des prix des facteurs sur longue période. Paul Samuelson présente En 1 948 la synthèse de ce courant de pensée sous forme d’un théorème: en cas d’homogénéité des facteurs de production, d’identité des echniques, de concurrence parfaite et de parfaite mobilité des produits, l’échange international égalise le prix des facteurs de production de nation à nation. C’est le théorème H. O. S. , du nom des trois économistes qui ont donn BOF des trois économistes qui ont donné naissance à la théorie des facteurs de production.

En fait, l’expérience montre que les prix des facteurs restent très disparates d’un pays a l’autre. En effet, les coûts inhérents aux échanges internationaux de marchandises (transports, assurances, frais commerciaux) freinent la spécialisation et mpêchent l’égalisation des prix des facteurs ; l’intervention de la puissance publique et les comportements sociologiques interferent également dans le mouvement tendanciel qui devrait découler du théorème H. O. S. L’échange international se trouve ainsi intégralement justifié d’un point de vue économique.

Non seulement il permet d’optimiser l’utilisation des capacités de production, d’un point de vue mondial, ainsi que l’emploi des facteurs de production disponibles dans chaque pays, d’un point de vue national, mais encore il aboutit, à terme, à l’égalisation des prix des facteurs. B. Un commerce internationalisé Pourquoi les pays échangent-t-ils ? Pourquoi ne se contentent-ils pas leurs produits intérieurs ? Les échanges internationaux (importations et exportations de biens physiquement identifiables), englobent toutes les transactions portant sur les opérations d’achat et de vente de produits et de services à l’étranger. internationalisation (processus d’ouverture des économies nationales) est un processus d’intégration économique irréversible et concerne aussi bien les opérations commerciales que productives ou financières. Son origine tient au fait qu’aucun pays ne dispose de outes les ressources (matières premières) nécessaires, ni de tous les facteurs PAGF pays ne dispose de toutes les ressources (matières premières) nécessaires, ni de tous les facteurs de production (terre, capital, travail, technologie) sur son propre territoire.

Ils ne se contentent pas leurs produits intérieurs mais cherchent à profiter des différences de coûts de production entre pays, une spécialisation internationale ayant historiquement eté développée en fonction des ressources naturelles, des situations géographiques des pays et de leurs populations. Le commerce nternational posait a priori, un problème de financement, puisque les différents pays du monde utilisent des monnaies différentes mais au delà de ce dernier qui a été résolu mais le FMI (Fond Monétaire International), c’est un gain pour toutes entités ou pays d’échanger avec le monde. état du commerce avant le libre-échange (révolution industriel) Le commerce lointain ou avant révolution industriel était peu développé et ne concernait qu’une part tout à fait minime des économies nationales (vin, sel, grains, épices, étoffes). Les voies de communication entre pays étaient rares et n’étaient pas ntretenues et devaient s’acquitter de nombreuses taxes et autres droits de péage. La sltuation économique se montrait, par ailleurs, peu favorable.

Les économies nationales, à vocation essentiellement agricole, ne parvenaient pas toujours à satisfaire les besoins de leur propre population. Elles ne créaient donc pas le surplus de production nécessaire au développement du commerce lointain. La tendance est au repli sur soi, au protectionnisme. Le commerce international resta donc fortement contrôlé jusqu’au milieu du XIXe siècle. Cependant, les limites qu’impliquait le protec