Litterature francaise
Le même esprit anime l’art de la Renaissance qui s’inspire de la culture italienne et cherche à revenir aux sources des textes antiques en s’associant à un nouvel art de vivre. Si les thèmes religieux restent très importants, ils laissent une place grandissante aux sujets profanes et civils. L’invention de l’imprimerie à caractères métalliques, par guettèrent, en 1453, permet l’essor du livre qui diffuse la culture antique comme les ??uvres modernes, et bouleverse les approches intellectuelles.
Au suivie siècle, la France se construit autour du pouvoir royal qui ?ouvre à unifier la langue française avec le rôle terminant joué par français hier, avec l’institution de la Bibliothèque Royale ou l’édit de veiller-cotèrent. Les guerres de religion (1562-1598) ternissent la fin du siècle et mettent à mal l’optimisme du « Premier suivie siècle », marqué des découvertes techniques, scientifiques et géographiques déterminantes. L’affirmation des puissances européennes et de leurs dynasties royales s’accentue et l’Histoire des Temps Modernes s’ouvre dans l’affrontement.
Tendances littéraires La notion de littérature prend son sens moderne dès la fin du suivie siècle. Au Moyen Âge le savoir et la création à visée esthétique représentent un tout et c’est au X siècle. Au Moyen Âge le savoir et la création à visée esthétique représentent un tout et c’est au suivie siècle que commence la dissociation lente entre les lettres et les sciences, qu’apparaissent (dans leur état de naissance) l’histoire et la critique littéraires et que les genres et les modèles esthétiques se codifient. La production littéraire au cours de la Renaissance est très variée et très complexe.
En général, les formes poétiques et narratives restent fidèles à l’héritage médiéval. Mais après 1500 on distingue trois indices d’évolution : des romans chevaleresques et des nouvelles imitées de l’italien , – des poésies en latin inspirées de modèles antiques ; – des ??uvres plus proches par leur forme du naturel et de la communication directe. Après 1 550 originalité et l’expression personnelle comptent toujours moins que la tradition et l’imitation, mais plus de livres laïcs que religieux sont diffusés et des ??uvres idéologiques et militantes apparaissent.
Ce qui unit les auteurs de ce siècle, soient-ils érudits, professeurs, nobles, bourgeois, clercs, jongleurs ou adorateurs, c’est la permanence du thème du bonheur et de la beauté exprimée aussi l’architecture des châteaux de la Loire. Dans les ??uvres, le bonheur peut être réfugié dans un lieu imaginaire, accompli grâce à la bienfaisance de la nature, retrouvé à l’aide d’une éducation en accord avec la nature humaine, etc.. Ce thème se retrouve donc partout : dans les contes et les nouvelles, dans l’?ouvre romanesque de rebellais et les essais de montagne, dans les sonnets des poètes laminais ou des humanistes de la Pléiade. Sais de montagne, dans les sonnets des poètes laminais ou des humanistes de la Pléiade. Les différents genres Contes et nouvelles Les contes continuent la tradition médiévale en traitant des problèmes de la morale, de la religion, du savoir. Ils sont pour la plupart amusants et gardent le caractère oral des fabliaux et des farces. En général, ils représentent des récits invraisemblables. Les personnages sont choisis dans diverses couches de la société. S’il y a des pointes satiriques, elles sont adressées aux moines et aux curés, aux gens de la justice, aux femmes bavardes et inconstantes.
On peut citer dans la fibre satirique, les ??uvres de Noël du failli dont les étonnants « Propos rustiques » (1547) mettent en scène quatre vieux paysans vaquant les m?ours d’autrefois. Les nouvelles sont introduites en France grâce à l’imitation de bocage. Il s’agit de récits généralement brefs, de construction dramatique, avec des personnages peu nombreux. Au suivie siècle la nouvelle française est liée au nom de narguerait de navre (1 492 – 1549), s?Ur de français hier.
Dans son patronner elle peint des situations simples et contemporaines et marque le début de l’étude psychologique en littérature. L’intrigue est toujours amoureuse, es personnages sont pris du réel. Roman Si le roman d’aventures continue à avoir le plus de succès, ‘est l’?ouvre de français rebellais (1494-1553), à la fois homme d’Église et médecin, qui domine le siècle par sa porte en elle toute la complexité du genre romanesque et, ce qui est plus important, de la réflexion humaniste de l’époque.
ces le roman de français rebellais (1494-1553) garantie et panneauter. Dans cinq livres publiés de 1532 1564, rebellais, nourri de ses lectures et de ses souvenirs, reprend les légendes d’une famille de géants et, à travers les aventures de ses personnages garantie et panneauter, père et fils, exprime ses idées humanistes sur le bonheur, a guerre, l’Église, l’éducation, la politique d’un roi, l’ordre social. Son idée maîtresse est la foi enthousiaste dans la raison et les possibilités humaines.
Ses personnages principaux ont l’esprit large, l’âme magnanime, le bon sens, l’avidité du savoir, l’amour de l’action, la haine du fanatisme religieux et politique, la volonté de chercher la vérité sans arrêt. Ce sont, en effet, les traits de l’Homme de la Renaissance. L’idée de l’homme fidèle à sa nature, qui reste lui-même, sans masque, trouve son incarnation dans le personnage de panneauter et s’exprime aujourd’hui par a notion « pantagruélique ».
Les cinq livres de rebellais constituent une ?ouvre continue, comportant des «genres» différents: légendes antiques parodiées, récits épiques, scènes de lamentation ou de la comédie, dialogues, enquêtes. rebellais se sert de l’allégorie, du grotesque, de la caricature, de la bouffonne, de tous les moyens traditionnels médiévaux, pour revêtir le fond humaniste de son ?ouvre. L’unité est assurée par sa langue prodigieuse, extrêmement riche, abondante. On dit souvent que le vrai géant de l’?ouvre, c’est la parole.
Une autre caractéristique c’est la parole. Une autre caractéristique importante en est le rire : tout est dit dans le rire et par le rire, ce qui, d’après rebellais est le propre de l’homme. Essais [modifier] Ce titre créé par montagne (1533-1592) est sans précédent dans la littérature française. « Les Essais » paraissent en trois éditions qui sont tour à tour inspirés par la lecture des Anciens. Deux choses attirent l’intérêt : la réflexion générale sur l’homme et le monde et la réflexion sur ce que lui, montagne, représente en tant qu’homme.
La façon dont il parle de lui sans la moindre gêne, avec une sincérité elle de modestie et d’orgueil à la fois, reste unique. Partant de son cas individuel, il s’engage à réfléchir et donner des jugements sur tout ce qui l’impressionne: la vie et la mort, la vérité et le mensonge de certaines sciences, les possibilités de comprendre le monde, les faiblesses de l’homme et de la religion, l’amitié, l’instruction des enfants, les voyages, les affaires, la politique.
AI enseigne l’art de vivre aisément, même avec un certain égoïsme, en prenant la nature pour guide. Son humanisme n’est pas enthousiaste comme celui de rebellais : il doute de la force humaine et conseille de former le jugement de l’homme pour qu’il puisse mieux organiser sa vie. Quant à ses idées politiques, il est pour l’entière soumission au pouvoir du roi. Les critiques cherchent dans l’?ouvre de montagne très riche et très complexe, a sagesse, le stoïcisme, l’épicurisme, le scepticisme.
Mais son grand mérite réside d’abord dans l’intelligence et l’habile d’abord dans l’intelligence et l’habileté avec lesquelles, travers sa personnalité, il peint l’homme de la deuxième moitié du siècle, et dans sa volonté de trouver une méthode, un art personnel de vivre. Poésie La poésie lyrique occupe de loin la première place avec le rôle majeur joué par La pléiade, un groupe de poètes humanistes qui veulent égaler les auteurs latins en vérifiant en français.
Il réunit sept personnes : ronrons, Du belles, Jean odorat (leur professeur de grec), remis bouleau (lequel remplaça, en 1554, Jean de la perse, décédé), tienne jodler, ponts de attarda et Jean antenne de biffa. En 1549 un manifeste est publié, Défense et Illustration de la langue française. Il proclame avec enthousiasme les principes esthétiques d’un groupe d’Humanistes, La pléiade.
Ils sont nouveaux par rapport au Moyen Âge : enrichissement de la langue poétique nationale par des emprunts aux dialectes ou aux langues antiques et étrangères ou bien par la création de mots nouveaux ; imitation des Anciens et des Italiens ; conception du poète comme un démiurge et de la poésie comme un art sacré. Les Humanistes de la Pléiade défendent la poésie du latin et veulent l’illustrer par des genres imités ou empruntés. L’imitation et les emprunts sont conçus à l’époque comme un moyen de dérober les secrets des étrangers pour créer une poésie française infiniment plus belle.
Le chef incontestable de ce groupe est Pierre de ronrons cour, il connaît la gloire de son vivant. AI pratique quatre grandes formes : l’ode, le sonnet, l’hymne, le discours. Ses premières ??uvres sont marquées par l’imitation des poètes antiques et italiens, mais son imagination et sa sensibilité prennent le dessus pour les imprégner d’un lyrisme personnel. AI fait l’éloge de la beauté physique et de la perfection morale de quelques personnages féminins, devenus célèbres grâce à la puissance évocatrice de ses images : caserner, Marie, hèlent.
Recueils lyriques principaux : « Odes » (1550-1552), « Les Amours de caserner » (1 552), « Les Amours de Marie » (1555), « Sonnets pour hèlent » (1578). Le poète Ajaccio du belles (1522-1550), auteur du manifeste Défense et Illustration de la langue française, fait preuve d’un lyrisme profond et vrai. Il se traduit à travers quelques thèmes : la force destructrice du temps, la beauté et la gloire du passé, la nostalgie pour son pays et l’admiration de la nature. La sincérité est le trait caractéristique de sa poésie qu’illustrent « Les Antiquités de orme » et Les Regrets (1558)..
La poésie engagée et philosophique, moins proche de nous, tient cependant une place notable à l’époque. Les prises de position religieuse au milieu des conflits de la seconde moitié du siècle se retrouvent dans des poèmes aux accents graves, à la fois tragiques et épiques comme dans Les Hymnes (1555-1556), Discours sur les misères de ce temps (1 562), ou La française inachevé(1 572), ouvres de ronrons le partisan catholique ou « Les Tragiques » du combattant protestant détordre Agrippa d’Aubagne (1552-1630).
Tragiques » du combattant protestant détordre Agrippa d’Aubagne (1552-1630). Des poètes de moindre importance ont également participé à ce renouveau de l’expression poétique au suivie celle, à commencer par Clément marotte (1496-1544) qui s’inspire de la tradition du Moyen Âge avant de développe un art plus personnel, fait de lyrisme et de religiosité. Les poèmes de mairie scène (1501? -1564? Et loués label (1524-1566) chantent quant à eux les sentiments amoureux avec beaucoup de sensibilité et de maîtrise de l’art poétique. Théâtre [modifier] Si le début du siècle voit se perpétuer le théâtre religieux du Moyen âge, la deuxième moite du siècle est marquée par l’apparition d’un théâtre politique (lié aux guerres de religion) aujourd’hui oublié. Mais, pour cette période, c’est essentiellement un genre nouveau que l’on nomme souvent (d’un terme maladroit) la tragédie antique qui mérite l’attention.
Robert garnie (1544-1590) tienne jodler (1532-1573)Ce renouveau littéraire est porté par des auteurs comme tienne jodler qui écrit la première tragédie en langue française et en laisserons avec coléoptère Captive en 1552 ou encore idiot se sacrifiant, avant de connaître disgrâce et misère. jodler fait également représenter la première comédie, gêne (1552) : écrite en prose, la pièce suit des modèles italiens et ses traits amusants viennent de la farce.