l’influence du rock sur la société
allait rendre possible les festivals (Montere Wight en 68, 69, 70), véritable vivier qui all Trois groupes s’inscri l’influence du rock sur la société Premium By vanessa3 1 RI, 2015 IO paw_s La musique influence-t-elle autant la société que la société influence la musique? Le Rock Si l’ébullition des années 60 a conduit aux mouvements populaires de la jeunesse, elle fut aussi propice à des révolutions musicales, tant par les thèmes abordés dans les chansons (sexe, drogue, politique, guerre… que par l’exploration de nouveaux sons, rythmes, harmonies. Sous ronde tranquille se préparait une révolution musicale qui allait briller sur ces années-là et s’inscrire en profondeur. Ce qui vien « ext 0 la – Swip next page nce des groupes , ni969, ile de Grande-Bretagne, venu moribond. ndial et durable : les Rolling Stones (1960) et les Beatles (1959) et peu après les Who (1964). Style vestimentaire, attitude, mode de vie.
L’explosion de nouveaux mouvements musicaux, de genres inédits, en un si court laps de temps, est du à la multiplication des moyens de diffusion des médias, et à la nouvelle accessibilité de la culture musicale à tous, que ce soit par la diversité des upport ou l’arrivée de la radio dans les foyers, et plus tard de la télévision. Mais c’est indéniablement liée à la nouvelle place que tient l’adolescent depuis les années 1950 : la jeunesse devient pour la première fois dans l’histoire de l’humanité un rouage privilégiée de de la société de consommation. ne nouvelle industrie est née. « Le rock ne sera donc pas qu’une musique, qu’une mode : ce sera une attitude, un look, une façon de penser, de dépenser de l’argent. Un nouveau mode de vie », explique Benoît Sabatier, le rédacteur en chef adjoint de Technikart dans son livre Culture Jeune. Les nouveaux artistes vont donc imposer non seulement leur style musical mais aussi un style vestimentaire, une attitude et une façon de vivre dont la place devient aussi importante et essentielle que leur musique en elle-même.
La naissance du rock’n’roll, a été provoqué par un conflit générationnel, à l’instar de beaucoup de genres musicaux ? venir, et a eu des répercussions sur toute une génération. Et c’est dans les années 50 que notre histoire débute, la décennie libérale où les États-Unis se sont imposés comme les maîtres du monde. Alors que les pays d’Europe se relèvent péniblement de la econde guerre mondiale, l’Amérique apparaît comme une terre libre et prospère où les revenus des habitants grimpent en flèche, et la consommation aussi avec l’arrivée de biens nouveaux . électroménager, voiture, poste de télévision.
Les foyers américains sont bercés par les voix douces et mélodramatiques de Bing Crosby, Frank Sinatra et autre Doris Day, recouvrant alors du marché du disque ; et les jeunes n’en veulent pas. Ils ont besoin de s’éloigner de leurs parents, qu’ils jugent bornés par la religion et obsédés par l’ordre, et dont ils critiquent l’hypocrisie et e conformisme. Ils ont besoin d’un vent de liberté qui balayerait 0 ils critiquent Phypocrisie et le conformisme. Ils ont besoin d’un vent de liberté qui balayerait le pays, aux couleurs de rythm’n’blues et de country : le rock’n’roll.
Une musique qui déchaîne les corps et les esprits, sans pudeur et sans tabou, le rock’n’roll (ou dans sa forme originel le rockabilly) est d’abord le fruit de la rencontre entre la musique des noirs et celles des blancs. Toutes Les origines du rock étaient jusqu’alors marquées par l’importante ségrégation raciale : le jazz, le boogie- oogie, le rhythm and blues, le blues étaient JOUÉS par des artistes noirs pour un public noir tandis que la country et la folk étaient JOUÉS par des artistes blancs pour un public blanc.
Le rock’n’roll réalise la fusion de ces genres et contribuera à faire tomber les barrières raciales. Les premiers interprètes seront Bill Haley and his Comets, avec Rock Around The Clock en 1 953 qui marque les débuts du rock, mais aussi Chuck Berry et son fameux Roll Over Beethoven, faisant justement allusion à l’arrivée massive du rock sur les ondes radios, ou encore Jerry Lee Lewis ou le Tutti Frutti de Little Richard et son irrésistible cri « A-wop bop-a loo-bop, a-wop bam- boom ! ? ; ils deviendront au fil des succès les Icônes de cette musique aux sonorités électriques. Mais le rock’n’roll a besoin d’un visage et ce sera celui d’Elvis Presley, passionné de musique afro-américaine, qui débarque de Memphis à dix-neuf ans. Il est alors chauffeur de camion lorsqu’il enregistre pour sa me son premier disque . Le paroles des premièeres chansons ne prônent rien d’au premièeres chansons ne prônent rien d’autre que l’amusementl , la joie de vivre, la dépense insouciante de sa paie hebdomadaire u les aventures avec les filles3.
Elvis Presley fut véritablement le déclencheur de l’industrie du rock-and-roll, dans la publicité mais aussi au cinéma. Il deviendra le premier vrai produit commercial du rock-and-roll, jusque dans les années 1960 lorsque son image de rocker sera adoucie Le rock’n’roll sera exactement ce dont ils ont besoin : une musique désinvolte, mélangeant une angoisse existentielle et un mépris des règles de la mélodie et de la bienséance, qui rapproche les races, les sexes, les âges et terrifie l’ordre établi dans ces frileuses années de guerre froide.
Et ce rock est ortement réprouvé et sanctionné par l’establishment américain, qui le qualifie de déviant, c’est-à-dire de non conforme à ses propres normes et valeurs. Toutefois les jeunes comptent bien s’adonner à une sexualité plus libre, au flirt, à la consommation, ? la liberté : le rock’n’roll est pour eux une véritable révolution, une révolution jeune. Le rock n’est pas contestataire dès le début. Il n’est pas utilisé dans ce sens par les artistes.
La véritable contestation vient des jeunes britanniques, qui ne veulent JOUER que de la musique noire américaine (pour le beat, et non pour leurs propres evendications sociales, ne sachant d’ailleurs pas la couleur de peau de la totalité des artistes qui les inspirent ; comme le dira Keith Richards, « On ne savait pas si Chuck Berry 4 0 artistes qui les inspirent ; comme le dira Keith Richards, « On ne savait pas si Chuck Berry était noir ou blanc avant de voir la pochette des disques. [réf. souhaitée]). L’attitude des jeunes rockers britanniques sera ancrée dans le refus de leur société vieillissante et dans l’expression de leurs réelles difficultés économiques dues aux ravages des bombardements nazis et des efforts de guerre considérables9. Certains artistes utiliseront leur notoriété grandissante à des fins politiques, pour faire passer des messages : arrêt de la guerre du Viêt Nam, refus du capitalisme, changement de société.. ? la fin des années 1950, le rock’n’roll perd de sa popularité et de sa vitalité. Certains grands noms de l’époque disparaissentLe rock va se propager en Europe à la fois pour des raisons sociales, historiques et musicales • Les concerts donnaient lieu à des mouvements de foule déchaînée et à des hystéries croissantes, eétait un véritable phénomène de société. Toutefois, il est très similaire à celui qui a frapper l’Angleterre dans la décennie suivante : la Beatlemania.
Le terme de Beatlemania apparaît lorsque les Beatles, ce groupe mondialement connu originaire de Liverpool et considéré comme ayant vendu le plus grand nombre de disques à ce jour, atteint une forte popularité : outre les hurlements et les évanouissements des jeunes filles à la vue des Fab Four, les jeunes garçons adoptent leur coupe de cheveux, légèrement plus longue que celle que peut se permettre un homme en 1963 ; les produits dérivés à l’effigie des Beatles sont vendus par mill permettre un homme en 1963 ; les produits dérivés à l’effigie des
Beatles sont vendus par milliers, et on s’arrache leurs vêtements et leurs disques. Si la notion d’idole existait déjà, la notion de fan est née. Cartiste devient donc un symbole. Cest un personnage public, il est adulé ou haï mais personne ne reste indifférent volontairement ou non, il devient une référence que l’on cite.
A travers ces idoles, les jeunes vont désormais se reconnaître dans les courants musicaux, et alors que le rock’n’roll des fifties avait libéré la jeunesse et l’avait unifié, il va dans les années qui suivent et le début des sixties lui donner l’occasion de s’identifier, de se rouver une identité. CAngIeterre, lieu emblématique de la renaissance du rock, sera pendant ces premières années le théâtre de conflits qui vont séparer la jeune société britannique, société qui va se diviser, ? l’instar du rock, en deux bandes rivales : d’un coté les Mods et de l’autre les Rockers.
Ce besoin d’identification, d’appartenance à un groupe de la société et donc de reconnaissance confirment que « les pratiques d’écoute musicale des jeunes ne sont pas le simple reflet d’une identité définie par la position sociale, le sexe ou la génération. Elles sont au contraire parti-prenante d’une expérimentation et de la construction des repères identitaires de l’adolescence, où la géographie des styles et des courants musicaux s’articule parfois avec des codes vestimentaires. ? Média musical et Identitaire » de Philippe Coulangeon dans Sociologie des pratiques culturelles). 6 0 identitaire » de Philippe Coulangeon dans Sociologie des pratiques culturelles). Ainsi, face aux adeptes d’Elvis, s’impose en Angleterre un mouvement jeune qui refuse les traditions du rock défendues par les Rockers : les Mods (abréviation de modernists), qui evendiquent le Jazz et un groupe qui fait son apparition au début des années 60 : les Who. Mod or Rocker, You had to be one or the other (Mod ou Rocker, tu dois être Fun ou l’autre).
Si la musique est la raison première de leur mésentente, elle se traduit surtout dans les codes vestimentaires : tandis que les Rockers s’habillent de cuir, les Mods, dans le souci de leur apparence vestimentaire, cherchent à se vêtir plus élégamment, avec des chemises boutonnées et des polos, leurs chaussures sont italiennes et ils adoptent la coupe de cheveux courte « French Line » avec la raie sur le côté, le tout renvoyant aux temps ù le gentleman anglais exprimait son niveau social et son degré d’éducation par une adhésion à des codes vestimentaires stricts.
Les idéaux des Rockers sont complètement opposés de ceux des Mods, ils cherchent au contraire à s’affranchir de la société et ont soif de liberté, alors que leur rivaux voient dans la société de consommation et dans la débauche un idéal de perfection ; et leurs véhicules respectifs sont un parfait exemple du fossé qui les sépare : quand les Mods customisent leurs scooters italiens dans un objectif esthétique, les Rockers modifient leurs motos pour ne meilleure vitesse, au détriment du confort.
De cette façon, les pratiques musicales et dans l’ensemble cul meilleure vitesse, au détriment du confort. De cette façon, les pratiques musicales et dans l’ensemble culturelles de ces deux bandes rivales vont séparé la jeunesse britannique en deux clans distincts qui vont jusqu’à s’affronter dans de violentes bagarres : les uns comme les autres sont munis d’armes, de matraques, de couteaux de poches ; les Mods se promènent même avec un hameçon dissimulé sous leur parka.
Au cours des années, les bagarres dégénèrent en émeutes, surtout dans les stations alnéaires, et le 19 mai 1964, les journaux anglais ont le triste honneur de publier la photo de l’incident survenu la veille ? Brighton, où une armée de Mods a poussé deux Rockers du haut de la promenade sur la plage en contrebas. La musique a, outre de nombreux ravages sur les artistes eux- même, un impact sur la société qu’on ne lui soupçonnait pas.
L’influence est souvent néfaste, et certains artistes sont les premiers, jouissant de leur notoriété, à inciter même involontairement ceux qui les écoutent et les admirent à la débauche, aux excès, à la prise de drogues. Le juge qui condamna e musicien britannique de folk Donovan en 1966 pour possession de marijuana lui déclara : « Vous devez garder à l’esprit la grande influence que vous avez sur la jeunesse ; il vous incombe donc de bien vous comporter. » Les abus de drogues font, depuis toujours, partie du paysage du rockn’roll.
Toutefois, ce phénomène s’accélère dans les années 60 puis les années 70, où on s’essaie au canabis, on multiplie les expériences hallucinatoires au LSD, à l’acide et surtout o B0 canabis, on multiplie les expériences hallucinatoires au LSD, à l’acide et surtout où on les partage (c’est par le biais de Bob Dylan que les Beatles passeront de la consommation de pilules à celle de marijuana). Les artistes, pris au piège d’horaire contre- nature, de planning infernaux et d’un public toujours insatisfait et avide de divertissement, se réfugient dans la drogue, devenant indispensable comme stimulant.
Elle devient une culture, surtout répandu en Californie où le LSD restera légal jusqu’en 1966 et donnera lieu à un rock introspectif, le psychédélisme, effet de la création artistique sous l’emprise d’acide. Il existait même alors pour les stars des clubs privés, comme le UFO (Unlimited Freak Out, traduisible par « Défonce illimité ») où Pete Townshend, les Beatles, les Rolling Stones et Jimi Hendrix se rendaient régulièrement, sans être importuné par leurs fans.
Grâce à leur argent et à la formidable facilité avec laquelle ils y accédaient, ils furent les premiers à en subir les conséquences : les overdoses étaient monnaie courante dans le milieu, la mort de Janis Joplin le 4 octobre 1967 ne surpris personne ; son ami musicien Nick Gravenites en décrira même l’inéluctabilité dans la confrérie du rock. « Sex, Drugs, and Rock’n’roll » est le titre d’une chanson de Ian Dury, sorti en 1976, et qui devint plus tard la célèbre maxime que nous connaissons, elle résume pourtant bien le groupe qui dix ans auparavant enflammait la scène comme les coulisses : les Rolling Stones.
De tous temps, les Rolling Stones eurent la réputation d’être le grou coulisses : les Rolling Stones. De tous temps, les Rolling Stones eurent la réputation d’être le groupe le plus sulfureux du rock. Débarquant dans un Londres fou amoureux des Beatles et de leur pop, la stratégie qu’ils adoptèrent fut celle imposée par leur manager : cultiver une image de « mauvais garçons s’opposant e cette façon à l’unanime sympathie qui entourait les Beatles. Ils refusaient les costumes-cravates et portaient les cheveux longs, mal peignés ; leurs vêtements soit débraillés soit vulgaires et voyants dérangeaient l’anglais moyen.
Mais ce n’était pas qu’une apparence, ils eurent le mérite de rendre au rock le style transgressif qui avait caractérisé ses débuts, revenant aux sources mêmes du rock’n’roll et s’inspirant du blues des Muddy Waters, ? qui ils doivent leur nom, titre de l’une de leurs chansons : Rollin’ Stones. Les compositions de Brian Jones et Keith Richards, le eu de scène survolté de Mick Jagger, ses attitudes provocantes et sa présence scénique irrésistible firent des Rolling Stones le groupe qui monopolisala scène de 1978 à 1998.
Ils doivent leur réputation à de nombreux scandales, à des démêlés avec la justice pour violence, et -le LSD se répandant comme une traînée de poudre sur les scènes rock britanniques- pour prise de drogues. De nos jours, on retrouve encore ces distinctions comportementales et vestimentaires dans chanque genre musical. Et malgré l’évolution, le style » rock » reste aujourd’hui toujours d’actualité. 0 0