Lia Meheust Corpus

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Lia Meheust, 2nde 5 Corpus littéraire 1/ Ce groupement de texte s’inscrit dans le débat sur la soumission de la femme par l’homme et la nécessité de son émancipation. La thèse de Molière dans L’École des femmes (1662) développe l’aliénation de la femme par le mariage tel qu’il était conçu à son époque. Le mariage tel qu’il est décrit dans cette scène c’est l’asservissement tota son maître. ors La Déclaration des dr 5 to View est un pastiche de la citoyen dont la thèse droits entre les deux sexes. ux, de l’esclave par d’olympe de Gouge e l’homme et du té de l’égalité des Dans ce passage de l’essai intitulé Le deuxième sexe (1949) de Simone de Beauvoir, la philosophe développe la thèse selon laquelle le mariage est le seul moyen pour la femme d’être respectée alors que c’est un engagement inégalitaire qui la force à ruser et à employer des méthodes calculatrices et insidieuses pour parvenir à décider un minimum de son avenir. 2/ La stratégie argumentaire de ces trois textes est différente selon les auteurs.

Molière adopte le point de vue d’un homme, Arnolphe, pour qui le mariage signifie I Swlpe to vlew next page le contrôle total de la femme par son mari, alors que c’est la éfinition strictement contraire de celle de l’auteur lui-même. Il laisse monologuer son personnage assez longuement pour mieux le ridiculiser et mettre à mal ses convictlons. Chaque phrase de ce discours d’Arnolphe semble être une antiphrase de la pensée réelle de Molière. Ce monologue est une leçon de savoir-vivre destinée aux épouses, et regorge d’ordre et de conseils impérieux : « Son devoir est… « Gardez-vous « Songez qu’en… ?, « Et vous devez du cœur dévorer ces leçons ». Il accumule les clichés sur la domination masculine : « Votre sexe n’est là que pour la dépendance « Du côté de la barbe est la oute puissance », « Ces deux moitié n’ont point d’égalité, l’une est moitie suprême et l’autre subalterne, rune en tout est soumise ? l’autre, qui gouverne « Et du profond respect ou la femme doit être pour son mari, son chef, son seigneur et son maître Cette accumulation n’est qu’une répétition de la même idée : Je suis l’homme donc le maître, tu es la femme donc tu dois m’obéir.

Dans La Déclaration des droits de la femme, Olympe de Gouge interroge les hommes sur le bienfondé de leur soit disant suprématie en leur posant des questions purement rhétoriques dont elle connait parfaitement les réponses.