l’histoire du drame
L’histoire du drame Définition Le mot drame, du latin drama, emprunté au grec ancien, signifie action et désigne étymologiquement toute action scénique. Il peut donc désigner au sens large toute oeuvre composée pour le théâtre et représentant une action tragique ou comique : et l’on qualifie même de dramatique, tantôt un récit, un roman, une histoire, où se déroule une action intéressante, tantôt une situation, réelle ou supposée, qui émeut plus ou moins le lecteur.
Dans un sens plus re le drame est une piè l’action admet toutes sentiments et tous le de genres de pièces le drame liturgique – le drame bourgeois – le drame romantique – le drame symboliste rt. 2 S. wp iew next page nt du XVIIIe siècle, en prose, et dont ainsi que tous les gner toutes sortes Le drame se distingue alors des 2 grands genres dramatiques traditionnels : la tragédie et la comédie.
Il existe aussi d’autres genres de drame : – le drame satyrique – le drame élisabéthain – le drame héroïque – le drame lyrique PRESISION : L’adjectif « dramatique », dans le contexte littéraire, concerne l’ensemble des genres théâtraux. Un dramaturge est un auteur dramatique ou un spécialiste du théâtre. La dramaturgie est un ensemble de règles et théâtre, le mot « drame » n’apparait qu’au XVIIIe siècle, et désigne donc une forme théâtrale intermédiaire entre la tragédie et la comédie, les deux genres légués par l’Antiquité grecque et pratiqués à l’époque classique. L Période de la chronologie de Ihistoire de la Grèce Antique : majeure partie des Ve et IVe siècles av. J. -C. ]] TRAGEDIE La tragédie est un genre théâtrale dont l’origine remonte au théâtre grec antique. On l’oppose à la comédie, au contraire de laquelle elle met en scène des personnages de rangs élevés t se dénoue très souvent par la mort d’un ou de plusieurs personnages.
COMEDIE La comédie est un genre littéraire, théâtrale, cinématographique et télévisuel, fonctionnant sur le registre de l’humour et du grotesque. Elle met généralement en scène des personnages de bas niveaux, contrairement à la tragédie >> A la différence de la tragédie, qui présente le destin funeste d’un héros dans un style élevé, le drame met en scène une action sérieuse, dont l’issue n’est pas forcément fatale, et peut recourir au mélange des genres.
La pratique d’une formule ramatique qui prend ses essarts à la fois dans le tragique et le comique, trouve ses références dans la tragi-comédie, dès le commencement du XVIIe siècle, dans laquelle les personnages étaient historiques ainsi qu’un fond grave de l’action mais le dénouement heureux : Le Cid, Nicomède ou encore Don Sanche d’Aragon de Corneille étaient des pièces de ce genre.
Pour les inventeurs du drame au XVIIIe siècle , l’idée même de fonder un genre nouveau, qui aurait son propre système de conven 2 OF s siècle , l’idée même de fonder un genre nouveau, qui aurait on propre système de conventions, est sujet délicat. Il faudra attendre les romantiques pour voir proclamées l’abolition de ces règles. Le drame liturgique Le drame liturgique fut la première forme de théâtre à renaître au Moyen Age. Il était joué durant les 11 èrne et 12ème siècles.
Son rôle était d’éduquer les analphabètes en représentant des scènes connues de la liturgie… ( = est l’ensemble des rites, cérémonies et prières dédiés au culte d’une divinité religieuse ) , telles que les pasteurs à Noël, les Rois Mages à l’ Épiphanie ou bien encore le Massacre des Innocents. Cette fonction était un peu paradoxale car les textes étaient en latin, mais le public non éduqué pouvait malgré tout comprendre grâce à ce qu’il voyait. Les représentations se passaient à l’intérieur de l’église.
Elles étaient souvent courtes et comprenaient peu de personnages. Les acteurs, étaient des membres du clergé (par exemple, des prêtres). Le drame bourgeois Le drame bourgeois est né au XVIIIe siècle, sur un principe élaboré notamment par Diderot ( et Beaumarchais Le drame bourgeois se donne comme un intermédiaire entre la comédie et la tragédie. La véritable réflexion esthétique, sur ce qui n’est encore qu’une ébauche du genre sérieux, a été entreprise par Diderot, qui en a établi la première règle : imiter la nature et la vie.
Cest de ce principe réaliste qu’il déduit tous les autres. Ainsi se multiplient sur la scène de nouveaux rôles : – les négociants et marchands ; les juges qui tranchent un litige en faveur du pauv 3 OF s nouveaux rôles : – les négociants et marchands ; les juges qui tranchent un litige en faveur du pauvre ( Le Juge, de Mercier) ou encore les pères de famille, époux, filles séduites ( la Mère coupable, de Beaumarchais, le Fils naturel, de Diderot ).
Ce sont donc les devoirs sociaux ou familiaux qui entrent ici en conflit avec l’amitié et les sentiments. Pour mieux montrer le « sérieux », la gravité de ces conflits, les personnages expriment les moments forts de l’action par des gestes et des attitudes expressives. Ces scènes de pantomime (z action ou le personnages s’expriment qu’avec des gestes. ) étaient considérées plus importantes que les paroles. Une fois abandonnée la mécanique des caractères ( impulsif/raisonneur ; maitre/valet… qui enclenchait jusqu’alors les conflits, les nouveaux personnages ont recours à des péripéties romanesques ainsi qu’à des coups de théâtre : enfants enlevés en bas âge, faux mariages ( Eugénie, de Beaumarchais ) ou encore des liens consanguins cachés ( Fils naturel, de Diderot Le drame romantique >>> Au tournant du siècle, après la Révolution Française, qui a changé les consciences, on continue à jouer de vieilles tragédies.
Le drame bourgeois est mort. Les poètes se tournent alors vers Shakespeare, plus que jamais leur modèle, traduit et adapté dans toute l’Europe. >> L’esthétique de Victor Hugo Cest Hugo qui définit à nouveau le drame, qu’il conçoit plus ibrement que Diderot. Dans la Préface à son immense et démesuré Cromwell, en 1827, il ne se contente pas d’attaquer la tragédie, ses règles et son style uniforme.
Dans ce manifeste pou 4 OF S contente pas d’attaquer la tragédie, ses règles et son style uniforme. Dans ce manifeste pour le mélange des genres, il développe une véritable théorie du genre, en défendant la supériorité du comique, des formes vulgaires et du grotesque. Il affirme que, par rapport à une conception optimiste et sentimentale de l’existence, le grotesque est révélateur de la vraie imension de la vie, qui inclut le laid et le mal.
Le héros de Ruy Blas, en 1838, un laquais (z valet ) amoureux d’une reine et qui devient ministre, est conçu selon le précepte d’Hugo : » le sublime est en bas ‘ Outre leur ampleur, la diversité des lieux, le mélange des tons et des genres qui les caractérisent, les drames romantiques portent souvent sur le destin dun héros opposé à l’ordre social. Cet affrontement peut nourrir des drames contemporains, tel Désordre et Génie (1836) d’Alexandre Dumas, dans lequel un grand artiste s’oppose à une société en crise.
Le drame omantique recherche donc les contrastes, les émotions fortes, les destins sombres. Les grands drames romantiques, réputés injouables ou écrits sans souci des contraintes scéniques, montreront leur génie et leur fécondité plus tard, lorsque la mise en scène aura libéré le plateau des lourds décors. Le drame au XXe siècle Après la diversité de formes théâtrales produites par le drame bourgeois puis par le drame romantique, le terme « drame » revêt au xxe s. comme un sens générique pour désigner toute pièce qui porte sur les enjeux de l’existence. S OF s