Lettre I Les Liaisons Dangereuses
Contextualisation Roman publié en 1782 dans une société disloquée par crise économique et bloquée par barrières entre classes, après 3 ans de gestation avec succès aussi fulgurant que scandale déclenché. pourtant auteur, Laclos, né en 1741 dans une famille bourgeoise, mort en 1803 à Naples ( armée), mène une carrière militaire tranquille avant de faire un mariage heureux. Il s’est déjà essayé à quelques écrits de ton très libre par rapport à sa personnalité sociale mais c’est ici son grand œuvre, qui s’inscrit dans mouv charnière entre les mouvement libertin idées des philosoph bservation, expéri libertinage. r fi Sni* to nextÇEge suivant,le onalisme, Roman épistolaire composé des lettres que s’échangen personnages dont les 2 personnages principaux , la Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont, issus de 13 aristocratie, mènent les intrigues en dignes représentants du libertinage, version masculine et féminine. Ces lettres font état, tt en les construisant, des liaisons ou relations sociales entre les personnages Originalité du personnage de Mme de Merteuil, au cœur de toutes les intrigues, auteur de la lettre 81, longue lettre située en plein cœur u roman ( 175 lettres ) en réponse à lettre sera connu).
Comment sur le mode de la confidence, cette lettre dénoncetelle la société du XVIII eme siècle ? Laclos donne à lire dans cette lettre l’affirmation orgueilleuse de soi,la conscience de son unicité à travers un récit d’apprentissage, d’auto apprentissage plutôt, fondé sur une ascèse héroi@ue qui reflète valeurs et travers de cette société ( qui a enfanté une telle « héroïne I L’affirmation de soi et de sa valeur. 1 .
Affirmation de sa différence, voire de sa supériorité Cette affirmation « imprègne » le 1 et le dernier. La première question, par la conjonction et la mise en relief du pronom sujet employé sous sa forme tonique « Mais moi » revendique d’emblée une différence radicale entre la Marquise d’une part et femmes rejetées en fin de phrase et dévalorisées par l’adjectif « inconsidérées dans lequel transparait tout le mépris de la Marquise.
Elle va jusqu’à revendiquer son unicité en se distinguant « des autres femmes », toutes cette foisci, dont elle méprise la passivité avec les 3 participes « donnés, reçus, suivis en forme passive» et l’irréflexion soulignée ar les 3 compléments « au hasard, sans examen, par habitude Femmes auxquelles manquent l’esprit critique, l’examen méthodique, le rejet des traditions prôné par resprit des Lumières tandis qu’elle s’est livrée à de « profondes réflexions » , adoptant une démarche active « le les our se construire, laisser mûrir comme un « fruit » ses principes de conduite.
Le dernier 5 souligne sa précocité avec l’opposition forme affirmative, forme négative « je n’avais pas 15 ans/ je possédais déjà b, renforcée par la force du verbe posséder, et laisse percevoir la conscience de sa supériorité sur « les olitiques » réputés puisqu’elle n’en est qu’aux« premiers éléments ». S’affirment son appétit de puissance et l’idée qu ‘elle surpasse les hommes aussi. 2.
Omniprésence du « je » : La conscience de soi se lit dans l’omniprésence des formes de la 1 pers, du pronom sujet « je » aux formes compléments, notamment dans les tournures pronominales « je me suis travaillée » ou tournures renforcées « ce travail sur moimême » ; elle apparaît aussi dans la répétition « je dis mes principes, et je le dis à dessein » où affirme peser ses mots et ulmine avec la conclusion pleine d’orgueil où rivalise avec créateur « je puis dire que je suis mon ouvrage n.
Les nombreuses occurrences du « je » sont aussi le signe de son égocentrisme. Tout tourne autour d’elle. Mais, Audelà des remarques précédentes, les marques de la première personne soulignent aussl la solitude dans laquelle se trouve la jeune fille. 3. Emancipation de toute tutelle et orgueil. Morale du mérite individuel contre les privilèges de naissance ; elle affirme ne devoir ce qu’elle est qu’à ellemême, où l’on rejoint le sens étymologique du mot « I pac;F3CF6